Après de nombreux déboires, le MOBA de Trion Worlds, Atlas Reactor, fermera ses portes le 28 juin prochain, faute de rentabilité.
Panne de réacteur
On ne peut pas dire que l’on ne s’y attendait pas, le titre a subi une longue chute depuis sa sortie en octobre 2016. Avec son passage en Buy-to-Play, puis plus tard son retour au modèle Free-to-Play, Atlas Reactor a connu quelques déboires.
Ceux-ci ne se sont pas arrangés lorsque la société allemande Gamigo a racheté le studio Trion Worlds en charge du développement d’Atlas Reactor.
Proposant pourtant un gameplay original et intelligent, le titre ne peut désormais plus se maintenir (aka n’est plus rentable) et c’est via un communiqué sur le site officiel d’Atlas Reactor que Trion Worlds a annoncé la mauvaise nouvelle.
Le vice-président du développement de Gamigo et ancien producteur exécutif a déclaré :
Atlas Reactor était un jeu vraiment innovant développé par un groupe de gens passionnés et talentueux. J’ai eu la chance de voir notre équipe donner vie au monde d’Atlas chaque jour. Ils ont brisé les codes établis par d’autres jeux et une véritable communauté s’est créée autour du titre.
En dépit du support de ces fans, Atlas Reactor n’a jamais rencontré le succès nécessaire afin de subvenir à ses besoins et permettre de continuer le développement.
C’est dommage de voir ce chapitre arriver à sa fin, mais peut-être aurons-nous la chance de revisiter l’esprit d’innovation d’Atlas à l’avenir.
Suite à ça, les achats dans la boutique ont été fermés, et Trion Worlds a ajouté d’autres manières d’obtenir des produits qui n’étaient accessibles qu’avec de l’argent réel. Ensuite, le studio a augmenté de façon significative le gain d’XP, de Flux et d’ISO.
Si tout se passe “bien”, la fermeture des serveurs est prévue pour le 28 juin 2019. Pour les joueurs qui se seraient connectés du 1er janvier 2018 au 16 avril 2019, les développeurs ont un petit cadeau pour vous (faible compensation).
Atlas Reactor est disponible (plus pour longtemps) sur PC.
Encore un jeu avec un super univers et une super direction artistique qui ne survit pas à cause de son business model…