Warner Bros. n’a jamais cru au projet Joker, aujourd’hui l’entreprise s’en mord les doigts alors qu’une grande partie des profits file dans les poches des investisseurs, du réalisateur et de l’acteur principal.
Juste derrière The Dark Knight
Financé avec seulement 70 millions de dollars (pour info, Wonder Woman aurait coûté 149 millions ; Aquaman 160 millions), Joker vient d’atteindre 934 millions de dollars de revenus à travers le monde.
C’est plus que Wonder Woman, qui avait rapporte 821,8 millions, Batman v Superman: L’Aube de la Justice (873.6 millions) et surtout l’infâme Suicide Squad (746 millions. POUR CE TRUC). La hype étant toujours au rendez-vous, Joker remplit les salles encore aujourd’hui et devrait donc dépasser le milliard de dollars de recettes très bientôt, il sera alors juste derrière The Dark Knight (1.004 milliard).
Une bonne leçon pour Warner Bros. qui n’y croyait pas du tout, estimant que le ton grave et la violence (le film est R-Rated aux US, autrement dit réservé aux plus de 17 ans, sinon avec accompagnateur) ne lui permettrait pas d’atteindre quelque sommet que ce soit. Comme quoi, il faudrait voir à arrêter de penser que le public réclame des films faciles enrobés de guimauve avec un Thor obèse qui pète assis dessus.
Le truc, c’est que Warner Bros. y croyait tellement peu que l’entreprise récolte aujourd’hui ce qu’elle a semé : selon le Wall Street Journal, afin de réduire les risques, elle a fait appel à des investisseurs tiers et a accordé de grosses parts de profits à Phillips, réalisateur, et Phoenix, acteur principal. Au final, les investisseurs auront droit à entre 40% à 50% des profits, tandis que Phillips et Phoenix risquent de pouvoir se payer de très chouettes vacances bien méritées.
Voilà une histoire qui me réchauffe le cœur.