Parfois, il est difficile de trouver un bon compromis entre le prix et la qualité. Mais avec le temps, les périphériques d’entrée de gamme deviennent des choix de plus en plus viables ; et si la Kult Promethium n’est pas parfaite, elle saura en ravir plus d’un.
Emballage
On retrouve la Kult Promethium dans le même type d’emballage que les autres souris de la marque : une boîte dotée d’une fenêtre par laquelle on peut apercevoir le design du périphérique.
On peut ouvrir le petit volet sur le côté pour une vue d’ensemble du produit.
À l’intérieur, on a bien sûr la souris ainsi qu’un court guide d’installation.
Caractéristiques techniques
- Type de capteur : laser Avago
- Résolution : de 50 à 8 200 dpi
- Polling rate : 125 – 250 – 500 – 1 000 Hz
- Accélération : jusqu’à 30 g
- 6 boutons
- Rétroéclairage RGB personnalisable
- Câble USB : 1,8 m ; tressé
- Poids : 137 g
Les boutons, au nombre de six (les deux boutons principaux, la molette, deux boutons côté gauche, et un dernier derrière la molette), sauront satisfaire les besoins de personnalisation des joueurs sans encombrer la souris.
Niveau résolution et polling rate, tout le monde y trouvera son compte : le dpi est réglable à l’unité près verticalement et horizontalement de manière indépendante, de 50 à 8 200 dpi ; les quatre valeurs de polling rate disponibles répondent à tous les besoins.
Les 30 g d’accélération sont amplement suffisant afin de s’assurer que vos mouvements seront détectés même lors des mouvements frénétiques.
“[Les six boutons] sauront satisfaire les besoins de personnalisation des joueurs sans encombrer la souris.”
Le rétroéclairage est relativement simpliste, mais quelques options de personnalisation primordiales sont malgré tout présentes.
Design et ergonomie
Le design de la Kult Promethium est sobre et classique : une forme simple, peu de boutons et un rétroéclairage discret sur la molette et le contour de la souris. Le logo de la marque est aussi éclairé, mais de manière bien moins intense.
Sur le dessus, le revêtement de la souris est en plastique mat pour une meilleure accroche. Sur les côtés, la surface est légèrement brillante et glisse parfaitement. Les trois boutons supplémentaires, quant à eux, attirent l’œil par leur revêtement lisse.
Les boutons principaux sont très bien conçus : ils sont très réceptifs à la pression sur plus de 3 cm (jusque derrière la molette, à peu près)
Les boutons latéraux sont ingénieusement placés : ils sont suffisamment hauts et rigides pour ne pas être pressés accidentellement, mais peuvent également être atteints aisément. Lors d’une utilisation en grip normal, les grandes mains préféreront probablement le bouton de devant, tandis que les petites mains appuieront plus naturellement sur celui de derrière ; mais dans les deux cas, la pression ne requiert aucun effort.
La glisse de la souris est assurée par ses trois larges patins, qui nous font oublier le poids élevé du périphérique (137 g). On retrouve également sous la souris un bouton permettant d’éteindre et d’allumer manuellement le rétroéclairage.
On peut dire que le câble tressé est la marque de fabrique de The G-Lab, et il remplit très bien son rôle : le câble est souple et solide, et il n’accroche absolument pas aux surfaces lisses ; cela permet un mouvement sans accrocs même quand le câble de la souris est en contact avec le bureau, par exemple.
Avec son design simpliste, la Kult Promethium marque presque un sans-faute. Son seul (gros) défaut : la molette. D’une part, elle est trop lâche, ce qui la rend légèrement imprécise. D’autre part, son emplacement est un peu trop large pour elle, si bien qu’il y a un léger jeu. Elle peut donc se décaler latéralement d’environ un millimètre.
“Son seul (gros) défaut : la molette.”
C’est clairement une erreur de design qui saute aux yeux et qui aurait dû être évitée. Quand la molette est décalée sur la gauche, on peut clairement voir l’intérieur de la souris. Au niveau de l’utilisation, cela se traduit par d’éventuels légers frottements lorsque l’on maintient un des boutons principaux enfoncés et que l’on fait tourner la molette. Mon inquiétude est que ce bâillement laisse des poussières s’insérer dans la souris et enrayer le mécanisme de la molette, mais seul le temps me le dira.
Logiciel
Le logiciel de la souris (téléchargeable sur le site officiel) propose de nombreuses fonctionnalités classiques et incontournables : le paramétrage de macros, le réglage des performances (DPI et polling rate), la personnalisation des boutons de la souris, et le choix des couleurs de l’éclairage. Le logiciel peut gérer jusqu’à cinq profils différents.
Ma première idée a été de créer deux profils, l’un avec un DPI élevé et l’autre avec un DPI faible, et de personnaliser un bouton afin de changer de profil en plein jeu. Le bon côté : ça fonctionne. Le mauvais côté : pour quelque raison, l’éclairage s’éteint dès que je change de profil à l’aide d’un bouton personnalisé. Le seul moyen de faire revenir l’éclairage est de redémarrer l’ordinateur ou de débrancher et rebrancher la souris…
“[…] L’éclairage s’éteint dès que je change de profil à l’aide d’un bouton personnalisé.”
Si les options de personnalisation de l’éclairage peuvent paraître limitées pour les plus fantaisistes (trois effets et 32 couleurs), voici leur principal problème : elles sont peu optimisées.
On peut choisir parmi trois effets intitulés « Seven color », « Cyclic magic » et « Single Breathing ». Outre les questions que soulèvent ces noms (pourquoi « color » au singulier ? Pourquoi « Breathing » avec un B majuscule ?), on peut se demander pourquoi le logiciel nous permet de choisir l’intensité de la luminosité : qu’elle soit réglée à 100 % ou à 25 %, on ne remarque vraiment pas la différence. Quitte à jouer la carte de la simplicité, on aurait pu se passer de cette option.
De même, le panneau sur le côté donne l’impression que l’on peut modifier les couleurs quel que soit l’effet employé ; en réalité, on peut seulement personnaliser la couleur du dernier effet.
Malgré ces points négatifs qui trahissent un manque d’attention portée au logiciel, les options basiques de personnalisation de l’éclairage permettent au moins d’accorder la souris au reste de vos périphériques.
“[…] [Le principal problème des options de personnalisation de l’éclairage] : elles sont peu optimisées.”
Même si les macros intégrées au logiciel ont une limite de 64 actions, c’est toujours un plus. Malheureusement, le logiciel ne supporte pas correctement l’azerty !
Côté performances, on peut modifier le DPI et le polling rate. On peut aussi dissocier la sensibilité verticale de la sensibilité horizontale. Aucun problème à signaler à ce niveau là : tout fonctionne et c’est tant mieux, car c’est ce qu’il y a de plus important pour une souris de gaming !
Conclusion
Voici donc une souris qui se contente de faire l’essentiel, mais qui le fait parfaitement… à quelques détails près. Son logiciel a des problèmes que l’on peut choisir d’ignorer, mais surtout, on ne pourra qu’être déçu de cette molette mal faite qui vient entacher d’un point noir le tableau autrement impeccable de la Kult Promethium. Elle saura malgré tout séduire grâce à son style direct. Son prix de 50 € fait d’elle un choix envisageable parmi ses concurrentes en « entrée de gamme, mais pas cheap ».
► Points forts
- Design simple, mais quasiment parfait
- Six boutons reprogrammables
- Rétroéclairage personnalisable
- Bon prix
► Points faibles
- Molette vraiment mal conçue
- Logiciel mal fini