Noir, c’est noir
Bohemian Pulp vient de partager une nouvelle bande-annonce de Let Bions Be Bygones, histoire de célébrer comme il se doit sa date de sortie calée au 30 avril prochain. Et oh, mais, que vois-je, que vois-je ? Ne serait-ce pas encore un jeu de détective dans une ville futuriste dystopique avec des néons partout et des gros pixels dégoulinants ?
D’accord, d’accord, Let Bions Be Bygones ne remportera sans doute pas la palme de l’originalité, mais en même temps, peut-on vraiment se lasser d’un tel trope ? Non mais regardez déjà ce que nous dit ce misanthrope de John Cooper :
Bienvenue sur la planète Terrahive. Une planète qui n’aurait jamais du exister. Complètement encroutée dans une maladie qu’on appelle l’humanité. Des corporations arcologiques et des ascenseurs spatiaux qui assombrissent ces couches d’édifices pollués. Surveillés par des cerveaux anciens vissés sur des machines et guidés par la cupidité, la corruption et l’immortalité.
Non mais allez. Avouez que vous entendez cette bonne vieille voix rocailleuse de quarantenaire émoussé par l’alcool, le tabac et la vie. C’est qu’il a forcément tout perdu ce John, et pour retrouver un semblant de dignité, il devra partir à la rescousse d’une gosse de riche, paumée au milieu de ce gigantesque dédale urbain.
Le jeu prendra la forme d’un point and click narratif, dans lequel le charmant détective devra tracer sa propre voie en suivant les décisions du joueur. Cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de puzzles, de gestion du personnage ou de son inventaire, mais d’après les concepteurs, tous ces éléments devraient être fusionnés de manière organique dans la narration. Quant à John Cooper lui-même, il pourra suivre différentes approches pour faire face à toutes les situations : une approche logique, empathique, cynique, ou violente. Chacune d’entre elles résultant bien sûr en une issue différente.
A l’heure où ces lignes sont écrites, Let Bions Be Bygones est prévu sur PC uniquement, et une démo est même déjà disponible sur Steam, si l’envie de vous plonger dans un polar futuriste vous démange.