Présenté comme le plus difficile des jeux FromSoftware, Sekiro: Shadows Die Twice mérite bien qu’on vous accompagne un peu, sans spoiler, pour que vous puissiez tout défoncer.
Ceci n’est pas Dark Souls ni Bloodborne
Sekiro a beau prendre ses racines dans les précédents succès de FromSoftware et, par bien des égards, leur ressembler, il n’en reste pas moins une toute nouvelle licence avec ses propres codes et surtout son propre système de combat.
La première chose que vous allez devoir faire en attaquant Sekiro: Shadows Die Twice, c’est bien d’oublier tout ce que vous avez appris si vous avez déjà écumé les Dark Souls, Demon’s Souls et Bloodborne.
Dans Sekiro, la précision est de mise : vous avez 3 manières d’éviter de vous faire charcuter – le saut, l’esquive et le contre. Il n’est plus question d’avoir le réflexe de faire une roulade. Si vous vous trouvez sur la trajectoire d’une lame, on se contrefout que vous soyez en train de faire une jolie galipette, vous allez manger. Vous devrez donc apprendre à connaître vos ennemis pour savoir quelle stratégie à adopter contre chacun d’entre eux.
Dès que possible, entraînez-vous un maximum à contrer les attaques, car c’est la clé du succès dans Sekiro. Afin de comprendre pourquoi, il vous faut piger ce qu’est la posture.
Le croche-patte du bourrin
La posture est en quelque sorte une barre d’équilibre et qui se manifeste par une jauge jaune au centre de l’écran en bas pour votre shinobi et au-dessus de l’adversaire que vous combattez. Le but du jeu est de rempli cette barre afin de coller un coup critique particulièrement puissant au malotru.
Lorsque vous parvenez à parer une attaque, la posture de l’adversaire est entamée. Attention, il faut contrer pile à temps, sans quoi c’est votre propre posture qui sera touchée, et vous subirez la même punition si votre barre est complètement remplie.
Il n’est cependant pas toujours possible ou opportun d’attendre qu’un ennemi vous attaque pour le contrer afin de dynamiter sa posture. Là encore, vous devrez vous adapter en fonction des situations. N’hésitez pas à attaquer les adversaires pour flinguer leur posture.
Malgré tout, n’oubliez pas la devise du jeu : “Tuez intelligemment“. Avant de démarrer un combat, assassinez une ou plusieurs cibles de façon à alléger la difficulté de l’affrontement qui va suivre. Gardez aussi en tête qu’il est possible, même si vous êtes repéré, de vous planquer à nouveau pour encore frapper d’un coup critique.
Culture du secret
Les boss et mini-boss ont toujours des points faibles, de moyens de les démonter plus rapidement. Vous devrez les identifier par-vous-même afin de les exploiter.
Par ailleurs, les jeux FromSoftware mettent une grosse emphase sur l’exploration et Sekiro: Shadows Die Twice ne fait pas exception à la règle. Jetez un œil à ce sombre recoin, utilisez votre grappin sur cet endroit reculé… vous pourriez tomber sur des secrets fort intéressants.
Aussi, sachez que Sekiro vous permet de sauvegarder votre progression entre chaque “feu de camp” – transformés en statues de bouddha. Cette fois, il faudra par contre penser à bien choisir de se reposer puisqu’il ne suffit pas d’interagir avec la statue pour que cela se fasse.
Vous allez mourir. Plusieurs fois. À chaque fois, vous perdez la moitié de votre expérience et de votre argent. Avant d’affronter un ennemi particulièrement vicieux, faites vos dépenses afin d’éviter des pertes malvenues.
Relève-toi et remarche
Sekiro a la possibilité de revenir à la vie jusqu’à 2 fois de suite, mais vous feriez mieux de considérer quelques éléments :
- La première résurrection se débloque dès que vous vous reposez auprès d’une statue.
- La seconde au fur et à mesure que vous tuez des ennemis.
- Chaque mort (pas de résurrection, retour à l’idole) amplifie la Peste du Dragon, qui a des effets négatifs sur le monde et ses personnages.
Il vous sera possible de soigner cela lorsque vous aurez un peu avancé dans le jeu, sachez simplement que même si la résurrection vous apparaît comme “gratuite”, elle ne l’est pas.
La résurrection constitue néanmoins une aide capitale puisque lorsque vous tomberez au combat, les ennemis reprendront leurs activités, persuadés d’en avoir fini avec vous (qui peut les blâmer ?). Vous pouvez alors vous relever et vous faufiler dans leur dos pour glisser un coup critique gratuit.
Vous pouvez tout aussi bien vous laisser mourir si vous estimez que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Cela reste parfois la meilleure solution, notamment lorsque vous savez que vous devez affronter un boss ou mini-boss un peu plus loin et que vous risquez d’avoir besoin de vos charges de résurrection.
En parlant de mort, vous perdez la moitié de votre argent et de votre expérience (du niveau de compétence en cours) chaque fois que vous perdez la vie et ne ressuscitez pas immédiatement (que ce soit par choix ou par défaut). Vous remarquerez que les marchands vendent des bourses. Vous pourriez vous dire : “mais quel intérêt d’acheter des sen avec… des sen ?” En réalité, c’est une sorte de banque : les pièces dans les bourses ne disparaissent pas à la mort. Voyez ça comme un coffre-fort.
Sekiro: Shadows Die Twice est disponible sur PC, PS4 et XB1.
Bonjour, vos guides sont géniaux indiscutablement mais une erreur a été relayée en masse.
"Chaque résurrection amplifie la Peste du Dragon" : Non !!!
C’est étonnant que cette erreur soit autant commune, surement dû au fait qu’il y a confusion entre résurrection (au même endroit) et…..résurrection (à une idole).
La peste du dragon se propage en fait à chaque mort définitive. j’insiste sur le mot définitive, CAD mort qui vous ramène à une idole.
Si vous ressuscitez grâce à un emblème de résurrection cela ne propagera pas la peste, à condition qu’ensuite vous restiez en vie. Il suffit ensuite de retourner se reposer à une idole pour recharger l’emblème gratuit.
Mais si vous ressuscitez grâce aux emblèmes puis mourrez définitivement, la peste se propagera.
Est-ce plus clair ?
Hello esfy ! Merci pour la précision ! J’ai testé plusieurs cas de figure sans réellement parvenir à déterminer ce qui causait/amplifiait la peste.