Acer a présenté ses deux futurs PC portables qui seront le fer-de-lance de sa gamme Predator : une mise à jour du Helios 300 et le tout nouveau Helios 700.
On se refait une santé
Acer est très fier de sa gamme Predator qui se vend comme des petits pains à LED RGB, et il le fait savoir en continuant de faire évoluer ses modèles destinés aux joueurs mobiles qui ne veulent pas s’encombrer d’une station de travail complète.
Dans un premier temps, la marque taïwanaise a présenté une mise à jour de son best seller, le Helios 300.
Le châssis est désormais majoritairement composé d’aluminium et le clavier a été légèrement redesigné, mais ne possède pas de feature particulière. Pas de changement sur l’écran IPS 1080p qui tourne toujours à 144Hz 3ms.
Le Helios 300 sera disponible en deux tailles : 15 ou 17 pouces. En restant assez sobre mais avec ses lignes agressives caractéristiques, la machine fait entre 23 et 25mm d’épaisseur selon la taille de la dalle. Avec un poids qui n’excède pas les 3 kilos, on apprécie.
Cette version rafraîchie troque une GTX 1060 contre une toute nouvelle RTX 2070 Max-Q Design, ce qui devrait offrir une puissance graphique suffisante pour faire tourner des titres récents de manière confortable. Pour les envies les plus modestes, il est possible de choisir une RTX 2060 ou une carte GTX “de dernière génération” encore non précisée.
Le portable profite également d’un processeur Intel i7 de 9e génération, mais le modèle précis n’a pas encore été dévoilé. Sinon, il sera possible de choisir un 8750H ou 8300H de 8e génération pour un peu moins cher.
La RAM n’est pas en reste et le Helios peut en embarquer jusqu’à 32Go, cadencée à 2666MHz. Une option permet d’avoir deux SSD PCIe NVMe en Raid 0 pour des performances de lecture/écriture toujours plus rapides, en plus de pouvoir atteindre le Terraoctet. En supplément, jusqu’à 2To de HDD mécanique peuvent combler tous vos besoins de stockage.
Niveau fonctionnalités, une touche Turbo permet d’overclocker le système sans transition et le Killer DoubleShot Pro devrait permettre de jouer sereinement en réseau. Le système permet de faire fonctionner le Wi-Fi et l’Ethernet en tandem pour partager la bande passante et donner une priorité aux programmes qui en ont besoin, comme les jeux (évidemment, quoi d’autre). Ce n’est pas nouveau mais c’est assez apprécié pour les névrosés du ping comme not’ président.
La version de test faisait tourner Assassin’s Creed : Odyssey de manière satisfaisante en configuration Très Élevé (plus de 60 FPS) et la touche Turbo a permis de gagner instantanément une demi-douzaine de FPS. Merci Ubisoft d’avoir pensé et intégré un outil de benchmark en temps réel.
Le mode Turbo est activé.
Malheureusement, malgré le bruit ambiant de la salle de test, on pouvait entendre assez distinctement le système de refroidissement AeroBlade de 4e génération. À ne pas utiliser dans la pièce où dort votre moitié, donc.
Avec un prix de départ de 1200 $ aux États-Unis à partir du mois de juin, il en coûtera minimum 1500 € en Europe (et donc la France, on n’a pas voté le Frexit, nous).
Ça souffle
Exit le Helios 500 qui était absent de cette nouvelle génération de PC Predator, bonjour le Helios 700 qui prend la relève du Triton. En clair, le Helios 700, c’est le 500 mais en mieux, avec un atout étonnant dans sa manche.
L’allure générale est assez similaire, mais gagne un juste un centimètre de plus quand l’écran est replié pour atteindre les 42mm. Il fallait au moins ça pour arriver à caser une RTX 2080 dans la bestiole en tandem avec un i9 de 9e génération, une nouvelle fois gardé secret, pour un poids unique de 4,5 kilogrammes. La machine peut supporter jusqu’à 64Go de RAM. Ça fait beaucoup pour un portable.
Uniquement disponible en 17 pouces, la dalle est certes à 144Hz avec un temps de réponse de 3ms, mais pas de 4K ou de HDR en vue. Seulement du 1080p.
La carte réseau d’Intel est compatible Wi-Fi 6 et embarque également le système Killer DoubleShot Pro pour un trafic réseau “optimisé” et partagé entre le Wi-Fi et l’Ethernet.
Étonnant, le clavier embarque la technologie au nom pompeux MagForce pour ses touches ZQSD qui deviennent mécaniques linéaires. Ça ne clique pas, ce qui est déroutant, mais cela se fait sans réel effort, ce qui impacte vraiment le temps d’action. Même si le débat qui entoure les claviers mécaniques reste très subjectif, j’ai trouvé ça assez efficace et bien foutu. Il est juste dommage que cela ne se cantonne qu’à quatre touches.
Seulement, la fonctionnalité du Helios 700 la plus impressionnante concerne effectivement son clavier, mais pas là où on le croit. Toute la surface du clavier peut coulisser pour laisser apparaître deux zones de ventilation et une vitrine (oui) qui fait la part belle au système de refroidissement de la bête.
La longueur au niveau du touchpad se plie alors pour se transformer en repose-poignet assez bienvenu. On peut tout de même avoir des craintes de robustesse sur le long terme au niveau de la charnière, mais la structure en aluminium semble faire le taf de ce côté.
Par contre, même si le système de refroidissement s’annonce comme particulièrement efficace, les spécimens présentés faisaient un boucan du diable, malgré le bruit ambiant d’une centaine de journalistes en train de rigoler sur des blagues obscures de technophiles. Les touches de contrôle de l’overclocking et des ventilateurs AeroBlade pourront sûrement limiter les dégâts.
Malheureusement, à l’heure de mon passage, il n’a pas été possible de jouer sur le PC, toutes les sessions étant verrouillées.
Le Helios 700 devrait être lancé au mois de juillet avec un prix de départ de 2700 € par chez nous (toujours l’Europe). Oui, ça fait un peu cher, mais la première impression de ce premier rendez-vous est assez bonne. Le prix de l’excellence, sans doute.