Test Thermaltake Cronos Riing – Après les ventilos, le casque audio
Bien connu pour leur système de ventilation et leur boîtier, Thermaltake propose désormais une gamme plus large en proposant des produits “gaming”. Nous avons constaté que la marque savait y faire dans les autres domaines et elle nous le prouve une nouvelle fois avec un casque essentiellement centré sur le 7.1 virtuel et le RGB : le Thermaltake Cronos Riing.
Test Thermaltake Cronos Riing – Caractéristiques et aspect
Caractéristiques du casque :
- Haut-parleurs néodyme : 50 mm
- Fréquence de réponse : 20 Hz – 20 KHz
- Impédance : 32 ohms
- Sensibilité : 99 dB ( +/- 3 dB)
- Longueur du câble : 2 mètres
- Connectivité : USB
Caractéristiques du micro :
- Type de micro : omnidirectionnel
- Suppression du bruit : oui
- Impédance : 2.2 ohms
- Fréquence : 100 Hz – 10 kHz
- Sensibilité : -42 dB +/- 3dB
- Micro rétractable : oui (oreillette gauche)
- Contrôle du micro : commande sur le câble USB
Les caractéristiques du Cronos Riing sont louables. Il vous offrira des performances convenables si vous souhaitez vous offrir votre premier casque ou changer des modèles habituels. Sa fréquence de réponse est suffisante pour offrir une gamme plutôt riche en écoute tandis que la fréquence du micro pourrait être perfectible. C’est le cas sur le papier et nous le confirmerons pendant les tests.
Le Cronos Riing vous offrira des performances convenables si vous souhaitez vous offrir votre premier casque ou changer des modèles habituels.
Il s’agit là un casque fermé à conception circum-auriculaire. Cela signifie que la mousse présentant les oreillettes va englober votre oreille. Cela permet une bonne stabilité. Porté, le casque ne compresse pas trop la tête. Après des heures de jeu sans pause, on peut commencer à subir une pression un poil gênante sur la partie supérieure des oreilles. Cette dernière est atténuée grâce à double arceau ainsi qu’une mousse confortable. On aurait aimé qu’il englobe la tête de manière un peu plus significative. Les adeptes des casques qui se font oublier auront cependant de quoi se satisfaire.
L’arceau est d’ailleurs composé de trois coussinets qui évitent les replis lors de l’absorption due à l’écrasement sur la tête. Lorsqu’on le met pour la première fois, la longueur s’ajuste automatiquement. Le fait que l’on puisse orienter les oreillettes à 90° permet de trouver son aise assez rapidement. Concernant son aspect général, le Cronos Riing tient de ses cousins desquels il s’inspire. En effet on peut reconnaître le même style de fabrication que les ventilateurs de la même gamme (Riing). Son revêtement en tissu maillé, ainsi que le dragon entouré d’un cercle lumineux, lui donne un style qui en jette sans être excessif. Le micro est rétractable sur l’oreille gauche, ne peut s’illuminer que de rouge en son bout et se prolonge sur 98mm maximum. Le long câble de 2 mètres possède des renforts en plastique souple aux extrémités. Les risques de casse dus à l’usure du câble sont donc nettement réduits. Il est relié à l’ordinateur via une prise USB en plaqué or.
Son revêtement en tissu maillé, ainsi que le dragon entouré d’un cercle lumineux, lui donne un style qui en jette sans être excessif.
Test Thermaltake Cronos Riing – Utilisation
Lors de son utilisation, outre le fait qu’il soit assez confortable, constate que le Cronos Riing pas à rougir face à la concurrence. La qualité du micro est cependant perfectible. C’est le cas pour beaucoup de casques de cette gamme. On aurait aimé un peu plus de présence dans la voix que l’on retranscrit. En revanche, la réduction des bruits externes, qui se fait sur les côtés du micro, est très appréciable (surtout pour vos coéquipiers). Si vous utilisez un clavier mécanique ou écoutez de la musique tout en jouant avec vos amis, ces derniers ne seront que très peu voire pas gênés par ces bruits environnants (pour le peu que vous ayez fait les bons réglages, bien entendu).
Grâce à la télécommande située sur le câble, vous pouvez gérer le son comme bon vous semble. Vous pouvez ainsi activer ou non le 7.1, changer le mode d’égalisateur, ou encore couper le son. La pince présente sur cette télécommande est d’ailleurs bien pratique pour la fixer n’importe où. Concernant le rendu sonore du Cronos Riing, on peut dire qu’il est très satisfaisant, surtout avec le son dit “3D”. Il s’agit en réalité du surround 7.1 qui est virtuel sur ce modèle. Cela signifie que vous n’aurez pas un rendu aussi précis qu’avec un véritable casque surround 7.1. Cependant, les bruits d’explosion dans un Battlefield 1, les voix d’un coéquipier dans Overwatch ou les balles qui fusent d’un Call of Duty sont fidèlement retranscrits. Même si ces derniers auraient pu être plus précis, notamment au niveau des basses pas assez présentes, on peut dire que le Cronos Riing s’en sort bien. Lors du visionnage d’un film, la plage dynamique qu’offre le casque permet de profiter de la séance sans grande déception. Le fait qu’il n’insiste pas sur les basses permet un rendu souple et convaincant, si tenté que vous ayez bien activé le surround. Sans cela, le résultat est plutôt plat et manque de vigueur. En musique, il en va de même pour cette polyvalence qui ne va pas transcender vos tympans, mais vous contenter largement.
Les bruits d’explosion dans un Battlefield 1, les voix d’un coéquipier dans Overwatch ou les balles qui fusent d’un Call of Duty sont fidèlement retranscrits.
Côté logiciel, on retrouve des réglages assez pratiques qui viendront améliorer l’expérience. L’égalisateur 10 bandes permet de paramétrer le son tel que vous l’aimez selon l’utilisation que vous faites du casque. Vous pourrez d’ailleurs changer de profil d’écoute d’une simple pression sur la télécommande. Il permet également de changer les paramètres RGB. Il faut savoir que le logiciel n’est pas obligatoire pour utiliser le casque.
Test Thermaltake Cronos Riing – Conclusion
Thermaltake émarge sa gamme de produits informatique vers un domaine parfait pour la compléter : le gaming. Le Cronos Striing est un bon casque, et contentera une bonne partie des joueurs ayant besoin d’un appareil qui fait le boulot. Son allure solide et son look lui donnent un aspect crédible et original face à ce dont on a l’habitude de voir. Étant sous la barre des 100 € (autour des 85€ pour être plus précis), il est clair que ses caractéristiques ne sont pas à tomber par terre. Cependant sa polyvalence vous offrira une expérience homogène que vous regardez un film, écoutez de la musique ou que vous jouez (surtout avec le rendu “3D” du surround 7.1 virtuel).
► Points forts
- Look sobre malgré la présence de LED RGB
- Polyvalent (film, musique, jeu, il sait tout faire)
- Des coussinets sur les oreilles, des coussinets sur le crâne, tout confort
- Le logiciel complet et non obligatoire
► Points faibles
- Chauffe un peu à la longue sur les oreilles
en tant que poteur de lunettes , point important : il serre au niveau des oreilles ou est lache ?
Il est plutôt lâche, c’est ce que je lui reproche un peu d’ailleurs. Il sert un peu sur la partie supérieure de l’oreille au bout de quelques heures mais c’est léger. Si tu portes des lunettes, ça devrait le faire !
"On aurait aimé qu’il englobe la tête de manière un peu plus significative. Les adeptes des casques qui se font oublier auront cependant de quoi se satisfaire."