BATTLETECH tire son univers du même nom et beaucoup de choses évidentes pour les fans de la franchise le sont beaucoup moins pour le premier néophyte de bonne volonté venue. Suivez ces quelques conseils pour entamer sereinement votre carrière de MechWarrior mercenaire à travers la Sphère intérieure.
Me-Mech-to Mori
Après avoir récupéré les pleins pouvoirs de votre compagnie de Mercenaire au bout de quelques heures de jeu, vous allez enfin pouvoir choisir vos propres missions et manager tout ce merdier financier comme un grand. Seulement, de grands robots géants impliquent de grandes responsabilités, et la vie de mercenaire dans la Sphère intérieure n’a rien d’aisé.
Dans ce court guide, nous allons vous apprendre deux ou trois trucs qui ne sont pas forcément bien expliqués dans l’interface du jeu, et pourtant cruciaux pour le bon déroulement des opérations.
De plus, vous aurez droit à quelques conseils qui pourront vous faciliter la vie lors de l’établissement de votre fortune dans la périphérie de la Sphère intérieure.
On connaît bien son Mech
- Phase d’initiative
- Barre de statut
- Chevrons d’évasion
- Jauge de chaleur
- Jauge de stabilité
- Nom du MechWarrior
- Nom du modèle du châssis
- Points de vie interne totaux
- Points de vie du blindage totaux
- Statut des dégâts localisés avant
- Statut des dégâts localisés du dos
BattleTech a introduit le fonctionnement et l’anatomie des BattleMechs il y a maintenant plus de 30 ans, et la formule marche toujours aussi bien. Cependant, tout apprendre but en blanc peut-être déroutant pour le premier néophyte venu. Rien qu’avec l’interface, on peut apprendre de nombreuses choses sur les mécaniques de jeu.
Un BattleMech est constitué de plusieurs appendices : ses deux bras, ses deux jambes, sa tête (le cockpit) et son torse divisé en trois parties. Selon le châssis, chaque partie possède un nombre de points de vie bien défini protégé sur bonne couche de blindage. Si cette structure interne tombe à zéro, le membre est détruit ainsi que l’équipement qui était embarqué à cet emplacement.
- Si la tête est détruite, le MechWarrior est tué sur le coup et son BattleMech devient HS.
- La partie centrale du torse accueille le réacteur du Mech. Si cette partie est détruite, le BattleMech est hors combat. C’est la manière classique de détruire un Mech ennemi.
- Dans le cas d’un bras, rien de bien grave (à part l’équipement détruit, bien sûr).
- Si une jambe est détruite, le BattleMech perd l’équilibre et se ramasse par terre (blessant votre MechWarrior au passage). Après avoir perdu une phase d’initiative pour vous relever, la vitesse de déplacement est divisée par deux. Si le Mech perd ses deux jambes, il devient hors combat.
- Dans le cas d’une partie latérale du torse, non seulement le bras qui y était rattaché tombe également, mais toutes les munitions qu’elle contenait explosent, et infligent des dégâts au MechWarrior.
Lors des engagements, il est alors important de savoir positionner ses unités pour attaquer depuis le bon angle pour toucher les parties déjà vulnérables des Mechs adverses, tout en protégeant ses propres points faibles.
Évidemment, un BattleMech est bien moins protégé dans son dos et certains châssis y sont même plus vulnérables que d’autres, comme le Hunchback ou l’Atlas. Une attaque par derrière et c’est une touche assurée sur des parties centrales du Mech adverse.
Dernière chose à savoir : le concept des coups critiques. Chaque fois qu’une arme touche une partie structurelle, ce dégât a une chance de détruire directement un équipement à cet emplacement. Cela est particulièrement efficace avec les armes à touche multiples, comme les mitrailleuses et les missiles. Si cet équipement est une réserve de munition, cette dernière explose, et inflige des dégâts à la structure où il est contenu (et blesse le MechWarrior si c’est une partie du torse).
On passe du temps dans le MechLab
L’un des gros points forts de BattleTech est la possibilité de personnaliser ses BattleMechs de manière très poussée. Seulement, quand on ne connaît pas la licence, on peut être très vite perdu. Si Yang vous apprend les bases, il y a plein de subtilités à garder en tête lors de la modification d’un Mech.
Chaque BattleMech correspond à une classe qui est définie par son poids (tonnage), allant de 20 à 100 tonnes.
Chaque partie du BattleMech possède un certain nombre d’hardpoints qui correspondent à un type d’arme :
- Énergétique : pas de munitions, beaucoup de chaleur générée.
- Balistique : Peu de chaleur, lourd, mais consomme des munitions.
- Missiles : Peu de chaleur, très gourmand en munitions, mais chaque missile tiré possède sa propre chance de toucher.
- Support : petites armes qui tirent automatiquement lors des attaques au contact
Chacune de ces armes prend un certain nombre de slots, pèse un certain poids et génère une quantité de chaleur définie. N’hésitez pas à lire le tooltip de l’arme pour en savoir plus. N’oubliez pas d’embarquer des munitions adéquates pour les armes du Mech.
Les autres équipements ne sont également pas à négliger, comme les Jump Jets (réacteurs de saut), les HeatSinks (dissipateurs de chaleur) et certains éléments qui apportent des bonus divers.
Libre à vous de recommencer de zéro en enlevant la totalité des équipements d’un Mech ainsi que son armure. Vous n’aurez plus qu’à maxer ce dernier via le bouton dédié et juger si votre BattleMech est suffisamment protégé pour partir au combat avec l’équipement choisi. Vous pouvez également choisir de manière précise le blindage de chaque partie, comme en transférer d’un bras nu d’équipement à l’autre qui contient ce précieux AC/20.
On évite de tirer comme un débile
Tirer de toutes les armes d’un BattleMech (frappe alpha) est tentant, mais vous apportera souvent plus de problèmes à vous qu’à votre adversaire.
Pour commencer, une caractéristique importante d’un BattleMech est sa capacité à supporter la chaleur. Plus vous tirez avec vos armes, plus votre Mech chauffe.
Au premier seuil de chaleur, votre Mech prend de légers dégâts structurels sur l’ensemble de son châssis. Ensuite, c’est la coupure, ce qui fera rater le prochain tour du Mech en question.
Quand vous visez un adversaire, prenez en considération les chances de toucher et votre niveau de munitions (un tir de LRM20 va consommer 20 missiles) et la chaleur que cela va dégager. Jaugez les risques encourus contre les dégâts potentiels infligés.
Balancer la purée sur un Mech retranché avec trois chevrons d’évasion et du côté où son armure est la plus forte n’est pas la meilleure décision à prendre.
On fait perdre l’équilibre
Le dernier attribut des BattleMech à retenir sur le champ de bataille est le concept d’équilibre.
Les armes balistiques et surtout les missiles infligent également des dégâts “de stabilité” sur le BattleMech touché. Chaque châssis est lui-même plus ou moins stable.
Au premier seuil, le BattleMech devient instable et ne peut plus sprinter en plus de souffrir d’un léger malus pour toucher. Ce seuil est plus éloigné en fonction de la compétence de pilotage du MechWarrrior.
Une fois la barre arrivée à fond, c’est la chute. Le MechWarrior est blessé et le Mech est considéré immobilisé jusqu’à son prochain tour, et qui recule d’une phase d’initiative. Pendant ce temps, comme un Mech éteint à cause d’une surchauffe, tous les adversaires peuvent choisir une partie à viser en particulier sur le châssis. C’est clairement quelque chose que vous voulez éviter pour vos propres unités.
Pour gagner en stabilité, n’hésitez pas à passer votre tour en vous mettant à couvert et en vous retranchant (efficace aussi pour la chaleur). Votre barre de stabilité reviendra à zéro.
On utilise la réserve d’initiative
Jouer en premier peut sembler être un avantage, mais parfois il vaut mieux laisser l’adversaire s’exposer avant d’agir et d’ouvrir le feu.
Quand un Mech ennemi se trouve dans votre champ de vision pour la première fois, il y a de fortes de chance qu’il soit encore retranché. Si son initiative se trouve après la votre, n’hésitez pas à jouer APRÈS lui, afin d’être sûr d’infliger davantage de dégâts quand il se sera déplacé.
L’exemple probant est un de vos Mechs légers lancé à toute vitesse qui aura pour but de révéler les adversaires. Avec un Mech d’artillerie qui jouera plus tard dans le tour, attendez que l’adversaire ait mordu à l’hameçon en sortant de son couvert pour lui faire pleuvoir des missiles depuis une position reculée et hors de portée de l’ennemi. Cette technique s’applique aussi pour les Sensor Lock qui peuvent révéler l’adversaire.
Les Mechs Légers sont les seuls qui peuvent réserver leur action à l’initiative 1, ce qui leur permet de jouer directement à l’initiative 5 au prochain tour.
Un BattleMech qui chute perd une phase d’initiative et un haut niveau de tactique d’un MechWarrior lui permet de jouer en avance d’une phase.
On ne fait pas n’importe quoi avec le DFA
Le Death From Above, c’est cool et ça inflige énormément de dégâts avec les BattleMechs. Seulement, le Mech qui s’étale de tout son poids sur l’adversaire après un saut subit le même nombre de dégâts répartis sur ses deux jambes, ce qui peut rapidement en casser une (voire les deux) si on ne fait pas gaffe.
À n’utiliser qu’en cas d’extrême urgence ou pour la frime. Surveillez bien les points de vie de vos jambes avant de l’utiliser.
On analyse bien le terrain
Le terrain n’est pas là pour juste marcher dessus avec vos gros sabots de 35 tonnes, mais il est important de le prendre en considération lors de vos combats.
Selon la planète où vous êtes et le biome généré, chaque champ de bataille se comporte différemment.
Le truc le plus évident pour commencer est le climat ambiant. Plus le climat sera chaud et plus vos dissipateurs seront inefficaces. N’hésitez pas à choisir les BattleMechs pour la mission en conséquence.
Mettre les pieds dans l’eau permet de refroidir plus efficacement vos Mechs.
Les forêts sont pratiques pour être plus difficilement repérable, en plus d’offrir une protection de 25% de dégâts à distance.
Le terrain difficile rendra les frappes au contact moins sûres à toucher et augmente de moitié les dégâts de stabilité reçus.
Les champs minéraux vous rendent plus difficile à toucher à distance et vice-versa.
Il est toujours important de rester à couvert derrière les éléments du décor. Faire face au couvert vous donne 25% de réduction de dégâts et une ligne de vue partielle apporte un malus de toucher à l’adversaire.
Il existe plein d’autres points d’intérêts sur le terrain. Lisez bien les descriptions pour ne pas être face à une mauvaise surprise.
On négocie bien ses contrats
BATTLETECH permet au joueur de prendre la tête d’un groupe de mercenaire, et vous n’êtes pas là pour les beaux yeux de vos clients. Vous avez des MechWarriors à réparer et des BattleMechs à nourrir (ou l’inverse).
La planche des annonces de contrats indique toujours la plus haute récompense possible, mais ce n’est pas vraiment le cas.
Une fois un contrat considéré, trois paramètres s’offrent à vous. Vous serez tenté de prendre tout l’argent, mais ne sous-estimez jamais les droits de récupérations. Vous pourrez ainsi réclamer plus facilement les BattleMechs que vous détruirez sur le champ de bataille si vous ne les amochez pas trop (comme deux jambes détruites ou un tir direct à la tête).
La réputation des factions peut être intéressante sur le long terme, mais progresse de toute façon de manière naturelle. Ne privilégiez jamais cet aspect avant vos besoins financiers et votre pool d’équipements.
Se battre contre une faction particulière ne fait pas baisser le standing qu’elle vous porte. En revanche, échouer des missions ou quitter le combat sans avoir été un minimum efficace, oui.
On lit bien les descriptions des différents mondes
Chose assez peu explicite dans BattleTech, c’est qu’on ne sait jamais où aller sur la Star Map entre deux missions principales.
Outre la difficulté clairement visible qui représente le tonnage moyen conseillé pour votre lance lors des missions proposées dans le système, il y a d’autres facteurs à prendre en compte.
Quand vous cliquez sur un système, une liste descriptive apparaît en bas à droite. Si le type de régime politique, la taille de la planète ou le temps qui fait n’est pas très intéressant (quoique), certains détails vous permettront de mieux choisir vos destinations.
Certaines planètes avec un niveau de civilisation plus avancé vous permettront d’avoir plus de choix dans la boutique, la présence d’un marché noir proposera des produits de meilleure qualité et la présence d’un laboratoire de recherche permettra d’acheter des produits plus exotiques. Il en va de même pour le niveau d’expérience des MechWarriors que vous pouvez recruter qui varie selon l’endroit.
Les descriptions sont assez évocatrices, mais pas vraiment explicites tant que vous n’y avez pas mis les pieds. Vous verrez alors que c’est le jour et la nuit entre un système industriel riche et un autre qui est bloqué au niveau technologique du 20e siècle.
On n’hésite pas à améliorer l’Argo
L’argent, c’est cool. Mais comme l’argent appelle l’argent, un pécule mal utilisé ne rapportera pas de petits à la fin.
Pour optimiser votre temps opérationnel et pouvoir multiplier les missions dans un minimum de temps (et donc gagner plus d’argent !), il faut absolument investir dans les améliorations du MechLab afin de que l’équipe de Yang travaille plus rapidement.
De la même manière, avoir plein de MechWarriors pour remplacer les blessés et les morts peut être une bonne idée, mais n’oubliez pas qu’ils vous coûtent cher sur le long terme avec leur salaire de prince. Le MedBay est donc également un facteur à ne pas négliger afin que ces feignasses retournent plus rapidement au combat.
Il n’y a pas de nombre idéal de MechWarriors, mais ne pas en avoir assez, ce n’est pas pouvoir remplir de missions. Trop, c’est des MechWarriors qui ne gagnent pas beaucoup d’expérience en plus d’être payés à rien foutre.
BATTLETECH est disponible sur PC.
Merci pour ce guide qui va bien m’être utile sur mes parties ☺