GOG rencontre quelques difficultés financières et annonce amèrement être dans l’obligation de licencier “une douzaine” d’employés, soit 10% de ses effectifs.
Pas la même échelle, pas la même méthode
Alors que des entreprises de l’industrie de gavent à mort tout en licenciant en masse, GOG se voit dans l’obligation de se séparer d’une petite partie de ses employés, car la plateforme de téléchargement n’est pas dans une forme olympique.
En effet, la filiale de CD Projekt a confirmé à Jason Schreier de Kotaku que l’entreprise en en pleine restructuration depuis le mois d’octobre dernier. Certains postes vont fermer, mais GOG continue tout de même de recruter, avec 20 offres d’emplois proposés actuellement.
Une des personnes licenciées explique au journaliste que la douzaine d’employés forcés de partir représentait 10% des effectifs de l’entreprise. Le plan est une réponse aux mauvais résultats de la société qui traverse actuellement une mauvaise passe :
On nous a dit que c’était une décision financière. Les revenus de GOG n’arrivent pas à suivre la croissance, nous avons failli être dans le rouge au cours des derniers mois, et avec la tendance du marché à augmenter les parts de revenus des [développeurs] a ou aura un effet sur [les petits de l’industrie].
Je veux dire, c’est une situation étrange, comme si la situation était devenue vraiment désespérée, très vite. Je sais que février a été un très mauvais mois, mais janvier a été excellent. Nous étions en pleine restructuration, déplaçant des équipes, mais pas sans précédent. Mais des licenciements aussi importants ne se sont jamais produits auparavant.
La personne fait référence à l’arrivée de l’Epic Games Store comme nouveau mastodonte du marché de la distribution en ligne. Si la principale cible de la société de Tim Sweeney est Steam, il semblerait que les pratiques commerciales agressives du launcher de Fortnite fassent des dommages collatéraux inattendus. Du coup, certains éditeurs ou développeurs réfléchissent à deux fois avant de publier leur jeu sur telle ou telle plateforme.
Pourtant, GOG possède des avantages non négligeables, tout en ayant une volonté de proposer un service éthique au service du joueur : des promos très fréquentes, un catalogue complet sans DRM et la plus grosse collection de jeux rétro compatibles avec des PC récents, spécialité de la maison quand cette dernière s’appelait encore Good Old Games.
Comme le rappelle Kotaku, les dernières sorties de CD Projekt n’ont pas été un franc succès, malgré des qualités acclamées par la critique et le public. Gwent peine à garder une base de joueurs solide et Thronebreaker a très vite laissé tomber son exclusivité GOG pour s’exporter sur Steam. CD Projekt avoue que les ventes de ce dernier n’ont pas été faramineuses. Pourtant, si vous aimez The Witcher, ne passez pas à côté.
Il ne manque plus que Cyberpunk 2077 pour rattraper tout ça. Personnellement, je serais prêt à l’acheter sur GOG, même en exclu.