À travers son succès mondial, Pokémon GO fut la grande sortie de l’été et est rapidement devenu le jeu le plus populaire sur mobile. Entre les news à la pelle et les situations insolites qu’ils engendrèrent, les monstres de poches furent le centre de toutes les attentions, en bien comme en mal. Certains joueurs y ont en tout cas vu plus de mal que de bien, puisque 72 d’entre eux ont porté plainte.
Le chenipan dans mes toilettes ne respecte pas mon intimité
Pokémon GO a depuis quelques temps perdu une bonne partie de sa base de joueurs. On peut toutefois dire sans risque qu’il conserve un nombre important de dresseurs, qui continuent de parcourir les rues à la recherche des “petits” monstres. Il semblerait cependant que certains d’entre eux, moins tolérants et/ou patients que les autres, se sont eux-même considérés comme victimes de Pokémon GO.
Selon le site Polygon, il y eu 56 plaintes au FTC (Federal Trade Commission) recensées contres Niantic, et 16 autres contre Nintendo et Pokémon Company. La majorité provient de joueurs qui font probablement partie de la communauté “J’achète d’abord, je regarde ce que c’est après”, jugeant que l’argent qu’ils ont dépensé pour les items en jeu n’en valait au final pas la peine. D’autres, déjà plus légitimes, concerneraient les divers problèmes de serveurs, les intrusions dans les propriétés privées, les atteintes à la vie privée, ainsi que la sécurité des enfants. Certains ont même porté plainte pour s’être fait bloquer des applications tiers qui pistaient les Pokémon, résultant en un bannissement de leur compte. Comme quoi, on peut vraiment porter plainte pour tout et n’importe quoi, même contre ceux qui vous surprennent à tricher ; culottés, ces dresseurs.
Au vu de sa popularité et de son gameplay, il n’est pas surprenant, même venant de la part de joueurs, que des plaintes soient attribuées à Pokémon GO. Néanmoins, en comparaison du nombre de joueurs présents sur le jeu, 72 plaintes restent tout de même un chiffre minuscule et ne devraient avoir aucun impact significatif. Vous devriez toutefois éviter de vous introduire chez le/la voisin(e), même si sa chambre est habitée par un Léviator.