Initiative du député LREM Denis Masseglia, un groupe d’étude sur le jeu vidéo a été créé afin d’aider les acteurs français dans l’industrie avec l’appui de l’Assemblée nationale.
Grande cause nationale 2018
Déjà connu pour avoir mis en avant l’équipe française d’Overwatch à l’Assemblée nationale sous l’indifférence et les railleries éhontées de certains députés, Denis Masseglia revient à la charge pour la cause française du jeu vidéo. En effet, le député LREM qui possède une boutique de réparation de consoles et qui est un gros joueur de WoW sous l’égide des Croisés a réussi à réunir suffisamment de députés de son parti pour créer un groupe d’étude autour de l’industrie du jeu vidéo en France, rapporte le Figaro.
J’ai reçu le soutien d’une vingtaine de députés LREM, très motivés par le sujet, mais aussi de la ministre de la Culture Françoise Nyssen et du secrétaire d’État au Numérique, Mounir Mahjoubi .L’objectif prioritaire est de faire gagner des parts de marché aux studios français et de rester leaders en Europe. Cela pourra déboucher sur des propositions de lois pour soutenir les entreprises.
Officiellement soutenue par le gouvernement français depuis des années, mais toujours en retrait, l’industrie du jeu vidéo français vient d’avoir un allié de poids pour l’aider à se développer et à garantir une aide pour les plus petits acteurs du marché. Quand on voit qu’une grande partie des développeurs de jeu français partent au Québec qui a fait du jeu vidéo son fer-de-lance numérique à coup d’exonération d’impôts à tour de bras, une telle fuite de cerveaux est dommageable. Ce groupe d’étude pourrait aider à pallier cela en fournissant des informations aux députés qui voudraient promulguer des aides et voter des lois pour le jeu vidéo. Le groupe veillera à «auditionner des membres du gouvernement, des responsables d’administration, des personnalités du secteur, visiter des entreprises ou participer à des colloques».
Dans le cas de l’e-sport, il y a également beaucoup de choses envisageables, et Denis Masseglia prend l’exemple évident de la Corée du Sud qui investit massivement dans son sport national numéro 1. Et quand on voit un public français très enthousiaste, la qualité des compétitions sur le territoire et de la volonté de beaucoup d’équipes de se développer de manière professionnel, cela ne peut-être qu’une bonne chose.
Actuellement les équipes majeures se trouvent aux États-Unis, en Allemagne et en Corée du Sud. Nous devons ramener les meilleurs éléments en France et faire en sorte que les compétitions mondiales ne soient plus dominées par les Coréens. L’e-sport est au même titre que le football, un instrument de diplomatie et de rayonnement de la France dans le monde.
J’attends de voir car un groupe d’étude si ça ne débouche sur rien de concret derrière ça ne sert à rien à part coûter de l’argent au contribuable ! ;)
Après il m’a l’air un peu optimiste le monsieur car concurrencer l’allemagne c’est ok mais les US et KOR c’est pas pour demain !