Le 14 février dernier, les salariés d’Eugen Systems ont déclaré, non pas leur flamme, mais leur mécontentement des conditions de travail dans l’entreprise française. Après sept semaines de grève, on pourrait penser que la situation s’est enfin calmée. Et pourtant la direction semble persister dans son refus d’accéder aux demandes de ses employés.
Eugen Escalation
Mais qu’est-ce-que la tête pensante de Eugen Systems peut bien refuser à ses employés ? Voyage régulier aux Canaries ? Création d’une piscine dans l’enceinte de l’entreprise ? Que nenni ! Les demandes des développeurs sont bien plus terre-à-terre : minima des salaires respectés, adhésion à la médecine du travail, primes et rattrapage de salaires ou encore création d’un espace de détente, des basiques en somme.
La grogne est bien évidemment montée face au non-respect de ces mesures, normalement imposées par la loi, et c’est donc une procédure aux prud’hommes qui a été engagée par certains anciens et actuels employés du studio. Cette démarche devrait pousser les employeurs à réagir et peut-être concéder un peu de terrain ainsi qu’à entamer de véritables conversations avec leurs employés.
Il est toujours possible de donner à la caisse de grève : https://t.co/SdfL2LuVk8
— STJV (@stjv_fr) March 29, 2018
Entre temps, une caisse de grève a été mise en place pour le soutien de ceux qui y participent. Les grévistes ont d’ailleurs fait la demande à ce que chaque jour de négociation soit comptabilisé comme des jours travaillés pour les quatre membres de la délégation, demande refusée jusqu’à ce jour.
Pour de plus amples informations, vous pouvez vous diriger directement sur le communiqué transmis par l’équipe de l’entreprise.
Avec la nouvelle Loi travail, tout cela n’est plus couvert. Et franchement soutenir que seuls 4 grevistes soient payes quand meme faut etre malade ! (ou le gentil benet servil que le noveau texte veut que les salariés soient)