Avec l’année 2019 sur le point de s’achever, nombreux sont ceux ayant souhaité passer en revue les meilleurs jeux de la décennie. Malgré que War Legend comprend en son sein un rabat-joie (Citizen Erased) qui aime à rappeler que la nouvelle décennie commence en 2021, on s’est quand même dit que ce qui compte vraiment à la fin de la journée, c’est le clique. C’est exactement la raison pour laquelle on vous pond avec amour et délicatesse une petite rétrospective des 10 dernières années en une liste de 10 jeux, que l’on considère comme ayant le plus influencé l’industrie. Article garanti d’être réutilisé l’année prochaine !
The Elder Scrolls V: Skyrim
De bons jeux sous le sigle Bethesda, il y’en a eu plusieurs durant cette décennie : Dishonored (1 & 2), Prey, Doom, Wolfenstein II… mais le nom du studio/éditeur a résonné plus fort que jamais avec Fallout 76 le 5e opus de la presque légendaire série The Elder Scrolls, j’ai nommé Skyrim.
Il serait impossible de bien décrire en seulement quelques lignes le phénomène qu’a été le jeu à sa sortie. Des mois durant, YouTube était saturé de vidéos Fus Roh Dah (faut avouer que c’était souvent très drôle), la musique d’intro se voulait être un peu comme le “Let it go” du jeu vidéo, mieux encore, certains parents ont même appelé leur nouveau-né Dovahkiin (si si je vous jure).
Cette popularité démentielle, le titre ne l’a pas usurpée. Skyrim offre aux joueurs une aventure aussi épique qu’immersive, riche en centaines d’heures perdues à vagabonder dans les terres de Bordeciel truffées de quêtes en tout genre. Son moteur graphique plutôt impressionnant pour l’époque (vous lisez ça Bethesda ? J’ai bien précisé “POUR L’ÉPOQUE” !), sa direction artistique de haute volée et sa bande-son démente l’ont vite propulsé parmi les plus grands noms du RPG.
Sa plus grande qualité reste cependant sa communauté de moddeur. Vous pourriez refaire Skyrim de A à Z tous les ans et vivre une expérience différente à chaque fois tant il y a de mods à disposition.
De nos jours, Bethesda s’efforce corps et âme d’amener sa poule aux œufs d’or sur tous les supports existants – même nos frigos. Difficile de leur en tenir rigueur après un tel carton, mais pour le principe, on le fait un peu quand même.
League of Legends
D’accord, pour celui-là on triche un tout petit peu puisqu’il s’avère être sorti en octobre 2009 (on n’est plus à ça près). Il paraît cependant impossible de parler de cette décennie du jeu vidéo sans mentionner le mastodonte de Riot Games.
League of Legends a complètement changé la donne en ce qui concerne l’eSport — certains iront jusqu’à dire le jeu vidéo en général. Alors non, il n’est pas un pionnier de la compétition vidéoludique ; on peut remonter bien plus loin dans le temps pour cela. Néanmoins, il est celui qu’il lui a offert son âge d’or et à ce niveau-là, c’est un euphémisme.
En 2011, année de sa première saison compétitive, League of Legends s’apparentait à une sympathique LAN d’une centaine de personnes lors de son championnat du monde – plus ou moins la norme dans le milieu à ce moment-là. Deux ans plus tard, pour sa troisième saison, la finale du tournoi remplit un stade de foot entier et compte plus de 32 millions de spectateurs.
Depuis lors, chaque saison bat le record de la précédente avec des championnats du monde toujours plus spectaculaires. L’eSport est à présent sur toutes les lèvres : le moindre jeu à la composante compétitive désire sa part du gâteau. Quand on sait que le “sport électronique” fait du gringue aux jeux Olympiques, on peut les comprendre.
Outre un gameplay aussi solide que profond, un univers coloré et une pléthore de champions (147 personnages à l’heure où sont écrites ces lignes), LoL maintient une dynamique constante avec un nouveau patch toutes les 2 semaines, contenant de nouveaux skins, du rééquilibrage, de nouveaux événements, et plus encore. On ne peut que saluer le travail réalisé par les développeurs qui parviennent à tenir une cadence rarement vu dans un jeu vidéo.
Fortnite/PUBG
Bon, s’il y en a bien un que vous voyiez venir gros comme un BGF 9000 — ou peut-être pas — c’est Fortnite. Plus ou moins au même titre que League of Legends, le Battle Royale d’Epic Games a donné une nouvelle image du jeu vidéo aux yeux du grand public en s’imposant très vite comme un phénomène culturel à part entière. Voir des célébrités s’élancer dans la fameuse danse est presque devenu une norme, sans parler de l’omniprésence du titre sur Twitch et sur la scène eSportive.
Cela étant dit, Fornite doit sa monumentale popularité à un autre jeu du même genre, à savoir PlayerUnknown’s Battlegrounds. Ce dernier, né de l’esprit de Brendan Green et des fourneaux de PUBG Corporation, a été le véritable déclencheur de la folie Battle Royale. À la sortie de son accès anticipé en août 2017, PUBG rencontre un succès délirant, jusqu’à afficher 3 millions de joueurs simultanés sur Steam quelques mois plus tard.
Malheureusement, le jeu présente de sérieux problèmes techniques, si bien que les PC les plus performants peinent à le faire tourner. Il finit alors par se faire voler la vedette par Fortnite, gratuit, mais aussi bien plus stable et donc plus accessible, surtout pour de jeunes audiences.
Malgré les efforts considérables de PUBG Corporation l’an passé pour optimiser son jeu et rectifier son code semblable à un gruyère, l’âge d’or de PlayerUnknown’s Battlegrounds était déjà derrière lui. Il reste toutefois aux mains d’une base de joueurs solide, même si comme les autres jeux du genre, il se tient dans l’ombre de celui d’Epic Games.
Au final, Fortnite s’avère aujourd’hui l’indétrônable BR numéro 1 et vu l’hyperactivité des développeurs (pour ne pas dire “heures supplémentaires massives”), il n’est pas prêt de rendre sa couronne.
The Last of Us
Sur bien des aspects, The Last of Us est un ovni au sein de la sphère vidéoludique. Là où une bonne partie des jeux utilisent les zombies (ou des équivalents) comme excuse pour satisfaire les excités de la gâchette, le titre de Naughty Dog part à contre-courant. L’action laisse place à la contemplation, au fil d’une histoire aussi fascinante qu’émotionnellement douloureuse dans une ambiance oppressante à souhait.
Jamais le terme “survie” n’avait eu autant de sens que dans The Last of Us. N’importe quelle situation est sujette à nous faire ressentir un stress sans commune mesure ; on est sans cesse obligé d’être sur nos gardes si l’on veut éviter les mortelles confrontations avec des infectés, voire parfois des humains. La plupart du temps on se retrouve tiraillé par de magnifiques panoramas, dont la jouissance rétinienne n’a d’égale que l’angoisse qu’elle procure.
Au-delà des infectés, militaires armés jusqu’aux dents et autres dangers générateurs de cheveux blancs, on découvre aussi les deux protagonistes, Joël et Ellie, dont la relation représente le cœur émotionnel du jeu. Le rythme auquel on apprend à les connaître se veut si doux, si bien ajusté, qu’il titille d’une rare intensité la fibre sensible des joueurs les plus endurcis.
Soyons clairs, les papas/mamans de Crash Bandicoot et d’Uncharted ont délivré une véritable œuvre d’art. Rien à l’époque ne nous préparait à une telle claque, en dépit des attentes que The Last of Us suscitait avant sa sortie. Le titre occupe maintenant une place à part dans le monde du jeu vidéo, fier représentant d’une catégorie qui lui est propre et dont l’unique autre candidat possible ne peut être que sa suite.
Mass Effect 2
Qui l’eût cru ? Bioware n’a pas toujours été synonyme d’Anthem. Fut un temps où il laissait bouche bée le commun des mortels avec des jeux plus qualitatif les uns que les autres. Beaucoup d’entre eux, aussi vieux soient-ils, restent à ce jour des références en la matière comme les Baldur’s Gate. Le studio canadien est même à l’origine des derniers véritables bons jeux Star Wars en solo (avant la belle surprise de Fallen Order)… ce qui est peu dire quand on sait que la suite de Knights of the Old Republic — qui avait été repris par Obsidian Entertainment — remonte à 2004.
Bref, malgré ses récents échecs cuisants, Bioware n’en reste pas moins un studio de renom dont il ne faut pas oublier le palmarès. D’autant plus quand cela comprend la trilogie Mass Effect.
Parmi les 3 volets de la célèbre série de jeux Space Opera, Mass Effect 2 (2010) reste sans doute le plus marquant — en dépit de toute l’encre qu’a fait couler la controverse autour du 3. Encore aujourd’hui, peu de titres arborant l’étiquette RPG parviennent à donner autant de poids aux décisions prises par les joueurs.
Tout est construit autour de la relation que vous entretenez avec vos personnages ; chaque membre de l’équipe que vous avez formé est susceptible de passer l’arme à gauche avant d’apercevoir les crédits de fin. Une direction audacieuse qui produit au final une aventure palpitante dans laquelle le joueur est plus que jamais impliqué, laissant admirer dans la foulée des environnements à couper le souffle.
Par-dessus le marché, Mass Effect 2 perfectionne le système de combat instauré par le premier volet de 2007 avec pour résultat un gameplay globalement plus dynamique et jouissif. Pour être exact, cet épisode a amélioré point par point tous les éléments qui constituaient et faisaient le succès de son prédécesseur, au point de figurer au panthéon des géants de la science-fiction. Un space opera que même le meilleur des Star Wars ne parviendrait pas à faire rougir.
Divinity: Original Sin II
En 2013, peu de gens se douter qu’une simple campagne kickstarter aiderait à donner naissance à l’un des meilleurs RPG qui soit, ni même que cela serait suivi par la création d’une suite encore meilleure. En tout et pour tout, Divinity: Original Sin se veut être la preuve irréfutable que l’on peut faire du neuf avec du vieux ; le titre a ramené le jeu de rôle “old school” sous les feux des projecteurs sans perdre de vue une seule seconde son besoin de modernisation.
Résultat des courses, on a droit à un jeu passionnant qui côtoie les jeunes aventuriers en herbe tout en déclarant sa flamme aux rôlistes aguerris.
Trois ans plus tard, Larian Studios réitère l’exploit avec Divinity: Original Sin II. Lettre d’amour aux fans de RPG ? Non. À ce niveau-là, c’est tout bonnement une demande en mariage impossible à refuser. La passion des développeurs pour leur poulain se traduit par un monde encore plus riche, une ambiance incroyable et une écriture irréprochable, le tout sur un magnifique fond musical.
Le concept des personnages origines apporte une réelle profondeur à l’univers qu’on nous dépeint, en plus d’assurer, aux côtés des possibilités de personnalisations gargantuesques, des centaines d’heures de jeux sans une once de lassitude. Ajoutez à cela un système de combat à la dimension tactique prononcée et vous avez là l’un des plus grands RPG de tous les temps. Oui, rien que ça.
Mention spéciale à Larian Studios, qui sans se contenter de propulser le jeu de rôle au septième ciel, fait également preuve d’un amour sincère pour ses joueurs. Qu’il s’agisse de Divinity: Original Sin ou de sa suite, chacun d’eux s’est vu agrémenté d’une “Enhanced Edition” dont les ajouts justifient à eux seuls des centaines d’heures supplémentaires à errer dans les contrées de Rivellon. Le tout sans débourser le moindre centime supplémentaire. Bravo Larian.
Borderlands 2
Prenez Diablo, transformez-le en FPS, épicez avec du RPG et mettez le tout dans un monde à la Mad Max complètement barré et vous obtenez Borderlands. Une recette réussie plus tard, vous voilà alors face a Borderlands 2, pierre angulaire de ce qu’on appelle aujourd’hui Looter shooter.
Développé par Gearbox Software, Borderlands 2 n’est, sur le papier, qu’une simple réitération de ce qui faisait la popularité du premier volet : un univers déjanté dépeint sur fond de cel shading, avec des personnages hauts en couleur à la gâchette facile. Pourtant, il parvient à brillamment renforcer la formule de son prédécesseur. Plus complet, plus dynamique, plus rythmé, mais SURTOUT diablement plus jubilatoire — d’autant plus en coop — Borderlands 2 s’avance à bien des égards comme un titre inoubliable. En prime, le jeu affiche sans aucun doute parmi les meilleures VF qu’on ait pu voir dans le milieu.
De nombreux DLC ont vu le jour par la suite, dont 4 principaux. Si chacun de ses derniers a su tirer son épingle du jeu et justifier un nouveau passage à la caisse, l’un d’entre eux se tient au-dessus de tous les autres : Tiny Tina’s Assault on Dragon Keep. Non seulement le DLC fait ressortir le meilleur de Borderlands, mais il s’agit également d’une véritable déclaration d’amour au jeu de rôle de papier.
Les références pleuvent au travers d’une narration qui dépote, toujours supportée par un humour qui imprègne à jamais certains dialogues dans votre mémoire. Dans le cas où vous vous voudriez vous lancer dans l’aventure Borderlands aujourd’hui, Tiny Tina’s Assault on Dragon Keep est à ne manquer sous aucun prétexte.
Batman: Arkham City
Ah, la série Arkham. Très franchement, chacun des épisodes mériterait sa place ici (non, cela n’inclut pas Batman: Akham Origins). Avant le tout premier opus de la trilogie de Rocksteady, les super héros étaient loin d’être ce qui se faisait de mieux dans le monde vidéoludique. Quand il ne s’agissait pas de simples atouts marketing accompagnant la sortie d’un film, ce n’était bien souvent que des jeux au mieux sympathiques, que seuls les fans du produit d’origine parvenaient réellement à apprécier.
S’en est alors venu Batman: Akham Asylum en 2009, prouvant à tous qu’un jeu vidéo pouvait lui aussi émettre une passion sans fond pour les superhéros tout en portant fièrement les costumes moulants. La preuve, depuis on a même eu droit à un très bon Spider-man.
Pourtant, du haut de sa qualité d’excellent jeu, Asylum a surtout déroulé le tapis rouge à un incontestable chef-d’œuvre: Batman: Arkham City. Les murs resserrés de l’asile laissent ainsi place aux toits de la ville d’Arkham, sans ébranler d’un iota l’immersion dans un milieu hostile.
Néophyte ou Fan incontestés de l’univers du Dark Knight, quiconque n’a d’autre choix que d’être subjugué par la richesse inouïe du titre qui explore dans les moindres détails la légende de Gotham et de son célèbre détective. Cerise sur le gâteau, on a le droit à un Joker dantesque (doublé par Mark Hamil en VO, s’il vous plait !), sans parler des autres vilains iconiques qui n’ont pas à rougir de leurs représentations dans d’autres médias.
La parfaite suite en somme, qui est tout de même parvenue à laisser briller Batman: Arkham Knight, dernier volet de la trilogie. À travers un gameplay toujours aussi bon, un scénario qui tient en haleine, une mise en scène qui force le respect dans une Gotham plus belle que jamais, Arkham Knight a tout pour s’imposer comme la véritable star de cette série. Il a malheureusement souffert d’un lancement chaotique sur le PC maître course et de son parfois trop grand amour pour la Batmobile — du moins pour la presse.
Quoi qu’il en soit, chaque opus respire l’excellence, nous rendant plus qu’impatients de retrouver un jour un nouveau titre signé Rocksteady.
The Witcher 3: Wild Hunt
Une fois de plus, celui-ci ne devrait pas vous surprendre (quelque chose me dit qu’aucun ne le fera d’ailleurs). Le problème, soyons honnête, c’est que The Witcher 3 : Wild Hunt s’avère bien trop bon pour se voir omettre d’une liste incluant “les meilleurs”.
Développée par CD Projekt RED — imaginez un article des meilleurs studios de la décennie dès maintenant – et adaptée des célèbres romans d’Andrzej Sapkowski, la série de jeux The Witcher a conquis le cœur des joueurs dès le premier opus en 2007. Par la suite, ses deux sequels ont toutes deux marqué les esprits par les bonds techniques qu’elles représentaient, tout particulièrement Wild Hunt.
En effet, outre des graphismes au poil, The Witcher 3 a réussi haut la main là où beaucoup se vautrent encore aujourd’hui la gueule par terre : proposer un vaste monde ouvert, immersif et cohérent.
Cela est rendu possible entre autres grâce à une absence quasi totale de quêtes dites de “remplissage”, très (trop) communes dans les jeux estampillés “monde ouvert”. L’ensemble des quêtes, même les simples chasses, sont portées par une narration d’une incroyable finesse tout comme par une écriture extrêmement soignée qui fait rougir plus d’un RPG ici-bas.
En fait, on pourrait faire un dossier entier pour mettre en lumière tout ce qui fait de ce titre un chef d’œuvre. Tiré vers le haut par son ambition démesurée, le studio polonais est parvenu à recréer les aventures de Geralt de façon magistrale. The Witcher 3 est très vite devenu la référence en matière de RPG, mais surtout l’inévitable point de comparaison pour tout jeu s’approchant de près ou de loin de sa catégorie.
Notre sorceleur préféré n’a pas seulement offert l’une des meilleures expériences vidéoludiques, il a aussi redéfini les standards d’une industrie (comprendre par là les AAA) qui a bien souvent tendance à se reposer sur ses lauriers. Un jeu pas comme les autres, mené d’une main de maître par un studio pas comme les autres.
Dark Souls
Dark Souls, c’est la dark fantasy dans sa plus belle forme. C’est l’exemple d’un game design frôlant la perfection. C’est le jeu exigeant qui demande de se surpasser à chaque instant. C’est aussi un concentré de frustration qui met en danger le mobilier autour de nous.
Dans l’idée, les jeux présentés dans cet article ne sont pas classés d’une quelconque manière. Pour autant, si l’on devait placer un jeu au-dessus des autres, ce serait sans doute Dark Souls. Non pas parce qu’on le voit comme “meilleur” que l’ensemble des œuvres citées plus haut (le débat reste cela dit ouvert), mais bel et bien pour l’énorme influence que le titre de From Software a eue – et a encore — sur le jeu vidéo. Après tout, il a même donné son nom à un tout nouveau genre, le Souls-like.
Avant d’être assaillis par les puristes en quête de vérité : oui, dans l’ordre des choses, Demon’s Souls se veut être celui qui a mis à bas la formule que l’on connaît aujourd’hui. En somme, il aurait aussi le droit de figurer dans cet article. Néanmoins, en dépit d’une très bonne réception critique et commerciale, cette première itération de la série Soulsborn n’a pas rencontré un succès aussi retentissant que ses cadets, au point où beaucoup le voyaient à l’époque comme un jeu “niche”.
Il a fallu attendre Dark Souls, alors premier volet d’une trilogie, pour que la recette du studio japonais éblouisse l’industrie et inspire nombre de développeurs. À une époque où le joueur lambda aime être pris par la main, From Software est parvenu à redonner goût à la difficulté infernale. La forme ultime du masochisme par les pixels.
De Demon’s Souls à Dark Souls III en passant par Bloodborne, chacun d’eux a aidé à façonner l’un des genres les plus populaires du jeu vidéo d’aujourd’hui. Que ce soit sous la forme de titres indépendants comme Salt and Sanctuary ou Death’s Gambit, ou d’AAA tel que Nioh, The Surge 2 et tout récemment Star Wars Jedi: Fallen Order, Dark Souls a marqué la décennie d’une empreinte indélébile et tout porte à croire qu’il en fera de même avec la prochaine.