Des journalistes au TGS ont découvert que Devil May Cry 5 donnera la possibilité aux joueurs d’acheter des orbes rouges contre de l’argent réel.
Un chasseur de démon mérite salaire
Certaines personnes qui ont pu tester la dernière démo jouable de Devil May Cry 5 au TGS 2018 ont pu avoir l’étrange surprise de découvrir un menu dédié à des microtransactions. Il n’est pas question d’acheter un joli costume ridicule à Dante ou Nero, mais bien d’acquérir des orbes rouges qui servent à améliorer les personnages, facilitant ainsi le jeu.
C’est gamespot qui a été le premier à relayer le poteau rose et, depuis, la communauté de joueurs a peur.
Pourtant, le game director de Devil May Cry 5, Hideaki Itsuno, ne s’en cache pas et a justifié ce choix devant le journaliste :
En donnant aux gens la possibilité d’acheter des Orbes rouges, c’est quelque chose que nous voulons offrir aux gens en tant qu’option. S’ils veulent gagner du temps et veulent simplement tout obtenir en même temps, ils peuvent le faire. Mais d’un autre côté, je ne pense pas que vous devriez débloquer tous les mouvements. Vous devriez pouvoir jouer comme vous le voulez.
Ok, c’est donc les éternelles excuses du “c’est optionnel” et du “c’est pour ceux qui n’ont pas de temps”. Seulement : est-ce que la courbe de progression sera similaire aux précédents Devil May Cry ou une augmentation des prix insidieuse des capacités et/ou une rarification des Orbes pousseront certains joueurs à faire chauffer la carte bleue ? Impossible de savoir tant qu’on n’a pas fini le jeu au moins une fois.
Fierté et accomplissement
Itsuno ne s’arrête pas à ces deux arguments, et ira même justifier le choix des microtransactions d’un point de vue de game design, sous-entendant que tout a été calculé pour reste un minimum juste :
C’est intéressant parce que, du point de vue du game design, nous pensons à deux choses différentes lorsque nous fixons les prix des coups spéciaux, des compétences et des capacités. Les choses que nous pensons que les gens devraient vouloir obtenir en premier sont moins chères. Donc, les gens penseront: «Oh, ce n’est pas cher, alors je vais juste acheter ça». Mais nous rendons plus coûteuses les choses qui seront plus difficiles à utiliser et à maîtriser. En partie parce que vous économisez pour ceux-là, vous ne pourrez pas acheter autant de compétences que vous voulez, mais vous aurez alors le temps de les maîtriser [avant de passer au suivant]. Vous devez donc prendre la décision d’acheter les choses les moins chères ou d’économiser, d’obtenir ce qui a beaucoup d’impact, qui, mais vous demandera du temps à apprendre et à perfectionner.
En gros, cela ne change pas vraiment des jeux précédents. C’était en effet déjà le cas. Du coup, la justification de l’introduction des microtransactions est un petit peu… vaseuse. On verra bien.
Devil May Cry 5 sera disponible au printemps 2019 sur PC, Xbox One et PS4.
"[…]Mais nous rendons plus coûteuses les choses qui seront plus difficiles à utiliser et à maîtriser[…]"
Euh…ça veut dire quoi ça ? Que pour avoir tout les combos liés à un équipement on va devoir farmer les missions pendant 3 plombs ou passer à la caisse ?
"C’était en effet déjà le cas. Du coup, la justification de l’introduction des microtransactions est un petit peu… vasELINE…"
Voilà, j’ai corrigé pour vous.
Non mais sérieusement quoi… Capcom et EA se font la guerre pour savoir qui a la politique commerciale la plus pourrie ? Ou celui qui va le plus pourrir ses jeux de micro-transactions ?
Le pire ça reste ça :
"[…] justifier le choix des microtransactions d’un point de vue de game design, sous-entendant que tout a été calculé pour reste un minimum juste[…]"
Les mecs ont pas dû entendre parler de Battlefront II…