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Une belle cinématique pour de beaux paysages
Le Fan Festival 2021 intitulé « Around the World » a ouvert le bal avec une nouvelle bande-annonce pour Endwalker, version complète de celle présentée quelques mois auparavant. On retrouve bien entendu Masayoshi Soken à la composition du thème principal, l’instrumental assuré par son groupe « The Primals ». De plus, c’est Sam Carter (Architects) qui prête sa voix ici.
C’est donc sur fond de musique grandiose que ce qui sert désormais de cinématique d’introduction nous présente quelques-uns des nouveaux paysages de l’extension.
Hormis notre escapade lunaire, tête d’affiche et événement énigmatique de cette extension, Endwalker compte bien nous faire voir du pays. On s’émerveillera devant la cité aux 1000 couleurs (bien sûr, j’ai compté) Radz-at-Han sur l’île de Thavnair, avant d’apprécier l’ambiance du dôme souterrain de Labyrinthos. Aussi, notre périple nous emmènera pour la première fois sur les terres de l’empire, dont sa capitale Garlemald, à présent ravagée par les nombreuses guerres et révoltes.
En outre, on découvre également la Vieille Sharlayan, mise en avant dans cette nouvelle bande-annonce. Cité majestueuse à l’architecture grandiloquente, la Vieille Sharlayan fera office de ville principale pour Endwalker. Petite anecdote oblige, cette ville était à l’origine prévue pour être l’une des villes de départ de Realm Reborn, avant d’être rangée au placard.
Quant à la Lune, elle n’est pas là simplement pour faire jolie et intriguer le joueur : il s’agit d’une zone à part entière, du nom de Mare Lamentorum. Les spécificités de ce lieu, de même que le contexte autour de notre petite visite, sont encore inconnues, mais tout porte à croire que l’objet céleste soit au cœur de l’intrigue.
La découverte de la zone lunaire s’est enrichie d’une petite révélation supplémentaire, à savoir la tribu qui y réside : les Loporrites. Ces sortes de petits lapins tout mignons auront un rôle plus ou moins important dans l’histoire, et devraient, tout comme les Mattangas dévoilés plus tôt, faire l’objet de quête tribale comme à l’accoutumée.
Nouveau job : le Faucheur
Tandis que le Sage s’avançait comme le nouveau soigneur en février dernier — lui et ses « nouliths » qui lui valurent la comparaison à Gundam — le second job attendait encore d’être découvert. Ce dernier n’est autre que le Faucheur, un DPS de mêlée maniant une faux à deux mains. Capable d’invoquer un avatar du néant pour terrasser l’adversaire, il est aussi en mesure de lui servir d’hôte, probablement pour augmenter son pouvoir de manière significative. Les détails concernant ses capacités restent pour l’heure relativement maigres, si ce n’est que le Faucheur ne semble pas faire dans la dentelle.
À savoir qu’à l’inverse des autres classes et jobs, jusqu’ici tous issues de l’univers Final Fantasy, le Faucheur se veut quant à lui propre à FF XIV. Histoire de le démarquer davantage, le job est incarné par Zenos dans la bande-annonce, là où il était coutume de voir le Guerrier de la Lumière ou ses alliés revêtir les nouveaux attirails (preuve en est, Alphinaud devient un Sage dans Endwalker). C’est donc ici le plus grand ennemi de nos protagonistes qui endossent le rôle de Faucheur.
Devenir Faucheur demandera de se rendre à Ul’dah, l’une des capitales de Realm Reborn, et d’avoir au moins une première classe 70, niveau auquel le Faucheur débute. À l’instar des nouveaux jobs depuis Heavensward, nul besoin d’avoir une classe en particulier.
Une (presque) nouvelle race : les bunny boys Viera mâles
Ce fut la surprise inattendue de ce Fan Festival : la race des Vieras perd son exclusivité féminine au profit de la mixité et inclut désormais les mâles. Une première pour Final Fantasy XIV, mais aussi pour toute la saga de Square Enix, puisque les Vieras mâles n’avaient jusqu’alors jamais vu l’ombre d’une modélisation. En effet, bien qu’ils existaient sur le plan du lore, aucun Final Fantasy ne les avait mis sur le devant de la scène, prétextant un désir de leur part de vivre en reclus dans la forêt.
L’ajout de nouvelles races impliquant une énorme charge de travail pour les développeurs, Naoki Yoshida indiquait peu avant la sortie de Shadowbringers qu’aucune autre ne verrait le jour. L’intégration des Vieras mâles est due à la très forte demande de la communauté ; Yoshi-P et son équipe ayant donc fini par exaucer leur souhait.
L’autre bonne nouvelle est que les Hrothgar ne seront pas en reste : Naoki Yoshida a précisé que les femelles sont en développement. Les lions humanoïdes ont dont aussi droit à la mixité, bien que cela arrivera un peu plus tard — très certainement au cours des nombreuses mises à jour d’Endwalker.
Donjons et raids
Pour ce qui est des donjons, l’équipe s’est gardée de trop en dire à leur propos — puisqu’ils sont liés à l’histoire de l’extension. En revanche, une vidéo nous a tout de même été présentée, dans laquelle on peut découvrir les environnements et cadres de certains d’entre eux. Et si notre petite aventure sur la Lune n’était pas déjà un indice de taille, le thème musical de la Tour de Zot que l’on peut entendre dans cette présentation renforce l’idée que l’univers Final Fantasy IV devrait faire partie des grosses références de l’extension.
D’ailleurs, un trio iconique de cet épisode fera son apparition : les Sœurs Magus. Bien qu’elles ne manqueront pas de frapper d’un grand coup notre fibre nostalgique, Yoshi-P a tenu à préciser qu’elles tiendront un rôle différent dans FF XIV.
Côté raids, peu d’éléments ont été fournis depuis la dernière salve d’informations quelques mois auparavant. Le raid à 8 joueurs, Pandaemonium, reste donc bien mystérieux depuis son affiche qui laisse supposer un retour du personnage de Lahabrea, d’une façon ou d’une autre.
Cela étant dit, on apprend que le premier raid Alliance (24 joueurs) de la série s’intitulera « Myths of the Realm ». Une dite série qui, on le rappel, disposera d’un cadre propre à FF XIV, contrairement aux précédentes qui impliquait un crossover comme NieR Automata pour Shadowbringers, ou encore Final Fantasy XII pour Stormblood. Seule une image fut dévoilée, celle-ci illustrant les symboles des « Douzes », le panthéon des divinités Eorzéennes.
Un peu d’amour pour l’Océanie
Tandis que nous autres Européens, nord-américains et japonais, coulons des jours heureux en Eorzea, nos frères et sœurs d’Océanie naviguent quelque peu en eau trouble. En effet, pour l’heure, Final Fantasy XIV a sa multitude de serveurs répartis en 3 centres de données, correspondant à 3 régions : Europe, Japon et Amérique du Nord. Aussi les malheureux extérieurs aux 3 pôles ont tendance à jouer avec une certaine latence ; situation peu agréable que les vétérans européens ont connue au début de Realm Reborn (qui n’avait alors pas de serveurs dédiés en Europe).
Mais heureux sera bientôt l’Océanie, puisqu’Endwalker s’annonce comme leur extension salvatrice : pour le déploiement de la 6.1, Square Enix leur concocte leur propre centre de données. Initialement prévu pour accompagner la sortie de l’extension, il leur faudra attendre un poil plus longtemps, la faute à notre colocataire envahissant, ce cher coronavirus. Cela n’en reste pas moins une très bonne nouvelle pour la communauté océanienne — elle n’aura en revanche plus d’excuse pour se prendre les AOE dans la tronche.
Plusieurs éditions ; accès anticipé pour les précommandes
Cela va de soi, mais Endwalker dispose de plusieurs éditions différentes. Tout en haut du panier, on y trouve la « Endwalker Collector’s Edition », incluant un pin cristal d’Azem, une peluche de Loporrite, une boîte « spéciale » habillée d’un artwork de Yoshitaka Amano, de nombreuses lithographies tirées du jeu, et enfin, une figurine du Guerrier de la Lumière en tant que Paladin. En jeu, l’édition permet l’obtention de la nouvelle monture « Airon », de la mascotte Porom, ainsi qu’une de la Death Scythe.
À noter que le contenu physique de la collector peut être acheté séparément du reste, avec l’édition « Collector’s box » qui ne comprend donc pas Endwalker. Enfin, on retrouve l’édition standard uniquement en achat numérique, Square Enix ayant pris la décision de ne plus produire de versions physiques — plus de 85 % des joueurs étant passés pas le numérique pour Shadowbringers.
Précommandes ouvertes depuis hier 13 h, c’est sans surprise que les éditions collectors (physiques) connaissent d’ores et déjà la rupture de stocks. Les chances d’un deuxième arrivage étant minces, il semble malheureusement trop tard pour en faire l’acquisition.
Quoi qu’il en soit, qu’importe la version que vous choisissez, passer à la caisse dès maintenant permet l’obtention d’une boucle d’oreille augmentant l’xp de 30 % jusqu’au niveau 80 (combattants uniquement), ainsi que de la mascotte Porom. Vous pourrez également découvrir Endwalker une semaine avant l’heure, soit le 17 novembre.