Enfer médical
Si vous trouviez les timelines de Fate un peu confuses, il est temps de vous présenter le nouveau pinacle des séries bordéliques : Corpse Party II: Darkness Distorsion (en chiffres romains) ; qui est à ne pas confondre bien évidemment avec Corpse Party 2 (en chiffre arabes), lui déjà sorti. Le titre est prévu pour l’automne prochain sur PlayStation 4, Switch et PC, sous la houlette de la Team GrisGris, développeur historique de la licence.
L’autrice de ces lignes a beau avoir fini deux titres de la saga (c’est pas rien quand même !), il faut avouer qu’elle n’a toujours rien bité aux liens profonds qui peuvent bien unir tous ces épisodes qui ont la fâcheuse tendance à se répandre en univers parallèles à la moindre occasion. Cette fois, il sera visiblement question de trois lycéennes attirées dans un hôpital désaffecté et qui tomberont comme de juste sous le coup de la malédiction d’Ayame, laquelle se traduira, on l’imagine, par des hordes de monstres et d’esprits assoiffés de sang.
En termes de système de jeu, le jeu affichera toujours un certain amour pour les visual novels, avec ses descriptions bien dégueu et ses visuels modernes, mais proposera aussi d’explorer le fameux hôpital d’Amare Est Vivere modélisé tout en 3D, à la troisième ou à la première personne, tandis que des gluants pourchassent vos petites protégées. Des doublages japonais seront de la partie, et cette petite virée en enfer se déroulera sur six chapitres, huit scénarios additionnels et bien sûr, une pléthore de Wrong Ends qui s’annoncent cruels au possible.
Mais parce que la mort est aussi une petite célébration, Corpse Party II: Darkness Distorsion aura droit à deux éditions : une standard à 50 balles, et une collector “Ayame’s Mercy” à 80. Celle-ci comprendra notamment : une jaquette réversible, un artbook de 64 pages, une carte lenticulaire à effet 3D, le jeu, un boîtier en métal façon kit médical, un kit de “preuves“, ainsi qu’une bougie LED “Save Yourself”, si jamais vous voulez invoquer Satan dans votre salon. Chacun son trip, après tout.