God of War – Le directeur du jeu pense que faire des mondes ouverts, c’est parfois comme faire ses devoirs
Le Game Director de Sony Santa Monica, Cory Barlog, s’est exprimé sur son approche de la construction du prochain God Of War, et pourquoi le concept de monde ouvert a été écarté.
On est pas là pour cueillir des champignons
Dans le cadre d’une interview pour Game Informer, Cory Balrog, Game Director sur le retour attendu de God of War, a expliqué qu’une exploration en monde ouvert était envisagée lors des premières ébauches de game design, mais que cela semblait finalement superflu.
L’exploration faisait partie des jeux originaux, mais n’a jamais été un aspect transcendant. Il a été décidé d’en faire un pilier central. Célébrons la curiosité avec la découverte. C’est également ça jouer aux jeux vidéo.
Mais pendant les premières étapes du développement, j’ai prêté pas mal d’attention aux jeux en monde ouvert, mais j’ai ressenti beaucoup de lassitude, d’une manière où cela revenait à faire ses devoirs. Ils ne sont pas “mauvais”, il y a même des jeux faramineux dans le domaine, mais transformer le plaisir en travail, voir cette liste immense de chose à faire, cela devenait… enfin, ce n’est pas ce que nous faisons le mieux. Nous voulions vraiment nous concentrer sur le personnage et son développement. Devenir un grand monde ouvert n’était alors pas ce que nous voulions faire. Nous ne voulions pas que le joueur lance le jeu et se retrouve avec 5000 icônes.
On peut tout à fait comprendre le sentiment de Barlog. Si les jeux en monde ouvert ont été particulièrement à la mode ces dernières années, rares sont ceux qui ont réussi à ne pas installer un sentiment de rabâchage au bout de la cinquième heure de jeu. Parfois, un bon jeu linéaire bien ficelé avec des mécaniques de jeu solides suffit de lui-même. Et puis, niveau mondes ouverts, Sony pourra toujours compter sur Days Gone et le prochain Spiderman.
Trailer de gameplay de God of War à la PGW 2017
Gof of War sera disponible pendant la première moitié de 2018 sur PS4.
