Asobo tombe le masque : le studio bordelais est derrière le développement du prochain Flight Simulator qui compte utiliser les dernières technologies Cloud de Microsoft pour rendre le titre aussi réaliste que possible.
Est-ce la vraie vie ? Ou juste une fantaisie ?
Alors qu’on attendait des détails de la prochaine preview technique de Microsoft Flight Simulator à destination des passionnés d’aviation, le voile est enfin levé sur l’identité du studio qui développe le simulateur de vol. Il s’agit ni plus ni moins d’Asobo Studio basé à Bordeaux, ce même studio qui a sorti A Plage Tale: Innocence pas plus tard que cette année. Tu parles d’un écart de style.
https://twitter.com/AsoboStudio/status/1178596605261488129
Pour l’occasion, Canard PC (qu’on aime et qu’on adore) a été contacté pour couvrir le simulateur et l’éternel désabusé Ackboo a enfin été enthousiaste devant un projet. Alors que le prochain numéro du magazine s’apprête à sortir avec un reportage complet, les journalistes ont montré des images du jeu pendant deux heures sur Twitch, ou dans un long article sur leur site.
Dire que le jeu est beau tient de l’euphémisme, mais Asobo — grâce à l’aide de Microsoft — compte aller bien plus loin. Pour générer le terrain, Flight Simulator utilise un mélange de photos satellites et de photogrammétrie (scan du relief en 3D et texturé) pour offrir un rendement du monde extérieur le plus réaliste possible, mais surtout le plus fidèle. En utilisant des technologies procédurales et Azure AI qui permettent de lisser le tout (les nuages, l’eau, l’architecture des biomes…) et de nombreux shaders qui simulent un comportement réaliste de la lumière (les ombres, les reflets, la couleur de l’atmosphère selon la distance de vue), on se retrouve face à quelque chose de quasi-photoréaliste.
Que tout le monde se rassure, même si le titre est prévu pour sortir sur Xbox One, Asobo promet une simulation pur jus, avec pilotage très réaliste et un tableau de bord entièrement interactif. Chacun pourra trouver l’expérience qu’il souhaite, mais les férus de simulation ne devraient effectivement pas être déçus. Anecdote fournie par Ackboo : en apprenant qu’ils allaient travailler sur le projet, la majorité du staff d’Asobo est partie d’inscrire à l’aéroclub le plus proche pour passer leur brevet de pilote, histoire de comprendre au mieux ce monde si particulier.
Dans tous les cas, les insiders qui se sont inscrits à la sélection de la première preview technique devraient avoir des nouvelles du jeu dans le courant du mois d’octobre. Sachez que pour avoir une expérience optimale, le titre risque d’être très, très (très) gourmand en RAM. Il faut bien stocker toutes ces photos satellites quelque part.
Flight Simulator sera disponible ultérieurement sur PC.