Attendu au tournant par bon nombre de joueurs, le dernier né du studio américain Sony Bend se dévoile un peu plus pour notre plus grand plaisir. Après avoir parlé du monde ouvert lors de notre précédent article, nous allons cette fois-ci nous pencher plus particulièrement sur les nombreux ennemis que vous rencontrerez dans Days Gone.
Le Freak, c’est chic
C’est par le biais du magasine Game Informer – qui a pu poser ses mains sur le jeu – que nous pouvons aujourd’hui vous parlez plus en détails du titre. Comme l’a confirmé le studio Sony Bend lors d’une précédente interview, les infectés présents dans Days Gone ne sont pas des morts-vivants. Après qu’un virus inconnu se soit abattu sur la quasi totalité de la population mondiale, les victimes se sont retrouvées transformées en créatures primitives et ultra-violentes mais bel et bien vivantes (un peu à la manière d’un 28 jours plus tard).
Les protagonistes appellent ces infectés des freakers. Ils vivent dans des nids et ont tendance à rester tapis pendant la journée. Par conséquent, il est déconseillé de faire une petite balade nocturne pour se dégourdir les jambes sous peine de finir en kebab. D’autant que les freakers possèdent également un instinct de meute et il n’est pas rare de croiser des hordes au détour d’une rivière. Malgré le danger que représente ces hordes, leurs déplacements sont guidés par leurs instincts, et peuvent être par la même occasion manipulés par le joueur.
“Les infectés ne se soucient pas spécialement du joueur, ils se soucient principalement de ceux qu’ils sont le plus susceptible d’atteindre,” explique le directeur Jeff Ross. “Cela fait parti de l’expérience Sandbox. Vous pouvez rentrer dans le tas et les attaquer, mais les combattre indirectement vous permettra de mieux gérer le chaos.”
On avait déjà eu un aperçu de la vélocité des freakers avec la toute première vidéo de gameplay paru lors de l’E3 2016. On retrouvait Deacon poursuivit par des hordes impressionnantes d’infectés s’agglutinant les uns sur les autres et qui rappelaient très fortement le film World War Z. On pouvait déjà apercevoir le danger que représentera les freakers, ajouté à cela que les armes de corps-à-corps se briseront rapidement et qu’utiliser une arme à feu ne fera qu’attirer plus d’infectés. On peut très facilement imaginer que s’occuper de ces créatures s’avérera moins facile qu’il n’y parait.
Newt, t’en fait des tonnes
Mais les freakers ne seront pas les seuls ennemis que vous croiserez dans le jeu. Vous ferez également la connaissance des newts – déjà aperçus également dans le trailer de l’E3 2016 – qui sont de loin les adversaires les plus troublants que vous croiserez dans Days Gone. Plus petit que les infectés de base, les newts sont une sorte de version adolescente plus vive et moins agressive. Ils se déplacent à quatre pattes et gardent généralement leur distance.
“Les newts sont l’un des plus intéressants type d’ennemis d’un point de vue conception, parce qu’ils ne sont pas une menace directe,” explique Ross. “Ils ont leur zone de confort, comme des perchoirs sur les toits où ils se sentent en sécurité, et n’en descendent que pour chasser.”
Il y a une raison pour laquelle les newts sont peureux. Ils ont une relation conflictuelle avec les freakers adultes, qui vont les attaquer à vue. À cause de cela, les newts sont plus des charognards que des prédateurs, et ils attendent une occasion (relativement) sûre de se déplacer. Mais ils ne faut pas pour autant les sous-estimer car c’est au moment où vous serez en mauvaise posture, sortant d’un combat ardu et en train de chercher du butin qu’ils vous tomberont dessus.
“Durant notre session de jeu, les newts rajoutaient une ambiance pesante et stressante, pas seulement de par leurs apparences mais également de par leurs mouvements déconcertants. Mais les voir nous tourner autour pendant que nous cherchions à nous cacher des infectés adultes rajoutait une dose de tension supplémentaire. Fidèle à l’avertissement que Ross nous avait donné, la meute de newts nous est tombée dessus quand nous nous y attendions le moins. Ignorez-les à vos risques et périls,” nous explique Game Informer.
La dure vie d’un facteur
Mais l’épidémie n’a pas touché que des humains et vous rencontrerez aussi des animaux infectés. Les runners sont des loups enragés et massifs qui ont muté à cause du virus. Leur vitesse de pointe peut distancer la moto de Deacon sans aucun soucis et ils sont également plus difficile à tuer qu’un freaker de base. Diminuant par la même occasion le sentiment de sécurité lorsque vous arpenterez la campagne en véhicule.
“Notre brève (et terrifiante) rencontre avec un runner s’est produite pendant une course poursuite à moto. La créature nous est tombée dessus de nul part, nous agrippant sauvagement, un QTE s’en suivi pour la repousser avant qu’elle ne nous fasse tomber. Nous avons tout de suite abandonné notre poursuite afin d’affronter cette nouvelle menace. Quelques coups de dents plus tard, nous avons finalement réussi à nous échapper pour de bon. Cette rencontre nous a laissé une impression durable et c’est apparemment l’objectif du studio Sony Bend.” détaille Game Informer.
“Ils sont une menace constante,” explique Ross. “Nous voulions vraiment faire ressortir ces rencontres, par conséquent elles ne sont pas fréquentes, parce qu’elles finiraient par perdre leur magie et leur suspense si nous en mettions toutes les cinq secondes. Elles sont faites pour ajouter de la tension et de la peur afin de vous surprendre lorsque vous vous y attendrez le moins.”
Mais on est juste des SDF
Les marauders sont les ennemis non infectés de base. La plupart du temps, ils sont réunis dans des camps établis que vous pourrez attaquer et libérer au cours du jeu (à la manière d’un Far Cry). Mais ça ne veut pas dire que vous n’en rencontrerez jamais en dehors des camps, au contraire.
“Je pense que nous faisons des choses dans ce jeu que d’autres jeux ne font pas, où nous mettons beaucoup pression sur le joueur,” nous explique Eric Jensen, open-world designer en chef. “Vous n’êtes en sécurité nul part. Si vous restez à un endroit trop longtemps, quelque chose va venir pour vous.”
Vicieux et déterminés, les marauders ne vous feront pas de cadeaux. Allant d’une simple embuscade à des pièges posés sur la route pour éjecter Deacon de sa moto, ces ennemis ne sont pas à sous-estimer. Ils sont équipés la plupart du temps d’un assortiment d’armes des plus basiques incluant pistolets, fusils de sniper et divers armes de corps-à-corps.
Qui a peur du vilain ripper ?
Mais il existe plus dangereux que les humains standards, ce sont les rippers. Véritables fous dangereux ayant déifiés l’infection, ces fanatiques sont reconnaissables aux nombreuses scarifications présentent sur leurs corps et au R.I.P. gravé sur leur front. De plus, leur croyance démesurée impacte directement le gameplay.
“Les rippers ne craignent pas la mort, et leurs méthodes sont plus extrêmes (en comparaison aux marauders),” dit Ross. “Ils viennent d’un monde où la victoire s’obtient par tous les moyens nécessaires, quitte à se sacrifier. Ils feront n’importe quoi pour tuer le joueur et servir leur chef.”
Bien que les rippers vont chercher à tuer le joueur ou les autres humains sans distinctions, lorsqu’ils rencontrent des freakers, c’est une tout autre histoire.
“Les rippers vénèrent les freakers,” nous explique Ross. “Cela mène à des rencontres intéressantes, où normalement vous voudriez amener une horde d’infectés droit sur un camp ennemis. Mais si vous faites ça sur un camp de rippers, leur réaction sera différente dû à leur croyance, qui est “ne pas blesser les freakers“. C’est fascinant à regarder.”
It’s a freaking bear!
Vous avez peut être encore le souvenir d’avoir aperçu un ours infecté à la toute fin de la vidéo de démo présentée à l’E3 2017. Le studio Sony Bend a confirmé que ce genre de rencontre serait à la fois un mini boss et un ennemi standard. Game Informer ne dévoile pas énormément d’informations à leur sujet mais on espère qu’ils apparaîtront de la même manière que les runners. Frissons garantis !
Days Gone sortira en exclusivité sur PlayStation 4/Pro début 2019.