Le PDG de Mundfish, studio derrière Atomic Heart, a bien voulu donner quelques informations sur son futur titre soviétique rétrofuturiste.
Robo-Sta
L’étrange Atomic Heart a réussi à taper dans l’oeil des joueurs, mais aucune information tangible n’a été communiquée en marge du trailer sorti en fin de semaine dernière.
Interrogé par PC Gamer, Robert Bagratuni, PDG de Mundfish basé à Moscou, a accepté de se confier au magazine afin de donner quelques pistes pour se faire une idée de quel genre de jeu est Atomic Heart.
Atomic Heart a été conçu comme un jeu open-world. Nous voulons laisser le joueur choisir sa séquence d’actions plutôt que de limiter sur une voie linéaire.
Le monde du jeu est en fait toute l’Union soviétique. L’énorme infrastructure qu’est le réacteur 3826 est un gigantesque complexe qui se répand sur toute la carte. Les bâtiments principaux sont reliés par des voies ferrées.
Sur la question de savoir si Atomic Heart est un shooter : c’est parfois le cas. Tout dépend si vous trouvez des munitions.
La question est ensuite posée sur l’aspect délirant du jeu et sur les différentes influences qui aurait pu inspirer l’équipe de développement, comme un certain Metro qui est cité.
Il n’y a pas de réponse simple. Artyom, l’auteur du synopsis d’Atomic Heart, a travaillé sur ce script depuis plus de 7 ans. Puisque lui-même et certains autres membres de l’équipe sont nés dans l’URSS, beaucoup d’idées sont venues de cette époque.
Beaucoup [comparent Atomic Heart] avec BioShock ou Fallout, mais en fait, nous nous sommes inspirés de l’atmosphère de notre enfance, avec les livres avec lesquels nous avons grandi, comme Strugatsky, Lem ou Harrison.
Cette fantaisie a une place spéciale dans la vie d’un citoyen soviétique. Et quand vous mélangez Internet, la robotique, l’Union soviétique et des tickets de rationnement, cela donne Atomic Heart.
En fait, là où on n’attendait pas le jeu, c’est que ce dernier raconterait une histoire d’amour dans un environnement plus qu’hostile à une vie romantique. Le protagoniste devra retrouver sa chère et tendre dans le vaste complexe.
Le héros est d’ailleurs décrit comme fou, mais terriblement inventif, d’où l’implémentation d’un système de crafting complet dans Atomic Heart.
L’arme du personnage principal a été réalisée de manière post-apocalyptique. Il est fou, mais loin d’être bête. Il sait souder et travailler avec la technologie. Les armes sont assemblées depuis diverses pièces métalliques, récupérées sur des robots, de l’électroménager ou des fragments obtenus pendant l’aventure. Absolument tout ce que vous croiserez sur votre chemin pourra être utilisé comme une arme mortelle.
L’approche avec les armes de corps à corps est la même : à partir de tout ce que vous pourrez trouver.
En attendant Atomic Heart, Mundfish lâche déjà un premier jeu afin de mieux expérimenter son monde étrange. Nommé Soviet Lunapark VR, ce dernier est un rail shooter exclusif à la VR. Le jeu utilisera le moteur et les environnements d’Atomic Heart afin de familiariser un peu les joueurs avec son univers. Soviet Lunapark sera disponible vers la fin du mois.
Quant à Atomic Heart, le jeu est déjà listé sur Steam avec une date de sortie toujours prévue pour 2018. Mundfish espère pouvoir nous partager bien plus d’informations d’ici les trois prochains mois.
Atomic Heart sera disponible courant 2018 sur PC et PS4.