Un succès qui n’est pas volé
Avec les données du dernier bilan financier d’Atlus, Persona Central rapporte que la série Persona a atteint la barre symbolique des 15 millions d’exemplaires vendus, depuis ses début comme spin-off de la franchise Shin Megami Tensei en 1996 sur PlayStation.
La série Persona est donc plus bien plus vénérable que l’on ne pourrait le croire, mais c’est bien les opus les plus récents qui ont peut-être fait entrer la franchise de JRPG dans un courant plus mainstream (pourtant jugé come de niche).
En effet, version améliorée de Persona 5 sorti en 2016, Persona 5 Royal s’est vendu à plus de 1,8 million d’exemplaires depuis la sortie japonaise à l’automne 2019. Il est bon de noter que le titre est une exclusivité PlayStation.
De même, le musô Persona 5 Strikers a également rencontré un joli succès, grâce à la popularité du jeu principal : 1,3 millions de copies vendues depuis février 2020 sur PlayStation 4, Switch et PC… ce qui reste une décision éditoriale curieuse pour un spin-off basé sur une exclusivité PlayStation.
Cette histoire de plateformes sans logique apparente va devenir un sujet de conversation central chez les fans de la franchise, ayant un peu de mal à comprendre les stratégies éditoriales sd’Atlus. En tout cas, la sortie soudaine de Persona 4 Golden sur Steam semble être un joli coup de filet, puisque 900 000 copies s’y sont vendues depuis juin 2020.
Portage PC d’un portage Vita d’un jeu Playstation 2, Persona 4 Golden s’est donc vendu à un total de 2,4 millions de copies. Avec un succès pareil, on espère qu’Atlus sera plus enclin à porter ses jeux sur plus de plateformes différentes. En tout cas, dans sa dernière enquête annuelle, l’éditeur nippon interroge franchement ses fans sur la question.
Sur une note rigolote, la bande originale de Persona 5 — et on comprend très bien pourquoi — serait disque d’or en France, puisqu’elle s’est écoulée à plus de 100 000 exemplaires depuis 2017.