Pendant les jours de rencontres entre Sony et ses investisseurs, la firme revient sur le PlayStation Now, ses performances et ses ambitions.
Il faut bien que l’achat de Gaikai serve à quelque chose
C’est actuellement les Sony IR Days en ce moment : quelques jours de débats et de rencontres entre les personnes qui façonnent la marque et les gens qui détiennent le flouze. Des sujets de discussions passionnantes, donc. C’est ainsi l’occasion pour Sony de briller avec de beaux chiffres à montrer pour que les investisseurs continuent d’injecter de l’argent dans le constructeur japonais (et pas uniquement dans le jeu vidéo).
Après avoir révélé la performance de leurs jeux first-party, certaines promesses technologiques de la PS5 et même des ambitions à Hollywood, il était temps de se pencher sur le sujet qui obsèdent tous les actionnaires du monde de la Tech à l’heure actuelle (merci Google) : le Cloud Gaming. Si Sony cartonne toujours avec la PS4, il ne faut pas oublier que la marque possède une solution au nom toute trouvée : le PlayStation Now.
À l’heure actuelle, le PlayStation Now réunit plus de 700 000 abonnés. Ce n’est pas très impressionnant, mais avec un catalogue qui s’étoffe au fil des mois et l’arrivée du client sur PC, le nombre d’utilisateurs a augmenté de 40% en un an.
- PlayStation Now – Aujourd’hui
- 15 Data Centers
- 19 pays
- 780 jeux
- 170 éditeurs
Il ne faut pas oublier qu’il est dorénavant possible d’installer un jeu du catalogue compatible directement sur sa PS4. Ce n’est pas aussi fourni que le Xbox Game Pass du camp d’en face (en plus de ne pas avoir les mêmes ambitions), mais c’est ce qui s’en rapproche le plus.
Avec l’arrivée de Stadia et la solution xCloud de Microsoft, la concurrence va devenir de plus en plus rude et Sony prévoit déjà de gros investissements dans son service de Cloud Gaming et n’oublie pas d’évoquer son partenariat surprise avec Microsoft Azure pour mettre tout ça en place.
Tous ses aspects devraient s’améliorer à l’avenir, comme la prise en charge de résolutions supérieures au 1080p, naturellement plus de jeux et le renfort des ressources marketing du service. Sony a même déjà un peu de marge, puisque le service à l’heure actuelle peut déjà supporter près de 5 millions d’utilisateurs. Il faudra au moins ça pour supporter une croissance attendue de 50% par an.
Cependant, Sony ne veut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier et veut proposer le streaming comme une solution complémentaire voire de secours, cohabitant parfaitement avec les ventes physiques et dématérialisées. Comme ça, on ne fâche personne.
Ce n’est pas tout ça, mais je m’en vais jouer à Metal Gears Solid 4 sur mon PC parce que je n’ai jamais eu de PS3. Le progrès sauve.