La fonctionnalité du lissage du framerate de SteamVR sort de sa phase de bêta et est désormais disponible pour tous les utilisateurs d’un casque de réalité virtuelle.
Adieu la cinétose
En bêta depuis quelques semaines, la nouvelle technologie développée par Valve afin de fluidifier le rendu vidéo des casques VR qui utilisent SteamVR comme interface est enfin déployée en version finale.
Motion Smoothing — ou “la fluidification des mouvements” dans la langue de Jack Lang — permet d’interpréter et de générer une ou plusieurs images quand le nombre d’images par seconde chute drastiquement. Une baisse de framerate, c’est déjà désagréable dans un jeu classique, alors en VR, c’est le malaise et la galette assurés.
Valve explique très bien le procédé sur son blog (en français) :
Le processus est le suivant : on regarde les deux dernières images affichées, on estime le mouvement et l’animation et on extrapole une nouvelle image. Grâce à la synthèse des nouvelles images, l’application maintient sa fréquence d’images à son maximum, le mouvement avance et il n’y a pas de saccades.
Ainsi, même si vous n’atteignez pas les 90 FPS requis pour une expérience VR optimale, le framerate théorique reste à fond les ballons. La technologie ne fait pas de miracles et n’accélère pas votre carte graphique par magie puisqu’elle “imagine” des images qui n’existent pas, mais les chutes de framerate devraient être alors bien moins inconfortables.
Ceci constitue une bonne nouvelle pour tout le monde, puisque les cartes les plus modestes devraient mieux s’en sortir vu l’exigence faramineuse de la VR. Les usines à gaz, quant à elles, devraient pouvoir pousser la fidélité graphique d’un cran et profiter de meilleures résolutions sans trop punir les joueurs enthousiastes, dixit Valve.
Malheureusement, le Motion Smoothing est réservé pour l’instant aux cartes NVIDIA sur Windows 10. Valve n’a pas encore indiqué si le support des cartes d’AMD est à l’étude.