Ça y est. Une nouvelle année s’est écoulée et des jeux vidéo sont sortis tout au long de celle-ci. Découvrez quels sont les titres qui ont particulièrement retenu notre attention.
On aurait aimé mettre Anthem, mais…
“L’année aura été riche en jeu vidéo” est une affirmation qu’on a l’impression de ressortir tous les ans. Pourtant, c’est toujours aussi vrai, même en 2019. Il y a eu des déceptions, des soulagements et des surprises (des bonnes et des mauvaises).
Que ce soit un AAA avec un budget marketing à plusieurs millions de dollars, un jeu indépendant développé en comité réduit depuis une demi-douzaine d’années, chaque titre cherche à nous divertir du mieux qu’il peut, que ce soit par son côté exigeant, sa volonté de nous interpeller sur des sujets inattendus (quitte à tomber dans la masturbation intellectuelle) ou bien nous fournir quelque chose qu’on attendait de lui, de manière simple, basique et sans fioriture .
Même si plusieurs jeux nous ont marqués en 2019, l’exercice de n’en garder que quelques-uns est toujours intéressant. Une rétrospective des expériences vécues dans le cours de l’année est un moyen de mieux comprendre pourquoi un titre nous a plus marqué qu’un autre… et la rédaction War Legend ne manquera jamais une occasion d’imposer ses goûts à ses lecteurs, prêchant la bonne parole du Jeu vidéal comme s’il s’agissait d’une vérité absolue et universelle.
En gros, si vous n’aimez pas les mêmes jeux que nous, c’est que vous devriez arrêter de consommer du jeu vidéo (mais merci de votre soutien au quotidien <3).
Hexen | Rédacteur en Chef
Bon, dès qu’il y a un jeu FromSoftware ça atterrit forcément dans mon top 3. Il est rare d’avoir du gameplay si exigeant, sans concession, et ça fait aussi du bien. Les meilleurs combats que j’ai pu vivre dans un jeu vidéo, sans aucun doute possible.
Impossible de ne pas mentionner également Disco Elysium, petit projet indé devenu référence du jeu de rôle. Énorme coup de cœur pour ce titre à l’écriture absolument géniale et rafraîchissante.
Pour finir, je n’en reviens pas mais un jeu EA se retrouve dans mes favoris de l’année, pour le plaisir de revoir enfin une aventure Star Wars solo qui défonce et éditée par une boîte qui n’en a plus tellement l’habitude.
Citizen Erased | Rédacteur titulaire
- Disco Elysium
- Outer Wilds
- Sekiro: Shadows Die Twice
Disco Elysium réinvente le concept du CRPG avec un brio insolent. Certes, ce sont des murs de textes dans un anglais intimidant, mais la liberté d’action du joueur et la capacité qu’a le monde à répondre à ces actions est tout simplement maboule. De plus, il est drôle, au point d’en avoir pleuré de rire… deux fois. Œuvre de type “we live in a society” tout sauf cliché avec de vrais sujets matures voire politiques, il n’oublie pas d’avoir un charme poétique fou. Du vrai jeu de rôle, pas vos japoniaiseries, là.
The Outer Wilds m’a fait un choc similaire à Breath of the Wild, c’est pour dire à quel point j’admire le jeu de Mobius Digital. On pourrait l’assimiler à un metroidvania, sauf que les compétences qui permettent de progresser ne sont que vos propres connaissances de joueur. Des idées de gameplay cousues de fil blanc pour des puzzles à l’échelle d’un système planétaire. Envoûtant et dantesque à la fois.
Enfin, je n’aurais jamais dû dire oui à Hexen quand il m’a proposé une clé de Sekiro: Shadows Die Twice. J’en ai bavé, mais je n’ai pas lâché l’affaire. Outre son univers digne de FromSoftware, j’ai découvert un système combat unique, jouissif et qui fait entrer en transe une fois maîtrisé. J’ai hésité entre Loup et Jesse Faden pour cette troisième place, mais cette capacité qu’a eue Sekiro à me scotcher est une vraie surprise.
Elrizzt | Rédacteur ailier droit
Je n’en attendais pas grand-chose et pourtant, A Plague Tale: Innocence m’a foutu une vraie claque. Avec ses personnages attachants et son ambiance aux petits oignons (merci la B.O d’Oliver Derivière), le titre d’Asobo Studio m’a livré une aventure pleine d’émotions.
Ensuite est venu ma période Souls-like et je me suis enfilé Salt and Sanctuary, The Surge 2 et Code Vein à la suite, et je dois dire que les 3 sont d’excellents titres. Toutefois, ma préférence a penché du côté des boobs de Code Vein qui apporte une touche de fraîcheur à un genre plutôt sédentaire. Je n’ai d’ailleurs jamais compris les avis sévères concernant le titre, et encore moins les critiques sur la difficulté. Si l’on décide de ne pas prendre de compagnon avec soi, le titre est aussi, voire plus difficile, que n’importe quel Dark Souls — d’autant que les musiques sont sublimes et les boss dantesques.
Puis, arriva Jedi: Fallen Order, et mon petit cœur de fan de Star Wars a littéralement fondu. Le titre est sans aucun doute le meilleur jeu Star Wars depuis de nombreuses années, et putain que ça fait un bien fou. Mon GOTY, sans hésiter.
Papachaï | Rédacteur vétéran au chômedu
Je l’aurai attendu des années, mais Kingdom Hearts III a su proposer tout ce que j’attendais de lui : une aventure palpitante à travers mondes et sans-cœurs, le tout saupoudré d’un somptueux festival pyrotechnique et d’un final qui fait mouche. Aurait-il pu faire mieux ? Oui, nul doute là-dessus. Pour autant, il est parvenu à me faire vivre la magie KH tout comme ces prédécesseurs et très franchement, je n’en demandais pas plus.
De son côté, Shadowbringers m’a donné le meilleur de Final Fantasy XIV. Scénario à l’écriture solide et rythmée, une bande-son époustouflante, des combats épiques comme jamais… bref, du plaisir en pixel. Je ne porte pas la même affection au genre MMORPG comme j’ai pu le faire par le passé, mais celui-ci continue de séduire mon petit kokoro.
Quant à Sekiro, c’est exactement ce que j’attendais de FromSoftware : un jeu exigeant qui me demande sans cesse de m’améliorer pour arriver à mes fins. Le genre de jeu qui veut te faire ressortir ton esprit shônen manette en main. Cerise sur le gâteau, le gameplay défonce, la direction artistique aussi, de même que le level design qui mérite des louanges.
Pizza Pas Nette | Rédacteur indé-débile
- Katana Zero
- Control
- Fallout 76
Katana Zero a été ma révélation indé de l’année. Le digne successeur des Hotline Miami que j’avais adoré. Entre la bande-son incroyable, le gameplay nerveux, du vrai pixel art soigné ainsi qu’une attention au détail jusque dans l’affichage des dialogues, ce jeu est un chef d’oeuvre sanglant, saupoudré des tripes de vos ennemis, que je ne saurais trop vous recommander.
Control, de son côté est beaucoup plus personnel car j’attendais des nouvelles de Remedy depuis des années… et je n’ai pas été déçu le moins du monde. Un vrai bon jeu d’action qui fait tourner la tête avec un univers toujours très riche. Il faut aussi avouer que le ray tracing et les décors entièrement destructibles ajoutent vraiment à l’immersion. Il y a aussi une nouvelle chanson des Old Gods Of Asgard dedans. Ça vaut tous les arguments du monde.
Enfin, je souhaitais parler de Fallout 76, qui m’a marqué à sa manière. Je sais, c’est un jeu de 2018 dont Elrizzt a déjà largement vanté les “mérites”, mais cela ne m’empêche pas de lui décerner la Palme d’or des casseroles au vu de toutes les polémiques dont il a été sujet en cette année 2019.
Lootbox, pay-to-win, abonnement payant, sac en fausse toile et bugs de progression… bref, il fait en effet toujours parler de lui. Soyons honnêtes, il n’a pas encore fini.
Elek | Rédacteur de type Élektrik
Mortal Kombat 11 était la nouvelle occasion de faire des parties endiablées entre potes et se mettre sur la gueule pendant les soirées. C’est un retour en force pour NetherRealm Studios qui s’inscrit dans l’arc amorcé depuis Mortal Kombat 9 avec un mode histoire qui permet de retrouver certains personnages emblématique de la franchise. De plus, le roster original composé de 25 kombattants — oui avec un K, on parle de Mortal Kombat tout de même — offre un large choix aux joueurs dans la sélection du personnage en mode Versus. C’est sanglant, fun, et jouissif. Tout simplement.
Quand on parle de Resident Evil 2, on parle d’un classique du jeu vidéo. Grand fan de la série depuis mon lancement sur la franchise avec Resident Evil 4, il s’agit d’un épisode que je n’avais pas pu faire à l’époque étant trop jeune et qui n’avait pas encore eu droit à sa version remake. C’est maintenant chose faite et quel plaisir de voir l’effort déployé par Capcom afin de remettre ce deuxième opus au goût du jour.
Days Gone est l’une des rares exclusivités de Sony pour cette année 2019 et franchement, c’est une réussite. Un open world où tu massacres des zombies en masse… que demander de mieux ? Le travail de Bend Studio est à salué pour ce titre tant pour la crédibilité de son scénario que pour son univers post-apo maitrisé et angoissant. Surtout quand on tombe par hasard sur une des nombreuses hordes de zombies alors que l’on n’y est pas préparé. Autant dire que les frissons et le plaisir de jeu sont au rendez-vous dans cette belle surprise qu’est Days Gone.
Oz | Rédacteur qui ose
- Disco Elysium
- Death Stranding
- Katana Zero
Pas très original sur ce choix, Disco Elysium a marqué l’année 2019. Alors oui, il est drôle, extrêmement bien écrit et nous offre ce qui se rapproche le plus d’une expérience de JdR sur table. Je pourrais m’épancher des heures sur cette œuvre tant j’ai aimé l’aventure qu’elle m’a offerte, mais que puis-je dire qui n’a pas déjà été dit, surtout que je me doute que mon boss bien aimé aura mis ce jeu à la même place (note de Citi: raté). Incarner cet enquêteur au sortir de sa plus grosse cuite m’aura arraché nombre d’éclats de rire, mais c’est bel et bien découvrir l’homme derrière l’épave qui m’aura le plus touché.
Death Stranding, je le range dans cette catégorie étrange de jeux contre lesquels je peste tout du long, mais qui me marquent néanmoins par leur parti pris et leur final. Alors non, ce n’est ni la révélation ni la révolution annoncée, mais une expérience qui détonne vraiment au milieu du paysage vidéoludique annuel. Je regrette que Kojima n’ait pas été au bout de son concept de Strand Game, le diluant avec de grosses phases de gunfight qui tachent, mais je salue l’effort et l’originalité du concept.
Katana Zero a été ma petite pépite indé de l’année et m’a rappelé mes meilleurs souvenirs sur les deux opus d’Hotline Miami. Parce que parfois juste un jeu court, nerveux et avec du bon pixel art ça suffit à faire mon bonheur.