Wesh, ma goule
On y est : après des années d’écriture, de réécriture et de pré-production à rallonge, la série Fallout dévoile ses premières images via un long article de Vanity Fair, dévoilant plus de détails sur les tenants et aboutissants de la série produite par Amazon qui sera diffusée le 12 avril 2024 sur Prime Video.
Les fuites de certains plateaux étaient déjà assez rassurantes, mais les fans peuvent se réjouir pour de vrai cette fois : oui, la série Fallout ressemble fortement à Fallout le jeu. Bon, ce n’est pas la première fois que Kilter Films partage un image de la série, mais on y voit enfin de vrais acteurs de chair et dos incarner des personnages de l’univers post-apocalyptique.
M’enfin, “post-apocapyltique”, il ne faut pas le dire trop vite pour l’instant, parce que les images proposées ne dépeignent pas encore un monde qui tente de se reconstruire à la suite d’une guerre thermonucléaire globale, en dehors d’une goule incarnée par Walton Goggins, dont le chapeau de cow-boy cacherait presque son nez inexistant.
Toutefois, d’autres captures montrent bien que ce n’est que partie remise : Lucy, la protagoniste incarnée par Ella Purnell semble découvrir un bidonville aux faubourgs des ruines de Los Angeles. Fille du superviseur (Kyle MacLachlan) de l’Abri 33 qui vient tout juste de s’ouvrir, elle est décrite comme “naïve” et prête à découvrir le monde réel.
La jeune femme qui n’a connu que la sécurité de l’abri Vault-Tec toute sa vie risque de se prendre la réalité en pleine poire, propulsée malgré elle au centre d’un jeu de pouvoir entre plusieurs factions locales qui convoitent un puissant mcGuffin encore non défini.
La production avait déjà décrit la série Fallout à la fois noire et déjantée, un peu à l’image des premiers jeux parus avant l’ère Bethesda ; celle des fans de la première heure.
D’un côté, le studio de jeu vidéo confirme que l’histoire racontée dans la série sera canon à l’univers de Fallout (pour ceux que ça intéresse), tandis que le couple de scénariste responsable de Westworld, Lisa Joy et Jonathan Nolan (oui, “frère de”) indique qu’elle a tenu à revenir sur un concept de satire social et de commentaire sur la lutte des classes. Les derniers jeux ont parfois un peu trop tendance à l’oublier, et Jonathan Nolan pense que nous avons besoin de ce genre d’œuvre maintenant, plus que jamais.
Les jeux évoquent les divisons dans nos sociétés entre les plus pauvres et les plus privilégiés. Malheureusement, cet écart s’est creusé dans notre pays et dans le monde entier, ces dernières décennies.
Bien entendu, la Confrérie de l’Acier sera là aussi, histoire de faire un parallèle entre deux approches différentes de la sauvegarde de l’humanité avec les abris Vault-Tec. Un focus sur Maximus, un simple écuyer devrait permettre de se faire une meilleure idée d’une vie dédiée à la Confrérie à la hiérarchie militaire verticale, saupoudrée de doctrines religieuses.
C’est un peu le Corps des Marines. C’est un peu les Templiers. C’est ce genre de fusion un peu étrange. En l’absence de gouvernement fédéral, il y avait tout ce matériel militaire qui trainait. Qui l’obtiendrait et comment en garderait-il le contrôle ? La réponse est la Confrérie, une version mutée du patriotisme, de la religion, de la loyauté et de la fraternité.
Ce n’est pas du gout de tout le monde, mais que serait un Fallout sans l’apparition d’une Armure assistée, après tout ?