Capcom a enfin révélé Devil May Cry 5 lors de l’E3 2018, quelques mois après des fuites massives sur la prochaine itération de la célèbre licence. Dans une interview, les développeurs ont précisé ne vouloir faire aucun sacrifice, qu’il s’agisse de qualité visuelle ou de fluidité.
Eyes may not cry
Des développeurs clés de Devil May Cry 5 se sont entretenus avec le magazine japonais Famitsu (comme le rapporte Siliconera) et en ont profité pour révéler un certain nombre de détails concernant le jeu qui sera jouable lors de la Gamescom le mois prochain.
Visuellement, le but est de s’approcher au maximum du photoréalisme. Les développeurs cherchent la qualité visuelle mais ont bien conscience de l’importance de la fluidité dans une licence telle que Devil May Cry, c’est pourquoi l’objectif est de concilier la beauté graphique avec la barre des 60 FPS – l’équipe vise l’esprit Devil May Cry.
Tout le problème de Capcom a justement tourné autour de ce mix photoréalisme/fluidité, tout simplement car le premier éloigne le deuxième dans le cadre d’un jeu aussi dynamique que Devil May Cry 5. Ainsi, des ajustements ont été opérés afin de réconcilier les deux concepts. Par exemple, il ne sera plus possible de passer les animations de mouvement pour aller plus vite, car la dimension photoréaliste donnait un résultat très bizarre. Capcom appelle cela “la troublante vallée de l’action”.
L’équipe a donc travaillé d’arrache-pied pour trouver une solution afin que le photoréalisme et l’impossibilité de faire ce qu’on appelle du motion skipping ne se traduisent pas par une sensation de lenteur.
Petite anecdote pour terminer : toujours dans la perspective du photoréalisme, les développeurs ne se sont pas contentés de faire des scans 3D des acteurs, ils l’ont également fait pour les vêtements.
Devil May Cry 5 se déroulera quelques années après Devil May Cry 4 et sera disponible au printemps 2019 sur PC, Xbox One et PS4.