La grève des salariés du studio français Eugen Systems vient de prendre fin, mais ces derniers n’ont pas eu gain de cause. L’affaire va donc être menée aux prud’hommes.
Dans l’oreille d’un sourd
On vous en parlait à la mi-février, une grosse partie du studio français Eugen Systems (R.U.S.E, Wargame, Steel Division: Normandy 44) s’était mise en grève suite à cause d’un non-respect de la convention collective de la part de la direction et des heures supplémentaires non payées. Depuis, les deux parties se bastonnent à coups de communiqués de presse relayés par la STJV (Le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo) et chacun essaie d’avoir gain de cause.
On rappelle que la liste des reproches à la direction d’Eugen Systems, incarnée par les deux frères Le Dressay, est assez conséquente :
- Minima conventionnels non appliqués
- Classifications (grades et coefficients) dues et non attribuées
- Primes de vacances non versées depuis de nombreuses années
- Non-respect des lois en vigueur sur le temps de travail
- Baisse de nos salaires bruts au moins de Janvier 2018 pour y intégrer les heures supplémentaires auparavant non déclarées, en tentant de faire passer cette action pour une rectification d’erreur de comptabilité alors que le problème a été signalé au printemps 2017 — cette baisse faisant au passage tomber certains salaires sous les minima conventionnels
Pourtant, d’après la tête du studio, les faits reprochés sont assez exagérés, comme ils le précisent dans cet autre communiqué.
Il n’y a aucune culture du crunch chez Eugen Systems. Il est arrivé une fois, en 2010 lors de la publication de RUSE, que la direction sollicite 3 employés afin de rester travailler une seule journée, un samedi : Cette journée de travail a permis de veiller à la stabilité des serveurs et au bon déroulé du lancement du jeu. Depuis, nous avons publié 5 jeux, et cela ne s’est jamais reproduit.
Malheureusement, après 7 semaines de grève, le mouvement a pris fin le 3 avril, et les salariés ne peuvent pas se permettre de perdre presque deux mois de salaires pour mener le combat. Malgré cet amer échec qui reste une première dans le monde du jeu vidéo, l’affaire est loin d’être terminée.
Bien que la grève soit terminée, le conflit lui, ne l’est pas. Nous continuons, par les moyens légaux dont nous disposons, de lutter pour faire valoir nos droits. Ainsi une quinzaine de salariés et anciens salariés d’Eugen Systems ont saisi le conseil des prud’hommes. Nous ne perdons toutefois pas de vue que ce mouvement a été porté par un collectif de 24 salariés au total, sur 44 salariés dans l’entreprise, pour une amélioration des conditions de travail au bénéfice de tous.
les prudhommes n’etaient deja plus aux mains des salaries que dans les texte, il ne le sont desormais plus du tout.
Les entreprise ont carte blanche a l’escalavgisme et au bas salaire. Ne pas oublier que desormais on fait meme des CDI a duree variable et des CDII (CDI interim)…
Les votants ont votés… Qu’ils pleurent desormais.
<a class=’bp-suggestions-mention’ href=’https://www.warlegend.net/members/gvyop/’ rel=’nofollow’>@gvyop</a> tu ne sais vraiment pas de quoi tu parles. Moi je me souviens de mon père il y a dix ans envoyé devant les prudhommes par une employée pour licenciement abusif. Ce chef d’entreprise qui a toujours été beaucoup trop gentil avec les gens et qui finalement a pris la décision de licencier une personne qui ne faisait absolument rien au sein de l’entreprise, biaisait les contrats en cours. Et pire, cherchait un travail durant ses heures de bureau (prouvé).
Décision ? 50 000 euros de dommages et intérêts pour le plaignant alors qu’il n’y avait aucune preuve tangible.
Alors franchement dire que les prudhommes sont aux mains des entreprises c’est vraiment se moquer du monde. C’est juste qu’a l’époque c’était un putain de ticket de loto avec 2 chances sur 3 de repartir avec le gros lot.
Faut pas oublier que dans cette histoire on n’a aucunes preuve et aucunes infos permettant de prendre parti. Etant à moitié entrepreneur et à moitié salarié, je vois parfois des collègues partir en couille pour des choses qui n’ont même pas lieu ou qui n’ont aucun impact/rapport avec leur poste.
C’est beaucoup trop facile, sans avoir les éléments, de fustiger les employeurs parce qu’ils ont une étiquette de patron. Sans patron t’as pas de travail, c’est aussi simple que ça. Et je peux te dire qu’un patron, ça travaille 7 jours sur 7 et ça ne pense qu’a son entreprise constamment. Avantages et inconvénients.
<a class=’bp-suggestions-mention’ href=’https://www.warlegend.net/members/yamakhalah/’ rel=’nofollow’>@yamakhalah</a> Et moi je me souviens de ma mere, mais aussi de 2 collegues, dont 1 ami, toujours ponctuels, toujours près a rester "un peu" ou à venir même quand pas prévu, genre sur le pouce rentrer de vacance 1 jour plus tot, acceptant de faire des tâches qui n’etaient pas dans leurs attributions contractuelles parfois penibles, toujours couteuse en temps et en investissement personnel ..
Et dont les patrons toujours beaucoup trop gentils avec leurs employés non seulement ne payaient pas le temps de rab, mais n’hesitait pas à refuser sans scrupules les aménagements souple quand le môme etait malade et que le Rdv de Medecin rabotait la journée ou notifiait vertement les 2 min de retard du matin quand par mlaheur cela arrivait
Des patrons Mr Propre qui aux yeux des prud ‘hommes Francais (pas des belges) obtinrent gain de cause même concernant les heures sup ….
Les minuets prud"’hommales regorgent de cas bien pires.
Oh mais oui j’ai oublier de verser ma larme sur les pauvres patrons !! Je suis moi meme entrepreneur mon grand, evidement que je pense a mes fesses sans arret…. Mais je ne me ferais jamais passer pour un samaritain, si j’ai un employé il doit rapporter + qu’il ne me coute, c’est du travail davoir un employé, j’y pense sans arret, je suis un homme responsable qui prend des risques moi Mr (et quand j’"ai un soucis, ca doit m’ouvrir des reductions d’impots et des compensations de l’etat !), et si je veux vivre dignement, il faut qu’il me rapporte beaucoup plus qu’il ne me coute. Faut pas se leurrrer, je suis honnete, le but de l’entreprise c’ets de gagner de l’argent comme dit mon comptable que je paie cher pour qu’il mette les bons chiffres dans les bonnes collonne. Le salarié, lui, quand il quitte mes locaux il ne travaille plus, il pense plus a mon entreprise, ni a ses contrats clients, ni a ses responsabilités d’employé…. D’ailleurs il me coute troujours trop ce faineant ingrat, et l’etat se sert sur ma sueur le salaud…