Dans sa lutte contre les menaces extérieures, la DGSE va se pencher sur le cas des jeux en ligne comme World of Warcraft ou Fortnite dont l’utilisation pourrait être détournée pour transmettre des informations sensibles.
Le bureau de League of Legends
L’info insolite de cette semaine, c’est le fait que les services de renseignement français s’intéressent de près aux jeux vidéo en ligne dont la popularité ne cesse de croître. Une offre de stage indique que la DGSE cherche à apprendre comment extraire des informations dans des échanges entre joueurs, révèle Le Monde.
Bon, vu que ce n’est qu’un stage de 6 mois, ce n’est pas comme si le projet devenait tout d’un coup une priorité pour le service, mais il a été déjà été prouvé par le passé que de nombreux logiciels, dont des jeux vidéos, ont été détournés de leur utilisation première pour arriver à transmettre des informations. Il s’agit sûrement pour la DGSE d’explorer différentes techniques.
On peut être tout de même surpris par le fait que la liste de jeux visée est assez précise : “PUBG, Fortnite, Counter-Strike, World of Warcraft, League of Legends”. Le but de l’initiative est de pouvoir répertorier quels sont les jeux qui ont le potentiel de servir de canal de communication détourné et développer un moyen d’intercepter ces communications.
Alors — on vous voit venir — il n’y a pas vraiment de quoi paniquer. Si la perspective se faire fliquer jusque dans notre passe-temps favori n’est pas vraiment réjouissant, il est sûrement impossible de surveiller absolument tout le monde (on a pas les moyens de la CIA, ou de la NSA, hein ? #Snowden). Il y a fort à parier que seules des personnes déjà sous haute surveillance seront visées par de telles méthodes.