À peine un mois avant la sortie officielle du titre, Monolith Productions court le monde pour présenter La Terre du Milieu : l’Ombre de la Guerre, suite tant attendue de l’Ombre du Mordor. De passage à Paris, nous avons été conviés à venir massacrer de l’orque dans la joie, le sang et la bonne humeur.
Aperçu La Terre du Milieu : l’Ombre de la Guerre – On prend les mêmes et on recommence
Bonne nouvelle, les joueurs du premier opus ne seront pas dépaysés puisque l’on retrouve exactement les mêmes contrôles et les mêmes mécaniques. Nous dirigeons Talion sur une carte volcanique de nuit, peuplée de camps orques. On sent clairement que Monolith a fait des efforts sur la sensation de vide de certaines zones. En effet, celles-ci renferment désormais beaucoup plus d’ennemis et de vie que dans l’Ombre du Mordor. Autre excellente nouveauté : il est désormais possible de se déplacer à dos de Caragor autant de temps que nous le souhaitons. Sur simple pression d’une touche, le gentil toutou se pointe pour nous porter sur son dos. Il est toujours aussi agréable de le monter pour partir au combat ou escalader des obstacles à toute allure. Une autre touche nous permet d’appeler jusqu’à trois compagnons orques corrompus afin de les faire combattre à nos côtés et ainsi renverser la vapeur en cas de besoin.
Sur simple pression d’une touche, le gentil toutou se pointe pour nous porter sur son dos.
Hormis quelques textures “crados” (les volcans en fond par exemple), le jeu est très beau et fluide (les machines étaient équipées de GeForce GTX 1080). Les orques sont toujours aussi réussis, tant sur le character design diversifié que sur les dialogues et doublages. Nous regrettons cependant le manque d’expression faciale de Talion, constamment vide, les yeux écarquillés, venant de trouver réponse à l’existence de la vie. Le système de combat façon Batman est toujours de la partie et procure de bonnes sensations (surtout quand il s’agit de couper des têtes). L’IA demeure tout autant aveugle en phase d’infiltration que dans l’Ombre du Mordor, celle-ci ne nous repérait pas après des erreurs de déplacements à courte distance. Elle reste cependant débrouillarde au combat, principalement les chefs qui ne vous feront pas de cadeaux.
Aperçu La Terre du Milieu : l’Ombre de la Guerre – Le menu et le stuff
En échange de points de pouvoirs durement gagnés au combat, nous pouvons activer une seule amélioration (parmi une ou trois possibles) pour chacune de nos diverses compétences à orienter en fonction de votre style de jeu. Concernant l’inventaire, nous pouvons nous équiper d’une épée, d’une dague, d’un torse, d’une cape et d’une bague. Chaque équipement peut porter une rune d’amélioration (santé, dégâts…) qui est représentée par une couleur symbolisant sa rareté. Nous avons ressenti une bonne amélioration de l’interface dans son ensemble, notamment celle des compétences qui était beaucoup plus épurée que le premier opus et facilitait grandement la lecture des effets.
Aperçu La Terre du Milieu : l’Ombre de la Guerre – Très tactique
Le gros atout de cet essai était de pouvoir nous essayer à la fameuse invasion de forteresses, véritable nid d’orques. Ce mode apporte un aspect tactique qui n’est pas à prendre à la légère. Devant la forteresse se trouvait une aura blanche symbolisée par une petite tour permettant d’accéder à une interface d’amélioration avant de commencer l’invasion. Que cela soit la vôtre ou celle de la forteresse adverse, la force de l’armée est symbolisée par le niveau global des troupes que l’on peut booster de deux façons différentes. La première consister à améliorer son équipement (permettre aux archers de tirer des flèches enflammées par exemple) ou placer des unités choisies parmi une large gamme plus ou moins forte en fonction du besoin (engager un Nazgûl crachant du feu sur tout ce qui bouge depuis les airs par exemple). La deuxième revient à pouvoir réaliser un certain nombre de quêtes optionnelles comme tuer ou recruter des chefs de guerre présents dans la forteresse. Avec un détail complet sur les compétences des troupes adverses, il vous faudra orienter vos choix afin d’en contrer certaines et vous adapter au mieux à la situation.
L’invasion de forteresse apporte un aspect tactique qui n’est pas à prendre à la légère
Une fois l’invasion lancée, le but est de capturer quatre points (A, B, C et D) en restant dans ceux-ci le temps qu’une jauge se remplisse. De nombreux chefs de guerre y trouvent domicile, rendant la tâche beaucoup plus ardue. Nous avons personnellement trouvé la chose très difficile si la connaissance des capacités et faiblesses du chef est insuffisante (un chef de niveau 22 nous a mis la foudre alors que notre Talion était de niveau 37, oui). Nous avons malheureusement dû arrêter notre essai juste après la capture du dernier point, mais sachez que ce n’était pas la dernière étape. Chaque forteresse abrite un “boss de fin” duquel il faudra triompher afin de terminer l’invasion. La mort d’un chef est définitive et baissera le niveau global de l’armée adverse. Ainsi, vous n’aurez pas à recommencer du début si vous mourez. Ce nouveau mode est une bonne surprise et s’intègre parfaitement à l’ambiance du jeu.
Aperçu La Terre du Milieu : l’Ombre de la Guerre – Conclusion
L’Ombre de la Guerre corrige beaucoup d’aspects négatifs de son grand frère. Le nouveau mode capture de forteresse jouit d’une ambiance fort plaisante et apporte une dimension tactique maîtrisée au titre. On notera la présence de quelques bugs (orques à quatre pattes… dans les airs), mais qui ne présentaient aucune gêne dans le gameplay au moment de notre aperçu. Espérons que les invasions de forteresse arrivent diversifiées au risque de créer de grosses longueurs rébarbatives. Fans du Seigneur des Anneaux et de l’Ombre du Mordor, soyez sans crainte : l’Ombre de la Guerre s’annonce comme étant une bonne suite.
Bilan : Bon
Aperçu réalisé sur PC.
La Terre du Milieu : L’ombre de la Guerre est prévu pour le 10 octobre sur PS4, Xbox One et PC.