Après une année sans et une restructuration de la société, Starbreeze se retrouve sans soutien financier pour développer Payday 3.
“You son of bitch, i’m in”
Les deux dernières années ont été complexes pour Starbreeze. Après de nombreux soucis de gestions, des investissements peu fructueux et un flop total du Walking Dead d’Overkill, la société a perdu presque 80% de ses employés après une restructuration salvatrice, mais douloureuse.
Des DLC de Payday 2 sont à nouveau en développement. Starbreeze espère ainsi dégager du cash d’urgence grâce à une récente réduction des parts de Steam et une fanbase toujours aussi fidèle (le titre dépasse régulièrement les 20 000 joueurs en simultané). Cependant, l’avenir de la société réside dans une vraie suite attendue depuis un bail. Le développement du jeu est au centre de toutes les attentions, mais il y a cependant un hic : le titre n’a pas d’éditeur.
Jusqu’à maintenant, Starbreeze éditait ses propres produits, mais la restructuration et le manque de moyen doit sûrement pousser la société à trouver d’autres solutions. Lors du dernier bilan financier qui indique peut-être que le pire est derrière eux, le PDG Mikael Nermark explique ce choix a priori judicieux de ne pas se lancer dans l’aventure seul :
PAYDAY est la marque la plus importante de la société et nous recherchons un bon partenaire qui peut assurer la stabilité financière et possède les ressources de marketing et de distribution nécessaires pour assurer le meilleur lancement et le développement du produit possibles.
Le titre ne devrait pas sortir avant 2022, mais Starbreeze espère bien pouvoir annoncer un partenaire avant le second semestre 2020. Cela permettra de se concentrer sur le développement par la suite.
En parallèle, le jeu mobile Payday: Crime War cherche également un éditeur après le désintérêt d’Universal dans l’édition de jeux vidéo. C’est quand même pas la même limonade que le cinéma.