Attendu comme un grand retour de Dragon Ball Z dans le monde du jeu vidéo, nous avons pu enfin mettre la main sur Dragon Ball FighterZ pour la première fois à la Paris Games Week.
L’héritage des Saiyans
Accessible sur le stand Bandai-Namco, Dragon Ball FighterZ était jouable seul ou à deux dans de simples combats. Seulement 11 personnages étaient jouables, mais ou pouvait déjà se faire une idée des persos clés du roster, réparties sur les trois arcs principaux de DBZ.
Le plus grand attrait de ce Dragon Ball FighterZ est que le titre est développé par Arc System Works, spécialiste japonais du jeu de combat avec des sagas comme Guilty Gear ou Blazblue dont les réputations ne sont plus à faire. Dragon Ball FighterZ triche un peu puisqu’il utilise le même moteur (toujours aussi bluffant) de Guilty Gear Xrd, avec une modélisation des personnages très proches d’un rendu anime alors qu’ils sont en 3D, avec une animation en stop motion rappelant énormément les sprites d’un jeu de baston 2D classique, étant alors en opposition avec un système plus conventionnel utilisé dans Street Fighter, par exemple. Le jeu est beau, lisible, fluide et certains effets spéciaux sont même dessinés à la main. Il est possible que l’on soit alors témoin du plus beau jeu tiré d’un anime, ayant un rendu proche du matériel original. Encore quelques années et on aura du mal à faire la différence entre un jeu vidéo et un anime.
ArcSys oblige, on retrouve un jeu de combat rapide avec de nombreuses mécaniques déjà présentes dans leurs autres softs : chain combos, sauts, super sauts, bursts (pour se dégager d’un combo), roman cancel (dépenser de l’énergie pour créer des combos plus longs), launchers ou autres systèmes avancés pour les joueurs de jeux de baston de niche sont présents, mais d’un autre côté, le jeu se veut être orienté grand publique pour satisfaire également tous les fans de Dragon Ball qui voudraient s’essayer au jeu. Les commandes des techniques spéciales ne sont pas jamais vraiment compliqués (simple quart de cercle associé à une touche la plupart du temps) et certaines actions qui auraient demandé des combinaisons de boutons sur d’autres jeux sont ici réalisables via une simple touche.
Kaio-ken X100
Une fois manette en main, on arrive à enchaîner des combos simples et on est époustouflé par la fluidité du gameplay. Certes, les personnages sont cantonnés dans une arène classique cloisonnée, à mille lieues des grands espaces liés à la série, mais la vitesse des personnages et les échanges de coups en font un vrai jeu Dragon Ball Z digne de ce nom. Après quelques matchs, on ressent que le jeu possède une certaine profondeur qui ne demande qu’à être maîtrisée, même si un joueur néophyte peut s’en tirer honorablement avec un peu de doigté et de retenue. On contrôle jusqu’à trois personnages en Tag qui peuvent prendre le relais du personnage jouer ou bien assister lors de super attaques.
Contrairement à d’anciens jeux DBZ où la taille du roster comptait plus que les mécaniques de jeux, on a le droit ici à l’inverse. Peu de personnages (dont un tiers du roster final qui sera en DLC), mais les détails portés à l’animation et leurs différentes attaques ont permis d’avoir des combattants qui se gèrent tous de manière unique (pas aussi poussé qu’un Guilty Gear tout de même) et permettre d’avoir des styles de jeu préférés, bien que l’on ai pas eu le temps de bien différencier les orientations des personnages. Le seul petit bémol évident pour l’instant serait les attaques spéciales — comme le Kaméhaméha — qui sont bien trop impressionnantes pour l’instant à l’écran, gâchant un peu la visibilité du jeu lors que notre personnage déferle tout son ki dans l’arène, cachant parfois l’adversaire qui se demande pendant l’animation s’il a bien réussi à bloquer l’attaque ou non. Avec quelques ajustements ou l’habitude des joueurs, ce petit problème ne sera plus.
RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Il y a pas à tortiller, même avec seulement trois matchs dans les pattes, on se rend compte que Dragon Ball FighterZ est le jeu que mérite la série légendaire d’Akira Toriyama depuis pas mal d’années. La solution était toute simple : recruter un studio qui sait ce qu’il fait, quitte à apporter son sel qui fait sa personnalité. Facile à prendre en main, dur à maîtriser, Dragon Ball FighterZ sera sûrement l’exemple parfait du jeu de commande adapté d’un autre support qui plaira autant aux fans de DBZ qu’aux férus de jeux de baston 2D. Il manque plus que Daisuke Ishiwatari à la musique et c’est le combo gagnant.
Bilan : Très bon
Aperçu Dragon Ball FighterZ à la PGW 2017
Dragon Ball FighterZ sera disponible en Europe dès le 26 janvier sur PC, PS4/Pro et Xbox One/X.