Valve a mis à jour Counter-Strike: Global Offensive afin que les joueurs Français puissent voir le contenu des caisses d’armes avant de les ouvrir.
Ça ne passera jamais à l’aéroport
Mise à jour très étrange qui a atterri sur CS:GO en début de semaine. Avec Valve qui a de plus en plus de mal à montrer patte blanche aux législations de différents pays dans le cadre de l’utilisation de ses loot boxes, le studio essaye de changer la façon dont les joueurs ouvrent leurs caisses pour être plus “transparent”.
En France, chaque caisse doit d’abord être placée dans le scanner à rayons X pour découvrir l’item qui se trouve à l’intérieur avant d’acheter une clé. Le scanner à rayons X fera disparaître la caisse de l’inventaire et révélera l’item qui se trouve à l’intérieur. Pour réutiliser le scanner à rayons X, l’item révélé doit être récupéré ; il n’est pas possible de scanner une autre caisse sans avoir déjà récupéré l’item dévoilé.
En effet, depuis lundi, il est possible de passer ses caisses au scanner et de voir leur contenu avant de l’ouvrir. Qu’est-ce que ça change ? Pour le joueur, pas grand-chose, puisqu’il faut ouvrir la caisse avant de pouvoir en scanner une autre. Mais d’un point de vue législatif, ça change tout, puisque le joueur ne parie plus sur l’inconnu en ouvrant une caisse, vu qu’il en connaît déjà le contenu.
Ce système n’est pas vraiment nouveau et avait déjà été testé sur DOTA 2 dans les pays les plus répresseurs dans l’utilisation des loot boxes, comme la Belgique ou les Pays-Bas. Cependant, le fait que la France soit la seule à bénéficier de cette fonctionnalité sur CS:GO reste un mystère.
En effet, la polémique autour des microtransactions de Star Wars: Battlefront II était remonté jusqu’aux oreilles des régulateurs de jeux d’argent et avaient commencé à pointer du doigt le système de Valve qui ressemblait vachement à un casino déguisé. Comme dit plus haut, certains pays avaient même commencé à prendre des mesures légales, jusqu’à ordonner l’interdiction des loot booxes dans la majorité des jeux sur leur territoire.
En France, l’ARJEL (autorité de régulation des jeux en ligne) s’était penché sur le cas des loot boxes, mais le sujet était trop ambigu pour une régulation directe et nécessitait une collaboration à l’échelle européenne pour espérer mettre en place une marche à suivre.
La thèse la plus plausible est que nous servons de laboratoire avant d’étendre la fonctionnalité dans les pays où les loot boxes posent problème, où leur utilisation peuvent être carrément interdite.