Bob Iger, le PDG de The Walt Disney Company, est revenu sur les problèmes que rencontre Electronic Arts avec ses jeux Star Wars et soutient l’éditeur malgré tout.
“L’Empereur aura vent de actions”
C’est compliqué pour EA en ce moment, surtout vis-à-vis de ses jeux Star Wars. Le contrat d’exclusivité qui lie l’éditeur avec Disney est déjà à moitié consommé et seuls deux jeux sont sortis : les Star Wars: Battlefront. Le premier était “mouif” et le second a provoqué un badbuzz qui a encore des répercussions sur l’industrie aujourd’hui. Quant aux autres jeux Star Wars… si on ne compte pas le nombre de projets importants qui ont été annulés, on attendra un peu.
On se demande alors ce que Disney pense de tout ça, lui qui compte rentabiliser les 4 milliards de dollars qu’il a fallu filer à Lucas pour acheter les droits de la licence Star Wars. Si le PDG de Disney, Bob Iger, avait contacté celui d’EA, Andrew Wilson, pour lui dire d’arrêter les conneries avec Battlefront 2, aujourd’hui, il semblerait que les anciens déboires n’ait pas faire perdre la confiance de la Maison de Mickey.
Variety rapporte le point de vue d’Iger sur la situation avec EA lors de la dernière conférence téléphonique avec les actionnaires :
Comme vous le savez, au fil des ans, nous nous sommes essayés à l’auto-édition, nous avons acheté des entreprises, nous avons vendu des entreprises, nous avons acheté des développeurs, nous avons fermé des studios. Au fil des ans, nous avons constaté que nous n’avions pas été particulièrement doués pour l’auto-édition, mais nous avons été excellents pour la distribution de licences, ce qui n’engage pas une part importante du capital.
Comme nous affectons des capitaux dans d’autres directions […] nous venons de décider que le meilleur endroit pour nous dans cet espace est la licence et non la publication. Nous entretenons de bonnes relations avec certains de nos détenteurs de licence, notamment EA et les relations sur les propriétés Star Wars, et nous allons probablement rester de ce côté-ci de l’entreprise et placer notre capital ailleurs.
Disney préfère donc laisser les autres se débrouiller de créer à partir de ses licences plutôt que de se risquer à faire le boulot lui-même (dans le cadre du jeu vidéo, en tout cas).
On a beau aimer détester EA, l’éditeur reste l’une des plus grosses entreprises de jeu vidéo au monde, et Disney estime plus faire confiance à un équivalent de lui même dans le marché du jeu vidéo plutôt qu’à plein de studios éparpillés comme l’avait pu faire Lucasarts, pour le meilleur comme pour le pire.
Allez, avec Respawn aux commandes de Jedi Fallen Order toujours prévu pour cet automne, on y croît.