Un groupe de hackers a réussi à lancer un système d’exploitation Linux sur une Nintendo Switch, ouvrant un champ de possibilités pour de futures exploitations.
Hack the Planet
Une nouvelle console est toujours synonyme de champ en friche pour les hackers en herbe. Souvent un défi relevé pour la gloire du “prems“, le premier qui arrive à plier la machine à sa volonté est sacré “Dieu des Hackers” et montrera la voie d’applications encore insoupçonnées pour la console (et oui, jouer à des jeux piratés est aussi une de ces possibilités).
Si la Switch a déjà connu des failles de sécurité par le passé, les pirates n’ont jamais pu exploiter grand-chose puisque vite corrigées par Nintendo. Cependant, un groupe de hackers nommé Fail0verflow, s’est vanté sur Twitter avoir réussi à lancer Linux sur la petite console hybride, photo à l’appui.
https://twitter.com/fail0verflow/status/960894909304786945
Réussir à lancer Linux sur une machine est une grande étape dans le monde du hacking, puisque cela démontre que tout le système est accessible et la console est totalement ouverte à différentes exploitations. De plus, les hackers affirment que la faille n’est pas logicielle et qu’elle ne peut être patchée de manière conventionnelle et ne nécessite pas dans l’absolu de matériel spécialisé.
In case it wasn't obvious, our Switch coldboot exploit:* Is a bootrom bug* Can't be patched (in currently released Switches)* Doesn't require a modchip to pull offhttps://t.co/LLadlEmm44
— fail0verflow (@fail0verflow) January 16, 2018
À partir de maintenant, tout est possible. On attend une éventuelle réaction de Nintendo qui, depuis sa Wii qui a été piratée en masse, prend sûrement cette exploit très au sérieux.