Kotaku révèle que depuis son enquête sur les conditions de travail chez Rockstar, la situation s’est grandement améliorée dans au moins un de ses studios.
Résiste, prouve que tu existes
Vous commencez à nous connaître, les conditions de travail dans le milieu du jeu vidéo est une sujet qui nous prend à cœur, et la multiplication des enquêtes sur le sujet a révélé des choses dont on se serait bien passé. Entre l’incompétence des managers, le harcèlement au travail, un temps de travail infernal et la mauvaise considération de certains collaborateurs, il y en a pour tous les goûts.
Il est donc important de pointer du doigt ce qui ne va pas dans l’industrie afin d’être certain que les jeux qu’on aime tant soient réalisés dans de bonnes conditions. Je suis certain que la qualité d’un jeu est liée au mental des gens qui bossent dessus.
Avec dix studios répartis à travers le monde et presque 1000 personnes au générique de Red Dead Redemption 2, Rockstar fait partie de ces studios qui embrassent la culture du crunch, ses patrons ne supportant pas l’idée que ses employés bossent moins qu’eux (et ils travaillent beaucoup). S’étant fait une spécialité sur le sujet, le journaliste Jason Schreir avait signé une enquête sur les conditions de travail au sein de l’entreprise, et les conclusions n’étaient vraiment pas reluisantes. Cela avait fait grand bruit fin 2018 et avait égayé une certaine curiosité chez la presse et le public.
En fin de compte, il semblerait que remuer la merde ait enfin des résultats positifs, si on en croit toujours Kotaku. Souvent très mal considérés et surexploités, les testeurs contractants de Rockstar Lincoln (l’un des pires studios de la chaîne où travailler) seraient en train d’être embauchés en tant qu’employés à temps plein, les sortant d’une certaine forme de précarité. C’est le genre de situation que les studios aiment bien exploiter pour tirer un maximum des testeurs d’assurance qualité pour une paye minime.
La bonne nouvelle ne s’arrête pas là puisqu’il s’avère que depuis la publication de l’enquête de Schreier, les conditions de travail elles-mêmes se seraient améliorées, selon deux sources internes qui avaient déjà collaboré pou l’enquête. Le journaliste a relayé sur Twitter qu’il n’y aurait eu qu’un seul weekend de crunch depuis le mois d’octobre. Et encore, il était entièrement volontaire.
Ça manque de détails, mais si les contractants pensent que la vie est déjà un peu meilleure, c’est qu’il y a des raisons de le penser. En espérant que la tendance se développe dans l’industrie entière. On sait qu’elle n’aime pas la mauvaise pub.