Vairon à moitié plein
C’était donc le jour J, ou plutôt la nuit N, puisqu’Atlus a profité des ténèbres pour diffuser une présentation de 25 minutes de Metaphor: ReFantazio, son prochain gros RPG développé par Katsura Hashino. L’occasion d’en apprendre plus sur le titre qui sortira finalement le 11 octobre de cette année.
Si le le jeu est développé par Studio Zero, il gardera toutefois un bon nombre d’éléments auxquels P-Studio nous avait habitué, mais derrière un univers de fantasy plutôt original. Parce qu’en y réfléchissant bien, l’histoire est un peu présentée comme un gros clip de campagne, dans la mesure où il s’agira pour notre charmant héros de gagner des élections afin de devenir le prochain suzerain du Royaume. Évidemment, l’intrigue politique sera plus complexe que ça puisque le Roi précédent a été assassiné et que notre protagoniste est doté d’origines perçues comme “inférieures”. Bref, encore un scénario qui ravira ceux qui ne jurent que par le jeu vidéo apolitique.
Côté casting, Atlus peut se vanter d’avoir mis les petits plats dans les grands : les musiques seront composées par Shoji Meguro (Persona 3, 4, 5, Nocturne), les décors dessinés par Koda Kazuma (Nier Automata), les personnages par Shigenori Soejima (Persona) et les véhicules seront même conçu par Ikuto Yamashita (le créateur des mecha d’Evangelion).
Sur le plan mécanique, le titre proposera en revanche plusieurs idées assez intéressantes puisqu’il ne sera plus question d’aller à l’école, mais d’explorer le monde pour se faire des alliés dans toutes les tribus. Une quête qui ne sera pas une mince affaire, car à l’image de Persona, le temps s’écoule aussi dans Metaphor, cette fois au rythme de vos pérégrinations. Il faudra donc choisir ses objectifs et ses quêtes (elles aussi en temps limité) méticuleusement, puisque votre véhicule mettra systématiquement plusieurs jours pour atteindre les destinations fixées. Et si vous étiez déjà séduits par l’aspect road trip de Final Fantasy XV, sachez que Metaphor pousse le concept encore plus loin puisque le Gauntlet Runner servira aussi de base pour votre équipe. Vous pourrez donc profiter des voyages afin de cuisiner, taper la discute avec vos alliés ou même lire des bouquins, entre autres.
Entre les auberges, les missions de chasseur de prime, et les marchands, les villes offriront bien sûr elles aussi leur lot d’activité, mais c’est toute l’exploration du monde qui semble avoir pris un petit coup de jeune. Les déplacements pourront se faire à pied, ou même en surfant sur son épée (oui), les ennemis de faible niveaux pourront être éliminés directement en temps réel sans avoir à lancer de véritable phase de combat, et de façon globale les contrôles sur le terrain ont été enrichis (avec la possibilité de dasher ou même d’esquiver) histoire de dynamiser l’ensemble.
Les combats, eux, reprendront les grandes lignes de ceux de Persona avec une interface très similaire et des attaques au tour par tour qui s’annoncent plutôt classique. En revanche, c’est sur la personnalisation de son escouade que se sont penchés les concepteurs, avec la possibilité de toucher à différents jobs et de les faire monter en niveau. Cela se traduira par des changements statistiques, des attaques distinctes, et l’invocation d’un Archétype spécifique, sorte de stand fantomatique à la Jojo, qui ressemble ma foi beaucoup à une Persona avec une moustache. Le truc, c’est qu’ici, tous les personnages jouables pourront changer d’Archétype, démultipliant de fait les options en combat.
Par ailleurs, il y aura aussi de quoi faire niveau contenu : le nombre exact de donjons dans Metaphor n’a pas été dévoilé, mais d’après la présentation, il en contiendrait davantage que dans tous les titres d’Atlus précédents. Les développeurs promettent aussi qu’ils seront dotés de mécaniques qui empêcheront la lassitude de s’installer, sans que l’on ne sache trop ce que cela signifie. Enfin, Hashino oblige, le héros pourra faire ami-ami avec ses différents followers, de façon à mieux les comprendre au point parfois de débloquer de nouveaux Archétypes, qui devraient aussi être plutôt nombreux.