Comme chaque semaine, le bras de fer s’offre à vous avec cette semaine, Marin le malandrin comme vedette. Et histoire de pousser un peu plus loin, Blizzard nous offre une histoire basée sur ce dernier.
Trésors et catacombes
Pour le bras de fer de cette semaine, Blizzard veut mettre en avant le héros qui a été offert récemment à tout les joueurs, Marin le malandrin. Pour rappel, vous obtenez gratuitement ce héros légendaire en vous connectant au jeu, et ce jusqu’à la sortie de l’extension Kobolds et Catacombes, prévu pour décembre 2017 (la rumeur dit que l’extension sortirai le 08 décembre, mais chut je ne vous ai rien dit).
Concernant le bras de fer en lui même, il vous suffit de choisir une classe et on vous fournit un deck pré construit. Vous remarquerez rapidement que chaque joueur doit accomplir une quête (mécanique venant de l’extension Un’Goro) qui demande de jouer 7 serviteurs. Chaque serviteur compte pour les 2 joueurs et donc, la quête sera accomplie pour tout le monde avant de se réinitialiser. Accomplir la quête donne à l’adversaire le “Coffre colossal”. La seule différence est que la personne qui a accompli la quête (et qui a donc jouer le 7ème serviteur) donne une 0/4 (donc plus facile à détruire) tandis que l’autre donne une 0/8. Et oui, c’est le même coffre que donne Marin quand il est joué. Le détruire vous donnera donc les mêmes cartes bonus.
Suivant votre chance, vous aurez donc des combinaisons aussi folles que drôles. Un bras de fer assez amusant au final mais il faut avouer que les decks pré construits sont assez… Mauvais. Comme d’habitude diront certains. Avoir un Kazakus qui ne peut pas s’activer, c’est super utile n’est-ce pas. Mais ne crachons pas sur les efforts que Blizzard continue de faire pour nous divertir et promouvoir leur prochaine extension. Surtout que cette fois, votre récompense est un booster de l’extension et non un booster classique. Booster ouvrable à la sortie de l’extension évidemment.
Le conte du malandrin
Comme pour chaque extension (quel que soit le jeu d’ailleurs), Blizzard a pris l’habitude de nous proposer de creuser le background. Une initiative qu’on ne peut qu’apprécier, qui permet de comprendre le thème choisi et de se mettre doucement dans l’ambiance. Pour Kobolds et Catacombes, Blizzard veut mettre en avant Marin le malandrin via une série d’histoire intitulée “Le conte du malandrin”. Sans plus tarder, voici la première partie de ce récit, bonne lecture!
« Ce soir, je vais vous conter une histoire pleine d’aventure et de danger ! De héros et de méchants, de pièges mortels et de monstres hideux, et bien sûr, de trésors défiant l’imagination ! »
La voix du barde résonne dans l’auberge malgré le brouhaha ambiant. Les joueurs retournent leurs cartes, les convives reposent leurs couverts et Brassepierre s’accoude au comptoir, un grand sourire aux lèvres. Tous les regards sont tournés vers l’homme debout près du foyer. Les habituels éclats de rire se sont interrompus et le silence se fait peu à peu dans l’auberge. On n’entend plus désormais que le crépitement des flammes, et la mélodie subtile et envoutante de l’instrument du barde.
« Un groupe d’aventuriers aguerris décida un jour de s’enfoncer dans les profondeurs des catacombes, pour mettre la main sur la légendaire hache Tranche-malheur ! Nos courageux héros ont parcouru des kilomètres de tunnels percés dans la roche par les kobolds et affronté de rudes épreuves ; ils ont réchappé à des dizaines de pièges mortels et terrassé d’innombrables monstres… Et tout ça pour quoi ? Ils ont fini par échouer dans leur quête et engager quelqu’un d’autre pour l’accomplir ! »
Quelques rires ironiques se font entendre dans l’assistance, mais le barde les coupe immédiatement. « L’histoire que je vais vous raconter est celle de l’homme qu’ils ont engagé. Un authentique aventurier, beau parleur, plus insaisissable qu’un murloc huilé. Un voleur, une canaille, un chasseur de trésors itinérant, et un héros ! Enfin, en quelque sorte. Vous avez sans doute déjà entendu parler de Marin le malandrin ! Si ce n’est pas le cas, vous saurez tout de lui à la fin de mon récit ! »
À la simple mention de son nom, un concert d’acclamations s’élève. Les récits sur Marin valent toujours leur pesant d’or.
« Laissez-moi planter le décor. Nous rejoignons notre héros alors qu’il s’est déjà enfoncé profondément dans les catacombes… »
Ce chemin ne semble pas de bon augure à Marin mais un nuage de poison a envahi le seul autre passage de sa connaissance et faire demi-tour prendrait des heures. Et d’après ce qu’il peut voir du tunnel de lave bouché à la hâte, cette route pourrait également disparaître d’ici peu. C’est toujours comme ça dans les catacombes : elles sont différentes à chaque fois qu’on y retourne. Et Marin s’y rend souvent.
Même si l’attrait d’un potentiel butin est amplement suffisant pour que Marin se lance dans une virée en donjon, celle-ci a un but précis. Un vieil ami lui a demandé de l’aider à récupérer la légendaire hache Tranche-malheur. Il se rappelle encore clairement les paroles prononcées par Chênecœur, quelques jours plus tôt…
« La guilde a grand besoin de cette hache, mais nous ne parvenons pas à mettre la main dessus. Ça, nous en avons passé des semaines à fouiller les catacombes et nous n’avons rien trouvé d’autre que des kobolds et encore des kobolds. Tout le monde sait que tu es le meilleur dans ton domaine, Marin, et j’ai besoin de ton aide. Alors, qu’en dis-tu ?
— J’en dis : combien ça va me rapporter ? »
Il s’avère que ça n’allait rien lui rapporter, mais Chênecœur avait entendu dire que Tranche-malheur était cachée au même endroit qu’un autre trésor que Marin recherchait depuis longtemps : un grand coffre contenant des objets particulièrement intéressants. Marin a accepté le marché et c’est pour ça qu’il se retrouve maintenant dans une telle situation, confronté à cette merveille d’« ingénierie » kobold.
Les cordes grincent et le « pont » se balance dangereusement sous le poids de Marin tandis qu’il avance avec précaution sur le bois fendu. L’abîme s’ouvre juste en dessous de lui, effroyablement visible à travers les planches, et un souffle d’air venu des profondeurs le secoue comme un prunier. À chaque pas, il fait de son mieux pour maîtriser son angoisse et ne pas imaginer le pont en train de céder sous son poids.
Alors qu’il est presque parvenu à la moitié du pont, un groupe de kobolds émerge du tunnel vers lequel Marin se dirige. Une embuscade ! Heureusement, elle n’est pas très efficace : les kobolds se sont montrés bien trop tôt et restent plantés là. Ils sont tout de même nombreux et Marin est seul, à mi-chemin sur un pont délabré qui pourrait lâcher à tout instant. Ce n’est pas une situation des plus idéales !
Un des kobolds est plus grand que les autres (si l’on peut dire grand en parlant d’un kobold) et porte une couronne surmontée d’une lanterne, au lieu de l’habituelle bougie des kobolds. Ce roi minuscule est également plus rond que ses congénères : nul doute qu’il y ait des avantages culinaires à être roi.
Le petit kobold se tord les pattes, gonfle le torse et dit : « Vous. Vous, aventurier… »
Confronté à un héros armé jusqu’aux dents et bien plus grand vu de près, le kobold oublie totalement ce qu’il devait dire. Perdu, il se rabat sur ses classiques. « Vous pas prendre bougie ! », s’écrie-t-il avant de décamper et de retourner en sécurité auprès de ses compagnons.
Le kobold couronné se passe une patte sur le visage, exaspéré. « Moi être roi Cire-Pilleur ! », s’écrie-t-il, sa voix résonnant de façon étrange dans la grotte. « Ça être MES tunnels ! Vous lâcher qui-brille tout de suite ! »
Marin hausse un sourcil. « Il y a comme un problème dans votre plan, Votre Majesté. Vous voyez, je n’ai pas encore de trésor. Pourquoi ne me laissez-vous pas passer, pour que j’en trouve un ? On pourra reprendre cette discussion à ce moment-là. Qu’en dites-vous ? »
Plusieurs kobolds, reconnaissant la sagesse de sa suggestion, opinent du chef, la flamme de leur bougie vacillant dangereusement. Leur roi, cependant, ne se laisse pas aussi facilement convaincre. Les petits yeux de Cire-Pilleur brillent avec méchanceté. « Si vous pas lâcher, kobolds prendre ! », hurle-t-il, les poings levés, « Moi invoquer GOLEM ! »
« Raconter des histoires donne grand-soif, l’ami. Je pense que je vais faire une courte pause. », répondit le barde, avec un clin d’œil. Puis il tira un grand chaudron à travers la pièce. Sur l’acier noir, on pouvait lire les quatre mots suivants tracés à la peinture blanche : « À VOTRE BON CŒUR ! ».
La suite dans la deuxième partie !
Trailer de la prochaine extension, Kobolds et Catacombes
L’extension de Hearthstone, Kobolds et Catacombes est prévu pour décembre 2017 sur PC, Mac OS X, mobile et tablette.