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Cybergentil
La machine promotionnelle autour de Cyberpunk 2077 est claire : Night City est une ville dépravée où les plus forts écrasent les plus faibles, un cauchemar hypercapitaliste régie par les méga corporations en quête de profit et de pouvoir. Dans un contexte Dark Fantasy, l’univers de The Witcher offre un constat similaire, mais le monde de Geralt sait délivrer des émotions positives et de la tendresse quand le besoin s’en fait sentir. CD Projekt Red compte bien proposer ce genre de moments dans Cyberpunk 2077.
C’est en tout cas ce qui ressort du dernier podcast de PC Gamer, en partie dédié à une prise en main de 15 heures par la rédaction. Dans un passage intitulé “Il y a bien plus de The Witcher 3 dans Cyberpunk 2077 qu’on vous a laissé croire”, le journaliste Andy Kelly revient sur quelques moments sympathiques de son expérience qui ne sont pas liés à de gros flingues, la corruption ou un trafic quelconque.
Je pense que dans les bandes-annonces et les clips de gameplay, celui qui joue V a choisi d’être un con prétentieux pour le plaisir des trailers, alors que mon V était beaucoup plus agréable et bien plus cool.
Ce n’est pas vraiment étonnant venant d’un jeu qui se vend comme un RPG avant tout, mais il est vrai que cette possibilité n’a jamais été réellement présentée par CD Projekt Red. Si vous avez été marqué par les romances de The Witcher 3 ou certaines quêtes qui donnent beaucoup de place à des personnages secondaires, Cyberpunk 2077 devrait également être votre came :
- J’ai vraiment eu une sensation de Baron Sanglant (une célèbre série de quête dans The Witcher 3, ndr) avec le personnage de Judy ALvarez, une experte en Braindance : vous faites équipe avec elle régulièrement dans l’histoire. Une fois que vous avez fini de la croiser dans l’histoire principale, vous pouvez vous attaquer à des quêtes secondaires pour mieux connaître le personnage, et c’est vraiment un des meilleurs perso.
- Il y a plein de sales trucs qui arrivent à Judy, mais il y a aussi des choses plus calmes, plus tendres qui se passent entre elle et V en réponse de cela, avec la possibilité de la conforter et de la comprendre. Mais vous pouvez également être un connard et lui balancer “ouais, s’en fout”, mais je n’ai jamais pu m’y résoudre à le faire, surtout que j’ai beaucoup apprécié le personnage.
Cette facette de Cyberpunk 2077 a été plus ou moins confirmée par Paweł Kapała, Game Designer chez CD Projekt Red. Détail amusant : le Baron Sanglant sert encore de point de comparaison :
Similar, more personal. Will not say more, this needs to be experienced.
— Paweł Kapała (@Pawel_Kapow) November 24, 2020
- Je viens de terminer une certaine quête dans Cyberpunk 2077 et, même si je suis rarement ému en jouant, j’ai dû faire une pause et partir prendre l’air après celle-ci. Nos designers et scénaristes de quêtes ont créé une expérience incroyablement bonne.
- Même niveau d’émotion que le Baron Sanglant ?
- Similaire, mais plus personnel. Je n’en dirai pas plus : ça nécessite d’être expérimenté.
Bien sûr, nous n’oublierons pas qu’il s’agit d’un avis possiblement biaisé d’un type qui travaille sur le jeu. Toutefois, il est intéressant de savoir que Cyberpunk 2077 invitera le joueur à ressentir des choses bien loin des clichés colportés par les publicités. Il se peut que l’expérience globale soit bien différente de ce qui est montré en boucle par le studio polonais jusqu’à maintenant.
Allez, plus que 13 jours et nous seront enfin fixés.