Notre rédactrice Valwen s’est rendue à la Gamescom en touriste et se propose de vous faire découvrir l’événement majeur du jeu vidéo comme si vous y étiez, photos à l’appui !
La Gamescom 2016 vient de fermer ses portes jusqu’à l’année prochaine. Moins riche en annonces que l’E3, elle est surtout le plus grand salon européen du jeu vidéo, accueillant pas moins de 350 000 visiteurs sur cinq jours. Je faisais partie de ceux-là et je vous propose le récit de mes pérégrinations gamescomiennes dans le second pays de la bière (après la Belgique !).
Voilà quelques années que je me rends à Cologne pour la Gamescom en tant que visiteuse, mais je suis toujours aussi impressionnée par l’ampleur du salon. J’ai passé deux journées à Cologne cette année : le jeudi et le vendredi. Cet article n’a pas vocation à parler de tous les jeux présentés lors de cette grand-messe du jeu vidéo, mais de partager mon expérience de ces deux journées aussi palpitantes qu’épuisantes.
Avant l’aurore, tu te lèveras
J’ignore combien de visiteurs entrent par jour dans le Koelnmesse, où se déroule l’événement, mais il vaut mieux arriver tôt. L’entrée a lieu en principe à 10h, mais puisque la foule se presse aux grilles, les organisateurs laissent progressivement entrer les visiteurs dès 9h30. Les temps obligent, la fouille des sacs à dos obligatoire ralentit quelque peu l’allure des visiteurs.
Pour des raisons budgétaires, je ne prends pas d’hôtel à Cologne et ma journée débute par 1h30 de voiture. Arrivée non sans peine en ville (merci dieu GPS qui traduit les panneaux de langue inconnue) à 8h30, la première étape de la journée consiste à récupérer un précieux bracelet rouge. La bande en question est délivrée sur présentation d’une carte d’identité. Le rouge indique simplement que vous avez plus de 18 ans et que vous pouvez avoir accès à TOUS les jeux du salon. Cette année, le bracelet était particulièrement classe, mais a dû rappeler une annonce désagréable à beaucoup de fans. L’annonce tardive doit rester en travers de la gorge des organisateurs.
La folie des grandeurs
Les exposants pouvaient s’étaler sur 193 000 m² ! J’étais équipée de bonnes chaussures pour en faire le tour. Notons que deux jours, c’est court ! Surtout si on prend en compte les nombreuses heures dans des files interminables. Les éditeurs redoublent d’inventivité pour attirer l’œil du visiteur : certains stands sont magnifiques. Mon préféré, cette année, était celui de Blizzard. Même si je ne suis pas une grande fan de leurs licences, le détour par l’espace du studio californien est obligatoire. Mention à 2K et à Wargaming.net pour l’ambiance de feu. Mais les autres n’étaient pas en reste et je vous laisse quelques photos pour vous faire votre idée.
Stands Blizzard
Stands Electronic Arts
Stands Square Enix
Stand Ubisoft
Stands Warner Bros Games
Stands Nintendo
Stands divers
Et les jeux dans tout ça ?
D’une file d’attente à une autre
Je ne cacherai pas ma déception : je venais pour Final Fantasy XV… Les six ou sept heures d’attente pour jouer m’ont carrément refroidie. La file s’étendait le long d’un demi-hall entier et je me voyais mal rester debout, ou même assise, dans un endroit hyper bruyant entre les allées et venues des visiteurs. La démo jouable durait entre 30 et 45 minutes. Je pense que Square Enix a fait une erreur en proposant une expérience de jeu si longue vu l’attente des fans.
Autre déception, sans doute due à mon niveau d’allemand exceptionnellement élevé, j’ai passé 1h30 dans une file pour jouer à Horizon Zero Dawn. Mauvais calcul, il s’agissait d’une démo du jeu jouée par un membre du staff. Si ce n’était pas la vidéo présentée à l’E3, j’aurais pris l’expérience de manière un peu plus positive. Heureusement, la présentation était en anglais ! Et pour consolation, j’ai reçu une lanyard aux couleurs du jeu et un paquet de chips. On dit “MERCI SONY” !
Final fantasy XII : The Zodiac Age
Allez c’est tout pour les déceptions. J’ai eu l’opportunité de tester Final Fantasy XII : The Zodiac Age (en allemand toujours). Depuis la sortie du titre original en 2006, j’avais oublié le système de jeu… et je ne l’ai pas retrouvé avec passion. Il y a la possibilité d’accélérer le jeu en vitesse x2 et x4 pour le finir plus vite le farming et le platiner. D’un point de vue graphique, le monde d’Ivalice est fidèle à celui qui tournait sur PS2, la haute définition en plus. L’interface des combats est soignée, mais il n’était pas possible dans cette démo d’avoir accès aux menus. L’expérience se limitait donc à faire le tour de la cité de Bhujerba et une exploration des mines où notre équipe affrontait quelques ennemis. Le remaster est superbe, et les fans du jeu original ne seront pas déçus. Le titre sort en 2017 uniquement sur PS4.
World of Final Fantasy
Le second jeu que j’ai testé est World of Final Fantasy que j’attends avec beaucoup d’impatience malgré le manque de communication à son sujet. Il n’était d’ailleurs pas bien compliqué d’obtenir une manette pour y jouer. La démo durait une quinzaine de minutes. Certains le considèrent comme un Pokémon like dans le monde des Final Fantasy, où on évolue avec deux héros et le but du jeu semble à priori simple : capturer les créatures emblématiques des jeu de la saga. La prise en main est assez simple et il est possible de faire évoluer les créatures à l’aide d’un sphérier. Le style chibi me faisait un peu peur. Je trouve que c’est vite lassant et ce n’est pas avec une séance de jeu si courte que je pourrais vraiment me faire un avis. Quoi qu’il en soit, la découverte du jeu est agréable. Il y a moyen de combiner différentes créatures pour former une espèce de tour avec son personnage. Il faut ensuite choisir si “la tour” attaque ou si on préfère utiliser les monstres les uns après les autres. Le jeu sort le 28 octobre sur PS4 et PS Vita.
Final Fantasy XIV
Vous l’aurez compris, c’était Gamescom Final Fantasy pour moi, car j’ai terminé par les défis Battle Challenge de Final Fantasy XIV. Cette année, il fallait se mesurer à Sephirot et Thordan dans une version un rien trop nerf à mon goût. Notons la présence de Naoki Yoshida et de Foxclon qui jouait avec les fans et distribuaient des goodies.
Loin derrière l’horizon des AAA
Quand on prononce le mot Gamescom, on pense aux géants du monde vidéoludique : Ubisoft, Sony, Microsoft, EA, Nintendo, etc. Mais loin du bruit des musiques criardes et de la foule, il y a des univers plus calmes. Dans un espace Family & Friends, on trouve un coin retrogaming aux étagères qui laissent nostalgiques de nombreux joueurs. Des associations mettent à disposition vieilles consoles pour se replonger dans une ambiance révolue. L’occasion pour certains parents de faire découvrir les jeux de leur enfance à leur progéniture ou de s’amuser entre amis face à un même écran.
Il y a également un espace dédié aux jeux indépendants. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de m’y attarder, mais la Gamescom se veut être une carte représentative du monde des jeux vidéo. En coulisse, quelques halls sont réservés aux professionnels du jeu venant de 97 pays.
Ambiance bière et bretzel
Mon principal reproche envers la Gamescom est que ce salon s’adresse exclusivement aux Allemands ou aux germanophones. Je m’explique avant qu’on crie à la rageuse ! Je regrette sincèrement que quasiment toutes les présentations des jeux, les animations, le programme, les langues dans les jeux soient en allemand. J’avoue que je ne parle pas un traître mot de la langue de Goethe et que j’apprécierais ne pas devoir essayer de faire un mix cérébral d’anglais et de néerlandais afin de comprendre ce que racontent nos chers voisins.
En soi, si le salon n’était pas pointé comme international, je ne critiquerais pas ce choix. Néanmoins, pour le second salon mondial du jeu vidéo, je trouve que c’est assez handicapant de privilégier une autre langue que l’anglais. Ceci dit, je n’ai rencontré aucun Allemand qui ne soit pas ravi de me répondre en anglais ! Malgré tout, j’estime que leur choix est justifiable, puisque j’estime à 80% le nombre de personnes germanophones dans l’événement.
Qui dit Allemagne – faisons dans le cliché – dit bière et bretzel. Dès 8h du matin, il n’est pas rare de croiser un Allemand verre de bière au poing. Ils font ce qu’ils veulent, mais les mecs déchirés à 15h, c’est saoulant (sans mauvais jeu de mot). Quant au bretzel, ils en vendent partout et ça part à une vitesse folle ! C’est une alternative pas cher aux autres aubettes qui vendent de la nourriture. D’ailleurs, point de vue culinaire vous faites le tour du monde à la Gamescom ! Des crêpes françaises, à l’american burger en passant par les tacos et les nouilles chinoises, il n’y a littéralement qu’un seul pas. Ma préférence reste pour le bretzel, histoire de s’imprégner de la culture locale.
Focus sur le cosplay
J’ai trouvé qu’il y avait moins de cosplay que les précédentes années. Je me trompe peut-être… Je pense que les règles d’admission à l’entrée y sont pour quelque chose : pas d’armes factices (ni réelles, cela va de soi). J’ai croisé quelques valeureux (malheureux ?) soldats armés d’une simple affiche en carton précisant que les armes étaient interdites. Je vous laisse tout de même quelques photos !
Passage obligé par la zone shopping
Ce genre d’événement a bien entendu son espace shopping (qui, j’ai l’impression, grandit d’année en année). Outre les boutiques officielles, de nombreux marchands proposent à des prix plus ou moins raisonnables tout ce dont peuvent rêver les geeks et les gamers en termes de figurines, t-shirt, goodies et autres posters. J’ai même trouvé des moules à pâtisserie, c’est pour vous dire à quel point le choix est vaste.
A l’année prochaine Cologne !
Comme pour enfoncer le clou, le couloir menant vers la sortie arborait une belle affiche de Final Fantasy XV ! Je tire malgré tout un bilan plus que positif, car la Gamescom reste pour moi une ambiance à vivre plus qu’autre chose. Quant à la Gamescom 2017, elle se déroulera du 22 au 26 août 2017. Les places seront probablement mises en vente en avril. N’oubliez pas que vous pouvez retrouver la plupart des jeux de cette Gamescom 2017 chez notre partenaire Goclécd.fr.
L’Allemand qui se trimbale bière à la main dès le matin, ça c’est un vrai pays !
Dommage pour FFXV cela dit, tu aurais du faire les 1000 heures d’attentes pour la démo, conscience professionnelle oblige :P
Bel article. Merci de nous avoir fait partager ces moments en images. (juste dommage les photos sans portfolio en pop-up). J’ai été content de voir qu’il y avait des aménagements pour les fauteuils roulants.
Si tu as mis un album photo en ligne j’irais le consulter avec intérêt. ;-)
<a href=’http://www.warlegend.net/members/ejell/’ rel=’nofollow’>@ejell</a> t’es un peu allemand dans l’âme toi non ?
Les images sont alignées horizontalement, j’ai envie de pleurer.
J’avoue !
Comment elle a fait pour les aligner Oo
OMG Valwen the genius ! (Ou alors c’est moi qui suis très naze, mais je m’en tiendrais à la première version).
Très bon article, GOOD JOB o/
<a href=’http://www.warlegend.net/members/ejell/’>@ejell</a> Ma conscience professionnelle se fera pardonner la prochaine fois !
<a href=’http://www.warlegend.net/members/gvyop/’>@gvyop</a> Il n’y a aucun album en ligne et les photos les plus sympas sont dans l’article. Au mieux il manque une photo qui illustre la vue que j’avais entourée d’Allemands assez grands et costauds qui essaient de récupérer des goodies. Sinon je confirme qu’il y a un effort particulier pour les personnes à mobilité réduite et ça fait vraiment plaisir à voir car il y a beaucoup de personnes en chaises roulantes qui viennent !
<a href=’http://www.warlegend.net/members/Dryft/’>@Dryft</a> Ejell m’a prévenu que tu envisagerais de me tuer pour ça.!
<a href=’http://www.warlegend.net/members/papachai/’>@papachai</a> Merci et tu peux continuer de me considèrer comme une génie du code !
<a href=’http://www.warlegend.net/members/Dryft/’ rel=’nofollow’>@Dryft</a> De joie hein ? :P
<a href=’http://www.warlegend.net/members/valwen/’ rel=’nofollow’>@valwen</a> T’aurais du ramener de la bière cela dit, selon les frais du contrat Ejell Pro™
<a href=’http://www.warlegend.net/members/valwen/’ rel=’nofollow’>@valwen</a> Oui, tu l’as échappé belle.
<a href=’http://www.warlegend.net/members/ejell/’ rel=’nofollow’>@ejell</a> Obviously !