Yves Guillemot a tenu à rassurer les investisseurs d’Ubisoft sur le coût de développement de jeux sur Google Stadia.
Cloud = Un PC qui n’est pas chez toi
On le sait maintenant, Ubisoft est très intéressé par Google Stadia, l’éditeur français ayant été le premier partenaire du projet Stream lors du développement de la plateforme de Cloud Gaming. Depuis on sait que les deux sociétés travaillent main dans la main pour développer ce qui semble être l’avenir du Jeu vidéo (selon certains), mais est-ce un pari risqué pour Ubisoft ?
Lors de la dernière réunion des investisseurs qui clôturait le premier trimestre de l’année fiscale, l’éternel PDG Yves Guillemot a voulu revenir sur ce partenariat, représentant un certain risque pour l’éditeur. Si la société investit de l’argent dans une nouvelle plateforme qui ne trouvera pas de preneurs, c’est du blé foutu en l’air, et les investisseurs n’aiment pas ça.
Seulement, pour le patron d’Ubisoft, ce n’est pas un vrai problème :
Les coûts supplémentaires pour s’assurer que les jeux fonctionnent bien sur Stadia ne sont pas si élevés. Cela fait maintenant partie de nos pipelines et nous entretenons de bonnes relations avec Stadia pour nous assurer que ce sera rentable pour nous.
Malgré ce discours rassurant, il faut quand même comprendre qu’un minimum de travail doit être fait. On a souvent pensé que les jeux Stadia d’Ubisoft étaient simplement les versions PC lancées sur des machines virtuelles en ligne, mais il semblerait qu’un travail d’adaptation et d’optimisation approfondi soit tout de même nécessaire. Mais il est évident que le boulot demandé ne devrait pas être plus compliqué que de porter un jeu sur une console concurrente, les titres étant déjà pensés pour le multi-plateforme.
On devrait donc s’attendre à une sortie systématique sur Stadia de la majorité des jeux d’Ubisoft.