La branche PlayStation de Sony aura battu son propre record lors de son exercice fiscal 2017-2018. L’entreprise japonaise n’a jamais été en aussi meilleure forme.
On peut dire que le jeu vidéo se porte bien
Jamais deux sans trois. Après Nintendo et Microsoft qui ont fait savoir que leur année fiscale s’est plus ou moins bien passée, c’est autour de Sony d’étaler un peu tout le flouze qui a été engrangé pendant l’année fiscale 2017-2018.
Le groupe japonais atteint à nouveau des sommets qui n’ont pas été touchés depuis l’apogée de l’entreprise en 1997, rapporte Gamekult.
Parmi les différentes branches de la firme, la division PlayStation incarnée par Sony Interactive Entertainment est la plus performante aux côtés de Sony Music, Sony Pictures ou encore Sony Mobile. Le bénéfice opérationnel de SIE atteint désormais les 1,3 milliard d’euros, contre 1 milliard tout rond l’année dernière, presque un cinquième de l’ensemble du revenu annuel de Sony. L’objectif de l’année prochaine passe à 1,4 milliard pour la branche jeux vidéo.
Cette croissance forte d’une année sur l’autre s’expliquerait par la hausse de la vente de jeux (notamment en dématérialisé) et par l’accroissement du nombre d’abonnés PSN+. En un an, le nombre d’abonnés a augmenté de 7,8 millions d’utilisateurs pour arriver à un total de 34,2 millions.
246 millions de jeux ont été écoulés sur PS4 sur l’année fiscale, soit une progression de 12,4% comparée à l’année précédente. La vente de jeux dématérialisés a progressé de 5%, ce qui représente 32% des jeux possédés.
La PS4 se vend toujours aussi bien et dépasse d’un million son objectif de 18 millions d’unités distribuées. L’objectif de l’année a en revanche été revu à la baisse, car la console entame sa longue descente vers la fin de vie, puisque cette dernière soufflera ses à cinq bougies au mois de novembre en Europe. 79 millions de machines ont été écoulées sur le marché. Seules la PS2 et la Wii peuvent en dire autant à durées de vie comparées.
Gamekult s’est même amusé à remarquer que sur la même année fiscale, Nintendo et Sony Interactive Entertainment finissent sur une égalité parfaite en termes de bénéfice opérationnel, mais Sony génère deux fois plus de chiffre d’affaires. Nintendo rentre alors bien plus dans ses frais que son concurrent.