La plus ancienne et plus importante structure organisatrice de tournois esports a annoncé hier son intention de se restructurer en Europe avec de nombreux licenciements à la clé.
Il est bizarre ce mercato
Hier l’Electronic Sports League (ESL) a annoncé dans un communiqué une importante restructuration internationale. Dans les faits c’est le vieux continent qui se retrouve le plus touché par cette mesure : les bureaux d’Espagne et de France ont déjà connu un certain nombre de licenciements tandis que la branche basée au Royaume-Uni se retrouve en évaluation (avec là encore divers postes mis en danger).
Pour remplir nos objectifs à l’international nous devons prendre de bonnes, mais difficiles, décisions afin d’assurer notre succès. Par conséquent nous annonçons d’importants changements organisationnels sur le plan international.
Notre principal objectif est de focaliser nos entités sur la croissance locale tout en nous recentrant sur la marque mondiale ESL.
ESL n’abandonne pas pour autant l’Europe et est bien décidé à recentrer ses activités en Allemagne et en Pologne. S’il est pour l’heure difficile de chiffrer le nombre exact de postes concernés par cette mesure, nos confrères espagnols d’Esports Bureau parlent d’une quarantaine de licenciements pour l’Espagne et se montrent en outre bien plus alarmistes.
Il y a moins d’une heure, les réseaux sociaux se sont enflammés. Le personnel d’ESL Espagne a commencé à annoncer qu’il n’appartenait plus à l’entreprise.
Différentes sources indiquent que 40 personnes ont été licenciées, ne maintenant qu’une structure de 5 personnes en Espagne.
Les conséquences de cette restructuration pourraient même dépasser le simple cadre Européen. ESL Latam (s’occupant de l’Amérique Latine) est en effet coordonnée en partie depuis l’Espagne.
Voir ESL, véritable institution de l’esport, dans une telle situation n’augure évidemment rien de bon. Dans ce que beaucoup d’investisseurs et de grandes compagnies ont pu voir comme étant un nouvel Eldorado, ESL fait en effet figure de leader. De quoi se montrer un peu moins optimiste sur l’avenir de cette discipline.