Vivendi a confirmé qu’il revendra toutes ses parts d’Ubisoft. La boîte de Vincent Bolloré ne veut plus rien avoir à faire avec l’éditeur français.
Vade retro
C’est une sacrée affaire l’histoire du business du jeu vidéo qui se termine. Dans un communiqué de presse paru le 26 septembre, Vivendi a promis à Ubisoft qu’il revendrait toutes ses parts de l’éditeur français. La deadline est fixée au 7 mars 2019.
Vivendi s’est engagé envers Ubisoft à avoir cédé la totalité de ses actions au 7 mars 2019, date de livraison. Vivendi garde en outre l’engagement pris en mars 2018 de ne pas acquérir d’actions Ubisoft durant une période de cinq ans.
On se rappelle l’année dernière qu’avait eu lieu un sacré bras de fer entre Vincent Bolloré et les frères Guillemot. Vivendi avait commencé à accumuler les actions afin d’essayer de s’accaparer le plus de sièges possible au conseil d’administration.
Vu l’hostilité des autres actionnaires, des employés et des joueurs à propos cette manoeuvre, Vivendi a préféré se rétracter et a décidé de revendre toutes ses parts. Une partie de ces parts avaient d’ailleurs été racheté par Tencent. On ne sait pas si c’est mieux.
Dans le deal, Vivendi s’était engagé à ne pas acquérir d’actions d’Ubisoft sur 5 ans, preuve que la société n’y voyait plus d’intérêts pour l’instant.
Parce que franchement, un E3 sans l’accent franchouillard d’Yves Guillemot en live streaming, ce n’est pas vraiment un E3.