Avoir le prometteur Phantom Doctrine – entre autres – dans son écurie ne suffit pas, Good Shepherd prend de l’ampleur et, à ce titre, il compte bien acquérir des droits pour publier des jeux prenant leurs racines dans le septième art.
Money talks
Good Shepherd appartient au déjanté et rafraîchissant Devolver Digital mais a récemment reçu le soutien financier d’investisseurs chinois, ce qui lui permet de dépasser le cadre de son budget habituel, apprend-on du côté de GamesIndustry.biz. La firme souhaite carrément viser des “licences de film populaires“.
Précédemment connu sous le nom Gambitious, plateforme de financement participatif et éditeur de jeux indépendants, la transformation en Good Shepherd a permis de mettre définitivement de côté le premier aspect au profit du deuxième et d’accueillir Ben Andac, un ancien producteur made in PlayStation.
Depuis lors, l’entreprise s’affaire sur sa stratégie de portefeuille. Au cœur de cette stratégie, la volonté de publier des jeux de tous genres, du moment que le concept est de haute volée. Par ailleurs, l’éditeur vise désormais des enveloppes de financement plus importantes (passant de 600 000$ en moyenne à plus d’un million de dollars, sachant qu’un titre en cours d’élaboration frôle les trois millions) et les licences tirées du cinéma.
Nous pensons que c’est une bonne combinaison. Nous construisons des relations avec les ayant-droits, les studios, et c’est à nous de trouver le bon développeur pour la bonne licence. Il faut que ce soit une bonne association.
Note : qui dit investisseurs dit pression financière, quid de l’indépendance de Good Shepherd en matière de choix de collaborateurs, jeux à développer, etc. ?