Phil Spencer affirme que Gears 5 s’est bien vendu. Le titre aurait même fait mieux que Gears of War 4, malgré sa présence dans le Game Pass.
Toujours fidèles
Information intéressante que nous livre Eurogamer dans une interview avec Phil Spencer, le célèbre patron de la division Xbox. Selon lui, Gears 5 se serait mieux vendu que Gears of War 4, malgré le fait que le titre soit inclus dans l’offre du Xbox Game Pass. Étant donné que Gears of War 4 s’est vendu à plus de 2,6 millions d’exemplaires, ce n’est pas rien :
Gears 5 s’est bien vendu pour nous. Il s’est mieux vendu que Gears 4 et nous en sommes heureux. Si les gens veulent avoir le choix d’acheter Gears, c’est une option que nous voulons leur donner. Je ne cherche pas à canaliser tous ceux qui veulent jouer à Gears via l’abonnement. Il s’agit de donner le choix aux joueurs. Certains joueurs décideront, dans le cadre du Game Pass, s’ils souhaitent s’abonner, s’ils sont déjà abonnés et s’ils veulent rester abonnés.
Gears 5 fait partie des premiers AAA de Microsoft à être intégré dans le Game Pass dès le premier jour de leur sortie. Entre payer 10€ par mois pour un catalogue entier et 60€ pour un jeu unique, il y a de quoi réfléchir et se laisser tenter par les sirènes du système d’abonnement. Pourtant, il semblerait que beaucoup de joueurs aient choisi d’acheter le jeu de façon traditionnel.
Plus tard dans l’interview, la méthode Xbox est directement comparée avec celle de Sony qui estime que ses gros jeux First-Party doivent rester des produits à part entière. Pour Spencer, les deux modes de distribution se valent :
Je pense qu’il y a une certaine confusion sur la façon dont le Game Pass fonctionne. Le Game Pass fonctionne en tant que modèle économique. Cela ne fait aucun doute. Même aujourd’hui, ça marche. Cela fonctionne incroyablement bien, ce qui nous permet d’investir dans les acquisitions en studio que nous avons effectuées et dans la qualité du contenu que nous allons créer au cours des deux ou trois prochaines années. Cela fait partie intégrante du modèle commercial qui permet cela. Et nous faisons aussi de la vente au détail.
Le business model de l’abonnement dans le cadre du jeu vidéo fait encore peur, car ses débouchés économiques sont encore incertains. Il faut énormément d’abonnés pour financer tout ça, et il ne faut pas oublier de donner une contribution aux développeurs partenaires. En tout cas, Phil Spencer a l’air confiant dans cette démarche et qu’Xbox pourrait bien y trouver son compte.
On pourra réévaluer ça quand la Xbox Scarlett et les prochains gros jeux des 15 studios Xbox seront là.