À un E3 que certains qualifieraient comme un brin décevant, The Last of Us part 2 débarque comme notre grand messie. Sony frappe fort, Sony frappe vite, Sony pourra remercier Naughty Dog à la sortie.
Du sang, de la chique et du mollard (et un zeste de romance)
Débutant sur une scène cinématique animée, le jeu frappe avant toute chose par son niveau de détail et la qualité des animations. Cette scène se termine d’ailleurs sur un baiser qui, il me semble, ressemble pour la première fois à deux personnes qui s’embrassent véritablement. Transition brutale dans un décor urbain gagné par la végétation dans les mains d’une Ellie aux prises avec un malandrin. L’échauffourée se termine rapidement une fois que la gamine retire son surin de la gorge de son opposant.
C’est violent, c’est crade, c’est magnifique et surtout, c’est ultra organique. Tout semble vivant et grouillant. Lorsque la jeune fille se balade dans la végétation celle-ci s’anime de manière totalement fluide et les animations des personnages semblent plus crédibles que jamais. Durant la phase de jeu, on retrouve rapidement l’utilisation de l’arc et un combat au corps à corps qui semblent plus précis et riches que par le passé. Les fans ne seront pas perturbés par le retour de la fabrication d’objets directement sur le terrain également.
On retrouve finalement l’ensemble de ce qui avait fait le succès du premier volet, encore plus poussé : plus beau, plus violent, plus fort. Une chose est sûre, l’annonce a fait chavirer les cœurs et donne furieusement envie d’en apprendre davantage. On en viendrait presque à se demander si un tel niveau de détail est véritablement possible et s’il n’y a pas là un downgrade graphique au rendez-vous. Dans tous les cas, l’on est bien obligé d’admettre que ces images nous ont terriblement emballés.
"À un E3 que maximus qualifierait comme un brin décevant"
Ahahahahhah salaud