L’univers du jeu indé a le vent en poupe depuis quelques années avec l’apparition de plusieurs plateformes de financement participatif et de suivi de projets indépendants. Steam par la suite a développé Greenlight. Et c’est par ce biais que nous découvrons AIRHEART. Un rogue-like fort sympathique que nous allons découvrir ensemble.
Au fait, c’est quoi AIRHEART ?
AIRHEART c’est un rogue-like “dieselpunk” (c’est mieux que “nuclearpunk” m’a t’on dit) venant tout droit des créateurs de Cloud Chasers et First Strike. Le jeu est développé par Blindflug, un studio de développement basé à Zurich. Nous avons eu la chance d’aller tester le jeu, pas à Zurich je vous rassure, et de discuter avec un des développeurs du studio.
Le principe d’AIRHEART est assez simple et fort jouissif. Vous incarnez Amelia, une jeune femme qui pilote un aéroplane et qui doit attraper des poissons volants à travers les nuages, découvrant par la même occasion des mondes flottants assez bien réalisés. Le but final est d’attraper le légendaire “Skywhale” lui promettant ainsi richesse et célébrité pour l’éternité.
Des images mieux que des mots
Vous avez donc compris qu’attraper des poissons volants n’est pas vraiment un hobby mais plutôt une nécessité pour développer son avion et survivre. En effet grâce à cela, Amelia pourra plus facilement se débarrasser des pirates en améliorant son avion via un panel d’armes et de fonctionnalités assez sympathiques qui vous permettent d’avoir différents styles de jeu en fonction de ce que vous préférez. Shotguns, snipers, mini-tourelles, un panel d’armement complet ainsi que des armures personnalisées augmentent les possibilités de manière considérable.
Ces améliorations vous permettront d’atteindre des niveaux supérieurs, augmentant la difficulté de manière conséquente. De nouveaux ennemis ainsi que des boss feront peu à peu leur apparition vous obligeant à revoir constamment la configuration de votre avion.
Un “die & retry” à leur sauce
AIRHEART adopte un fonctionnement de survie assez étrange qui comporte tous les aspect d’un die & retry. En effet, à tout moment, lorsque vous êtes en vol, vous pouvez appuyer sur une touche pour revenir immédiatement à votre base, située tout en bas de la map. Vous passez alors dans un mode de vol alternatif dans lequel vous descendez vers votre ilot en piqué en prenant soin d’éviter de toucher les éléments du décors sans quoi vous pourriez perdre ce qu’il vous reste de vie et passer ainsi en phase de crash (nous en parlerons plus bas).
Et c’est la que réside toute la difficulté malsaine du jeu. Si a tout moment vous pouvez partir, pourquoi le feriez vous ? Autant optimiser vos derniers points de vie pour attrapez quelques points supplémentaires et obtenir des bonus intéressants. Et là, c’est le drame, plus de vie, votre vaisseau entre en phase de crash… On jette la manette sur son chat en prenant soin de la retirer délicatement de son port USB, on s’auto flagelle à l’aide d’un martinet en soie. Les élements d’un die & retry sont bien présents.
Mayday mayday je veux pas tout recommencer !
Quand je parlais de die & retry à leur sauce, vous allez tout de suite comprendre la nuance. La phase de crash vous fait rentrer dans le même mode que celle de l’atterrissage sauf que dans celui ci, Amelia appelle son mari en pleurant à chaudes larmes et que votre vaisseau est plus difficilement contrôlable. Vous devez vous concentrer sur le point de crash qui doit absolument être la zone d’atterrissage. Vous y arrivez ? Pas mal, vous perdez uniquement ce que vous avez accumulé lors de cette session de vol et vous repartez tranquillement. Vous ratez l’atterrissage ? (et franchement c’est assez difficile de le rater) Vous perdez tout, TOUT, tout le contenu de votre jeu, on recommence à zéro, votre jeu est supprimé de la bibliothèque steam, votre copine vous largue et Manuel Valls vous retire la nationalité Française.
Alors, j’exagère certainement un tout petit peu, tenez vous en au fait que vous perdez uniquement tout le contenu que vous avez débloqué, mais encore une fois, c’est très difficile de manquer l’atterrissage.
Au final, t’en penses quoi ?
Et bien personnellement j’ai trouvé ce défouloir fort sympathique et je pense sincèrement qu’il trouvera sa place sur votre PC/console. D’après les informations que j’ai pu obtenir, le jeu sera disponible pour moins de 15 euros et arrivera sur steam en early access d’ici la fin de l’année. C’est donc abordable et la durée de vie est plus que plaisante tout en oubliant pas le fait que le jeu devrait évoluer avec le temps mais qu’il a déjà l’étoffe d’un titre complet. Je met sans problème ma confiance en cette équipe de développement et je me trompe rarement, pour preuve, je faisais confiance à No Man’s Sky.