Review Steelseries Rival – Le test de la nouvelle Souris Gamer

SteelSeries Rival Souris Optique Gamer Review

Intro

SteelSeries, le célèbre constructeur de matériel informatique pour Gamer, nous a fait le plaisir de nous faire parvenir sa toute dernière souris, la Rival. Rassurez-vous il n’y en a pas que pour nous ! Vous trouverez des exemplaires de cette souris à gagner dans des concours prochainement. Bien que SteelSeries soit notre sponsor, chez War Legend nous mettons un point d’honneur à dire toute la vérité sur un périphérique, cette review va donc tenter d’être tout à fait objective sur les points forts mais aussi sur les défauts de cette souris (aucune souris n’est parfaite!). Pour rappel ces dernières semaines il y a également la Steelseries Kana V2 qui est sortie et dont nous avons un peu parlé dans notre forum. SteelSeries frappe donc fort en ce moment car en plus de ces deux souris, ils ont sortis toute une nouvelle gamme de casques audio gamer avec le Siberia Elite, le SteelSeries 9H, le H Wireless (modèle sans fil !). Nous ferons des tests de ces périphériques prochainement. :)

La Boite

La boite de la souris n’est pas très grande (environ la taille d’une boite DVD collector d’une série lambda) et les détails inscrits sur celle-ci laissent tout de suite présager d’un gage de qualité. On y retrouve les caractéristiques de la souris (Optique, 6500 CPI, durée de vie de 30 Millions de clic, réponse en 1ms, 200 IPS et réponse jusqu’à une accélération de 50G) ce qui l’oriente clairement pour un public de gamers FPS.

On y retrouve notamment les équipes gaming prêtant leur nom à la promotion de cette souris telles que Natus Vincere, Ninjas in Pyjamas, Invictus Gaming ou encore Fnatic (et visiblement, ils ont oubliés Warlegend…).

J’utilise tous les jours une G600 de chez Logitech.et la première chose qui m’a choqué en ouvrant la boite est la taille de la souris :

 

Poids et forme

Poids : 110g Hauteur : 48mm Largeur : 70mm Longueur : 130mm Forme : Souris pour droitier Cable : Filaire standard (pas en mode corde)

La G600 est réputée pour être une souris d’homme, elle est très volumineuse et n’est pas adaptée aux petites mains. J’ai eu l’impression que la Rival était légèrement plus grande que la G600, impression confirmée par cette photo :

 

Une fois fait le tour de la bête, on remarque tout de suite un détail important : Un trou béant à l’arrière de la souris. Cette cavité permet d’accueillir de petits éléments en caoutchouc à des fins de personnalisation. Deux éléments sont livrés avec la souris, portant les inscriptions “Steelseries” ou “Rival”. Le constructeur promet sur son site internet une personnalisation plus poussée, c’est à dire que vous pourrez commander prochainement ces petits éléments gravés de votre pseudo ou du nom de votre équipe par exemple. Ces éléments ne sont malheureusement pas rétroéclairé.

Une fois ce “problème” de trou réglé, la souris est elle même très agréable à regarder grâce à une finition noir mate laissant trôner à l’endroit de la paume de main, le logo steelseries. Elle se laisse facilement apprivoiser grâce à un touché lisse très agréable. Seules deux bandes rugueuses de chaque coté de la souris viennent renforcer sa prise en main.

On remarque immédiatement que cette souris comporte les deux clics principaux, deux boutons de coté (suivant + précédent) et un petit bouton sur le sommet de la souris qui m’a tout de suite interpellé.

Cette souris est plutôt adapté à une prise en main type “paume” (palm grip) compte tenu de la taille assez conséquente dans le style d’une DeathAdder ou d’une Sensei. Il est donc important de savoir la forme de la souris que vous voulez ! Car si vous voulez une petite souris, il est préférable de choisir la Kana v2 par exemple. :)

Switches (boutons)

Les boutons ont une force d’activation très souple, un peu dans le style des célèbres switchs de la marque Omron. Environ 75g de force d’activation, avec un bruit vraiment très léger. Un point fort donc.

Sensor (capteur)

Capteur : Pixart PAW3310 DPI max : 5000 réglables par étape de 50 (10000 max via boost logiciel) Hertz : 125-500-1000 Attention le DPI c’est la rapidité du curseur, donc une souris avec 1000000 dpi ne sera pas pour autant mieux qu’une souris à 400 dpi.

Alors voila la grosse nouveauté ! Cette souris possède le tout dernier capteur Pixart PAW3310. Ce capteur est parfait et n’a aucun défaut (aucune accélération négative/positive). Un point fort encore donc.

Prise en main personnelle

Courons donc vite brancher cette souris et découvrir toutes ses fonctionnalités. En branchant la souris, je me suis aperçu que le câble de la souris était protégé par une gaine de caoutchouc ce qui change des gaines tressées de chez Razer ou Logitech. A voir donc si de nombreuses sollicitations vont laisser le câble intact.

Une fois la souris branchée, elle clignote ! (C’est Noel !). Le logo steelseries s’illumine des couleurs de sa boite, c’est à dire en Orange foncé (que je trouve vraiment très classe).

 

Afin de conquérir le public féminin, j’ai immédiatement pris la décision de changer cette couleur par un rose flashy. Seulement, pas de CD pour les pilotes inclus dans la boite. Un petit tour sur le site de chez Steelseries et me voilà avec les tous derniers pilotes insta…ha bah non, le logiciel me demande de faire une mise à jour, étrange…ou pas quand on regarde la traduction des onglets du logiciel :

Après la mise à jour du logiciel, la traduction n’est toujours pas réglée, mais je peux enfin changer la couleur du logo en rose (*fier*). Le logiciel permet de choisir entre 16 millions de couleurs ce qui est bien trop pour que je puisse toutes les essayer avant Noel de cette année.

Passons maintenant aux choses sérieuses, le test en jeu. J’ai pour cela choisi 3 jeux : Borderlands 2, Natural Selection 2 et CS GO. J’ai volontairement mis au minimum les accélérations souris dans les paramètres de chacun des jeux pour pouvoir régler la sensibilité à partir du logiciel Steelseries. Grâce à ce logiciel, j’ai essentiellement réglé la sensibilité (CPP). Vous pouvez voir qu’il y a 2 profils CPP, le CPP1 et le CPP2.

Il est également possible de régler l’accélération, la décélération ainsi que l’accrochage d’angle en fonction de la vitesse de votre main :

Le bouton au sommet de la souris permet de passer d’un profil CPP à l’autre à la volée, ce qui est très pratique dans un jeu comme CS:GO par exemple pour basculer sur un profil très précis (Sniper) à un profil plus offensif. Il est donc possible, pour chaque jeu, d’enregistrer un profil complet. Ce profil spécifique peut se lancer directement à l’exécution du jeu :

Voici les configurations du CPP que j’ai choisi pour les 3 jeux (à noter que plus la valeur est basse, plus la souris gagne en précision) :

Conclusion

Après une balade d’une demi heure dans chacun des jeux avec les réglages correspondants, je dois dire que c’est un véritable plaisir de jouer avec cette souris. Basculer de profil à la volée donne un avantage stratégique indéniable. Par exemple dans natural selection 2, jouer avec les marines impliques d’avoir une bonne précision (profil CPP1) tandis que jouer avec les monstres demande une agilité toute particulière (profil CPP2). Cet exemple est également applicable sur Borderlands 2 (Sniper vs CaC) et sur CS GO (Sniper VS Mitraillette lourde). Un mode CPP supplémentaire aurait cependant été agréable. On regrettera aussi que les clics latéraux de la molette ne soient pas présents, ce qui aurait très bien pu compléter voire remplacer le bouton au sommet de la souris.

Rappelons que cette souris est disponible au tarif moyen de 60 euros et qu’elle peut également convenir aux joueurs de MOBA ou de MMO à la recherche d’une réactivité parfaite.

Une vidéo du test de cette souris a également été réalisée par K1ng 0FNo0b :

Merci à notre partenir Steelseries, à Denpxc et à K1ng 0FNo0b pour leur participation.