Parmi les nombreux jeux présents à l’événement What’s Next organisé par l’éditeur Focus Home Interactive, Battlefleet Gothic: Armada 2 était également présent lors de notre visite.
Batailles spatio-navales
Petite surprise sans prétention, mais bien sympathique de 2016, Battlefleet Gothic: Armada était l’adaptation du jeu de figurines de batailles spatiales qui se déroule dans l’univers de Warhammer 40 000. Après s’être entretenu avec les français de Tindalos Interactive sur les nouveautés de ce nouveau Battlefleet Gothic: Armada 2, on peut communiquer un peu plus en détail les changements radicaux à venir.
Armada 2 est le premier jeu vidéo WH40K à explorer le dernier arc narratif en date : The Gathering Storm. Ce dernier change complètement l’univers cher à Games Workshop en coupant la galaxie en deux, ce qui complique largement la vie de l’Imperium de l’Humanité. Il y aura 12 factions dès la sortie du jeu, soit bien plus que le premier épisode et sans DLC Day One. En sus des anciennes factions remises au goût du jour, Armada 2 comprendra de nouvelles races :
- La Flotte impériale
- Les Space Marines
- L’Adeptus Mécanicus
- Les Nécrons
- Le Chaos
- Les Corsaires Eldars
- Les Vaisseaux-Mondes Eldars
- Les Drukhari
- La Flotte marchande Tau
- La Flotte protectrice Tau
- Les Orks
- La Flotte ruche Tyranide
Tindalos a réaffirmé vouloir appuyer la personnalité des races en rendant leur gameplay propre unique. La Flotte impériale reste équilibrée, les Space Marines possèdent les meilleures troupes d’abordages, Les Nécrons ont peu de vaisseaux en simultané, mais très puissants et qui se régénèrent au fil du temps, les Orks sont des Orks, etc. La dimension des batailles a été revue à la hausse et bien plus de vaisseaux en simultané seront affichés. Les anciennes factions recevront de nouveaux vaisseaux tout en conservant leurs anciens modèles. Certains vaisseaux de fin de parties seront même immenses : nous avons pu poser nos yeux sur le Phalanx, la forteresse des Imperial Fists, facilement 20 fois plus massif que le plus gros croiseur de la Garde impériale. Les développeurs ont expliqué qu’il fallait revoir énormément de choses côté moteur pour réaliser ce genre de chose.
“WAAAAAAAAGH !” — Un capitaine Ork 3 secondes avant impact
Niveau gameplay pur, peu de choses ont changé, Tindalos étant déjà très content ce qu’ils ont pu faire dans le premier épisode. Seulement, plus de vaisseaux signifie une gestion un poil plus compliquée de sa flotte. Pour ce faire, il était nécessaire de revoir l’interface un peu trop classique (façon StarCraft) et d’en faire quelque chose de plus personnel et fonctionnel. Non seulement cette nouvelle interface est bien moins brouillonne, mais elle permet également de mieux voir le champ de bataille et de mieux l’apprécier visuellement. Comme vous avez bien plus de vaisseaux sous votre commandement, il y aura moins de capacités qui nécessitent du micromanagement, mais il sera possible d’un tour de souris de donner un ordre de posture à un seul vaisseau ou à toute une flottille dans la même sélection.
Outre les différences des factions qui devraient être bien plus prononcées dans Armada 2, les vaisseaux possèdent désormais une nouvelle barre de vie qui correspond à l’équipage. Certaines attaques ou actions peuvent faire baisser le nombre de personnels d’équipage dans un vaisseau et quand il atteint zéro, le joueur perd son contrôle et ce dernier part à la dérive. Seulement, ce dernier est toujours sur le champ de bataille et peut gêner les manoeuvres des vaisseaux toujours fonctionnels. De plus, les chasseurs et bombardiers ne sont plus considérés comme des armes actives, mais comme de vraies unités contrôlables une fois déployées. Servez-vous-en pour prendre l’ennemi en sandwich ou pour mieux réagir à l’agression d’autres chasseurs ennemis.
Pour ce qui est de la campagne solo, Tindalos compte gommer la campagne monotone du premier épisode et proposer plusieurs campagnes de style Grand Strategy, façon Total War, par exemple. Le joueur devrait dorénavant gérer plusieurs flottes tout en gardant la possibilité de les personnaliser avec les vaisseaux de son choix (eux aussi configurés à l’extrême, la “personnalisation” étant toujours le maître mot d’Armada). Il devra également manager son économie et son effort de guerre en conquérant des secteurs. La partie narrative qui avait fait mouche dans le premier épisode sera renforcée avec des cinématiques prévues pour la campagne. Et bien évidemment, le multijoueur sera revu et corrigé, sans plus de détails.
Battlefleet Gothic: Armada 2 sera disponible sur PC courant 2018.