Et c’est Rocksteady qui le dit
Difficile d’estimer la hype réelle autour du prochain Rocksteady, toujours prévu pour le 2 février 2024. D’un côté, le développeur est plutôt respecté pour ses très bonnes adaptations de Batman, de l’autre, son Suicide Squad: Kill the Justice League a l’air de cocher toutes les cases du jeu-service les moins rassurantes. Eh bien, il semblerait que ces inquiétudes aient été entendues, puisque selon gamesradar, les créateurs ont tenu à préciser à PLAY Magazine que si, si, il y aura bel et bien du Arkham dans leur futur titre.
Pour citer très exactement Darius Sadeghian, le directeur produit du studio, Rocksteady “ne considère pas que le jeu ne s’inscrive dans une catégorie bien précise”. Ce qui est, ma foi, un point de vue comme un autre, mais pas forcément des plus évident à défendre quand son titre accumule à la fois : des promesses de missions, d’équipements et de skins supplémentaires, un Battle Pass, ainsi que – cerise sur le gâteau – un mode solo uniquement disponible grâce à une update post-lancement.
Nous savions que nous voulions créer un jeu coopératif à 4 joueurs, alors nous avons passé beaucoup de temps à concevoir nos personnages. […] Pour nous, il ne s’agissait pas de faire un jeu appartenant à un genre particulier. A la place, le but était de créer un sentiment de fluidité et de trinité entre tous nos systèmes de gameplay. Cela se reflète dans la façon dont les déplacements, les fusillades et les combats au corps à corps s’imbriquent quand vous jouez.
Les propos se veulent rassurants, même si d’aucuns souligneront que l’expression live-service game fait peut-être davantage référence à un modèle économique qu’à un genre à proprement parler… Mais quoiqu’il en soit le bonhomme semble sûr de lui, et a même assuré, comme on l’écrivait plus haut, que ce Suicide Squad était toujours “empli de l’ADN qui infuse la série Batman: Arkham”.
On ne demande qu’à y croire, mais l’interview s’attarde davantage sur les fonctionnalités sociales du titre, et son grand aspect “communautaire”. Et comme chacun sait, rien ne hurle “Batman: Arkham” autant qu’un leaderboard, de la compétition et des frimes pour dabber devant la plèbe.